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Sommeil

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Sommeil et nutrition : le duo pour préserver sa santé. Détails Publié le mardi 31 mars 2015 11:23 Manifestation Habitudes alimentaires délétères, métabolisme perturbé, surpoids voire obésité : les petits dormeurs présentent de nombreux troubles nutritionnels. L’Institut national du sommeil et de la vigilance (INSV) dresse un état des lieux. À l’occasion de la 15e Journée du Sommeil qui s’est déroulée le vendredi 27 mars, une cinquantaine de centres du sommeil se sont mobilisés dans quarante villes de France. Cette année, l’accent était mis sur les relations entre sommeil et nutrition. Les petits dormeurs auraient de moins bonnes habitudes alimentaires Depuis les années 2000, des travaux montrent l’existence d’interactions étroites entre la qualité et la durée du sommeil et la nutrition.

L’étude américaine « National Health and Nutrition Examination Survey », menée sur plus de 5 000 adultes, montre quant à elle que la diversité alimentaire est liée à une durée de sommeil normale. Les troubles du sommeil et le surpoids sont-ils liés ? Les Carnets du Sommeil : Sommeil et Nutrition. Un quart des jeunes enfants utilise une tablette ou un ordinateur avant de se coucher. Pour les enfants de l'école maternelle, la proportion d'utilisation d'un écran dans la demi-heure qui précède le coucher est d'un sur trois, alors qu'elle est de quinze pour cent chez les petits âgés d'1 à 3 ans. Ce n'est pas une bonne chose, selon Griet Rummens, responsable de service pour la promotion de la santé à la Mutualité Chrétienne: "Les enfants sont moins vite fatigués et s'endorment donc plus difficilement.

" "En raison de la lumière d'affichage bleue des ordinateurs portables, ordinateurs de bureau, tablettes et autres smartphones, les enfants produisent moins rapidement l'hormone mélatonine qui provoque la fatigue. S'endormir devient donc plus difficile", explique Rummens. Selon elle, les parents des très jeunes enfants, ceux âgés d'1 à 3 ans, en pâtiraient.

"Ils doivent plus souvent se rendre dans la chambre à coucher du fait que leur enfant ne s'endort pas bien. " Regarder la télévision avant d'aller se coucher serait nettement moins problématique. (Belga/WK) Dormir facilite l’apprentissage : on sait pourquoi. Les souris ayant dormi après leur formation conservent les épines dendritiques qui connectent les neurones entre eux, jusqu’à plusieurs jours après l’apprentissage.

Même après l’assimilation d’autres tâches. Cela suggère donc que le sommeil intervient dans la mémorisation à long terme. © Benedict Campbell, Wellcome Images, cc by nc nd 4.0 Dormir facilite l’apprentissage : on sait pourquoi - 2 Photos L’apprentissage et la mémoire reposent sur l’extraordinaire plasticité du cerveau, cette capacité qu’ont les neurones de former de nouvelles connexions entre eux par l’intermédiaire de synapses. Ce sont ces épines dendritiques, protubérances sur les bras des cellules postsynaptiques, qui interpellent les chercheurs du NYU Medical Langone Center. De notoriété publique, le sommeil semble conforter l'apprentissage. « Si vous ne dormez pas bien, vous n’apprendrez pas bien », assène Wenbiao Gan, principal auteur de ces travaux publiés dans Science.

À voir aussi sur Internet Sur le même sujet. Le sommeil est la moitié de la santé ! Le sommeil paradoxal est primordial pour la créativité. Le sommeil paradoxal, ou sommeil REM (Rapid Eye Movement) serait primordial pour certains types fonctions, notamment la créativité. Des tests meilleurs pour le sommeil paradoxal Pour preuve, l'équipe de Sara Mednick, de l'université de Californie (Pnas, 2009), a soumis 77 volontaires de 18 à 35 ans à deux sessions de tests évaluant la capacité à faire des associations (syntaxiques, sémantiques...) de mots. L'une avait lieu le matin, l'autre l'après-midi, entrecoupées d'un repos éveillé ou d'une sieste de quatre-vingt-dix minutes. Résultat: le sommeil améliore les scores aux tests d'association uniquement s'il contient du sommeil paradoxal, autrement dit du rêve.

Et la chercheuse de conclure: "Ces découvertes valident la recommandation du prix Nobel Friedich August Kekule "Apprenons à rêver"! " 90 minutes de sieste PHOTOS. Extrait d'un article original publié dans le cadre d'un dossier consacré au sommeil, Sciences et Avenir N°804. SOMMEIL: se coucher à la même heure pour bien mémoriser. Björn Rasch, professeur à l'université de Fribourg, en Suisse, a ainsi fait une belle démonstration publiée dans la revue Pnas (2012). 40 minutes versus 90 minutes Il a mené une expérience avec 30 participants ayant un sommeil régulier de plus de six heures par nuit.

Equipés d'électrodes sur la tête, ils ont été divisés en trois groupes. A 21h30, le premier groupe (16 personnes) a été invité à jouer à un jeu de mémorisation de paires de cartes, avant d'aller se coucher à 23 h. Au bout de quarante minutes de sommeil - dûment mesuré par l'électro-encéphalogramme (EEG) - tous ont été réveillés. " Ces quarante minutes ne correspondent pas à un cycle complet., comment Björn Rasch. Le chercheur a alors proposé aux volontaires d'effectuer une nouvelle tâche "afin de créer une interférence" avant de tenter de restituer les paires de cartes mémorisées avant de dormir. Leur performance est parfaitement corrélée au temps qu'ils ont passé en sommeil lent profond HORAIRES.

Sites santé sommeil. TOUT SAVOIR SUR LE SOMMEIL | Institut National du Sommeil et de la Vigilance. Le sommeil de A à Z Le sommeil est un état dans lequel nous passons environ le tiers de notre vie. Il fait partie des fonctions vitales de l’organisme comme la respiration, la digestion ou l’immunité.

Le sommeil est un comportement spontané et réversible caractérisé par des périodes récurrentes de : – diminution de l’activité motrice – augmentation des seuils de réponse sensorielle – facilitation de la mémorisation – discontinuité de l’activité mentale Au niveau du cerveau, pendant le sommeil lent, l’activité se ralentit de plus en plus au fur et à mesure que le sommeil s’approfondit et que le dormeur passe du stade N1 au stade N3. Au niveau du corps, il en est de même avec une diminution progressive des principales fonctions de base de l’organisme : le pouls et la respiration se ralentissent, la tension artérielle, le tonus musculaire, la température corporelle baissent. La structure du sommeil n’est connue que depuis une dizaine d’années. D’après William Dement. SPÉCIAL PARENTS !