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Légitimité de la musique libre en bibliothèque

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Manifeste : La musique a toute sa place en bibliothèque. La musique est un langage universel propre à attirer et à fédérer tous les citoyens, indépendamment de leurs origines et de leurs catégories socioprofessionnelles. Si l'écoute et la pratique musicale ne cessent de se développer dans le monde, en revanche la culture musicale est trop souvent négligée au niveau institutionnel en France, excepté dans de rares circuits, et n'a jamais été prise en compte par des acteurs économiques davantage préoccupés par la rentabilité de leurs investissements que par la diversité musicale. Le défunt Conseil Supérieur des Bibliothèques avait constaté dans ses différents rapports que la place de la musique était encore insuffisante dans les bibliothèques.

Alors même que cette situation perdure globalement, la musique en bibliothèque est aujourd'hui fragilisée par la baisse des prêts, le développement de l'écoute et du téléchargement en ligne. (version définitive du texte adopté lors de l'Assemblée Générale de l'ACIM le 28 mars 2011 à Auxerre. Charte des Bibliothèques. Philosophie de la musique libre. C’est un système de diffusion de la musique anarchique, mais high tech, reposant sur l’idée que la création, la reproduction et la distribution musicales doivent être des activités aussi libres que le fait de respirer, de cueillir un brin d’herbe ou de se prélasser au soleil.

La notion de « musique libre » est semblable à celle de « logiciel libre [1] Voir R. Stallman, « Le Manifeste GNU », supra et h... [1] » et, comme dans le cas du libre accès aux logiciels, le terme « libre » se réfère à la liberté et non au prix. « Musique libre » signifie en particulier que tout individu a le droit de reproduire, de diffuser et de modifier la musique à des fins personnelles et non commerciales. « Musique libre » ne signifie pas que les musiciens ne peuvent pas faire payer les disques, les bandes, les disques compacts ou les DAT (digital audio tapes) qu’ils produisent. La musique est un processus créatif. La plus haute récompense des musiciens, c’est leur propre musique, et rien d’autre. Valoriser des contenus libres de droit en bibliothèque. Pouvoir et vouloir – La veille apprivoisée #12. Commercialisation - Par L.Dujol.

CC-BY-SA Sélection hebdomadaire d’informations parues sur le web concernant le monde de l’info-doc et les enjeux du numérique. Valoriser le domaine public - A quand des journées nationales du bien commun ? – Bertrand Calenge : carnet de notes Bertrand Calenge manifeste une inquiétude bien réelle au sujet "des ressources documentaires de plus en plus réduites à la monétisation du droit à leur accès et pour les nouvelles formes numériques du savoir cantonnement juridique de l’intérêt général à des “exceptions”. "Il faut s’émerveiller qu’une œuvre accède enfin au domaine public et devienne ainsi la propriété de tous, un Bien commun en somme (voir l’intéressant article d’Hervé Le Crosnier) !

Une journée internationale du domaine public existe déjà, et des bibliothécaires français vont participer à leur façon à cette célébration. Dans son billet "Célébrer ou pas le domaine public : je veux bien faire la fête mais pour qui ? " Une difficulté que n’est pas anodine. Médiathèques et musiques sous licence de libre diffusion : une convergence d'intérêts ? - Dana Hilliot - Musique. Action culturelle et production de contenus. La bibliothèque, pourvoyeuse ou productrice ? À en croire la doxa professionnelle, la bibliothèque est en passe de faire sa petite révolution : de pourvoyeuse de contenus (entendons d’ores et déjà contenus documentaires, qu’elle abrite, fournit et procure au public, dont elle prend en charge l’approvisionnement et la mise à disposition, en tant que puissance contenante), elle relèverait actuellement le défi de devenir une productrice de contenus, au même titre que d’autres institutions ou établissements culturels.

Ce serait là une autre des multiples métamorphoses de cette noble institution aux mille et une vies, sans cesse déchirée entre deux transitions, avec pour point fixe le caractère immuable et intangible de ses collections, au gré de l’histoire politique et des évolutions techniques qui jalonnent sa courte existence au chevet de l’humanité. Une mission traditionnelle Simple reflet ou processus de création ? Quelle voix pour la bibliothèque ? Un enjeu pour les bibliothèques.