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La fin de vie, l'euthanasie (le bien mourir)

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Le Monde - La réponse ne s’est pas fait attendre. Après la... Fin de vie à domicile : vers un accès facilité au midazolam pour les médecins généralistes. Le signal était attendu par de nombreux médecins généralistes amenés à prendre en charge des patients en fin de vie à domicile.

Fin de vie à domicile : vers un accès facilité au midazolam pour les médecins généralistes

Dans une recommandation de bonne pratique publiée lundi 10 février, la Haute Autorité de santé (HAS) ouvre la voie à une plus grande accessibilité au midazolam, un puissant sédatif utilisé pour mettre en œuvre les sédations profondes et continues jusqu’au décès définies par la loi Claeys-Leonetti de 2016, exclusivement délivré par les pharmacies hospitalières. Début janvier, plus de 1 000 praticiens avaient signé un texte de soutien à un généraliste normand provisoirement interdit d’exercice pour avoir administré ce médicament – obtenu de manière irrégulière – à plusieurs de ses patients en fin de vie.

Article réservé à nos abonnés Lire aussi Les médecins de ville veulent mieux accompagner les fins de vie à domicile. Affaire Vincent Lambert : 8 questions sur les « directives anticipées » Choisir sa fin de vie, en connaissance de cause. Droit de mourir contre droit de vivre. L’affaire Vincent Lambert, en état végétatif depuis mai 2008, relance le débat, voire les affrontements – le 20 mai, la cour d’appel de Paris ordonnait, en soirée, la reprise des soins arrêtés le matin. Pour « coller » à cette actualité, M6 avance à ce soir, mercredi 22 mai, la programmation de « Droit de mourir : un tabou français ».

Une enquête que l’on ne regarde pas pour le plaisir, mais très instructive et certainement d’un grand secours pour tous ceux qui se sentent concernés par la fin de vie. Si la mort n’est pas « taboue » en France, en revanche, « quand on est bien portant, on n’a pas envie d’en parler tout le temps », pose simplement dans le film Ginou, qui accompagne sa mère, Ginette 85 ans, en soins palliatifs à l’hôpital d’Argenteuil, en banlieue parisienne. Le journaliste Bernard de La Villardière est ainsi allé à la rencontre de plusieurs « cas » emblématiques et les a suivis, parfois sur plusieurs mois. Messages d’adieu. Les experts confirment l’« état végétatif chronique irréversible » de Vincent Lambert.

Pour la première fois, un mineur a été euthanasié en Belgique. La loi belge autorise les mineurs à demander la fin de vie s’ils sont atteints d’une maladie incurable et vivent avec une « souffrance physique constante et insupportable qui ne peut être apaisée ».

Pour la première fois, un mineur a été euthanasié en Belgique

Le Monde.fr avec AFP | • Mis à jour le | Par Jean-Pierre Stroobants (Bruxelles, correspondant) Un mineur a, pour la première fois, été euthanasié en Belgique au cours des derniers jours, a indiqué, samedi 17 septembre, le quotidien néerlandophone Het Nieuwsblad. Un médecin qui a interrompu la vie de cette jeune personne – dont l’identité n’a pas été révélée – a déposé la semaine dernière un dossier auprès de la Commission fédérale de contrôle et d’évaluation de l’euthanasie. Cette instance doit vérifier si une euthanasie est conforme aux critères d’une loi adoptée en 2002 et étendue aux mineurs en 2014. Les médecins sont tenus de déposer des documents auprès d’elle pour chaque interruption de vie à laquelle ils procèdent. Premier pays au monde autorisant des jeunes à choisir. Fin de vie : le Conseil d’Etat désavoue les médecins. La justice administrative a ordonné mercredi la poursuite des traitements de Marwa, une petite fille de 15 mois lourdement handicapée, hospitalisée à Marseille.

Fin de vie : le Conseil d’Etat désavoue les médecins

LE MONDE | • Mis à jour le | Par François Béguin. Fin de vie : le Conseil d’Etat saisi d’un « dilemme éthique » avec l’affaire Marwa. Les juges examinent ce jeudi en référé la situation d’une enfant dont les médecins veulent arrêter les traitements qui la maintiennent en vie, contre l’avis de ses parents.

Fin de vie : le Conseil d’Etat saisi d’un « dilemme éthique » avec l’affaire Marwa

LE MONDE | • Mis à jour le | Par François Béguin Même si la loi les y autorise, des médecins peuvent-ils débrancher, contre l’avis de ses parents, l’assistance respiratoire d’une petite fille de un an souffrant de lésions cérébrales graves et irréversibles ? Les juges du Conseil d’Etat vont débattre, jeudi 2 mars, du sort de la petite patiente, lors d’une audience en référé qui se tiendra à huis clos. « On espère [qu’ils] vont prendre la bonne décision pour Marwa », témoigne Mohamed Bouchenafa, son père, 33 ans, chauffeur de VTC à Nice et présent en permanence au chevet de sa fille. « Elle a fait beaucoup de progrès depuis quatre mois, on voit qu’elle veut vivre, il faut lui donner une chance », dit-il, assurant recevoir de nombreux témoignages l’incitant à « garder espoir ».