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Il y a 25 ans était ouvert le tout premier site Web - Tech - Numerama. La toute première page Web créée par Tim Berners-Lee a fêté dimanche son vingt-cinquième anniversaire.

Il y a 25 ans était ouvert le tout premier site Web - Tech - Numerama

C’était à quelques jours de Noël. Le 20 décembre 1990, Tim Berners-Lee mettait en ligne le tout premier site Web créé à partir des standards HTML qu’il a lui-même inventé, depuis un ordinateur NeXT du Conseil européen pour la recherche nucléaire (CERN). C’était à l’adresse qui héberge aujourd’hui une archive de la page historique que l’on peut même visiter avec un simulateur de navigateur en ligne de commande (car oui, à l’époque il n’y avait pas encore de possibilités de clics sur les liens hypertextes, ni même d’images). Très sérieuse, la toute première page Web qui était très exactement donnait aux chercheurs des informations sur l’avancée du « projet WorldWideWeb », qui deviendrait le Web tel qu’on le connaît aujourd’hui. "Moi, Internet" : le court-métrage qui imagine la prise de conscience d'Internet. C'EST DEMAIN - Et si Internet prenait conscience de son existence?

"Moi, Internet" : le court-métrage qui imagine la prise de conscience d'Internet

À force d'emmagasiner les données et savoirs des êtres humains à travers la planète, Internet ne finira-t-il pas bientôt par développer sa propre conscience? Par devenir une intelligence autonome? La contre-révolution numérique : une histoire méchante d’Internet. La numérisation de masse, l’informatisation mondialisée, la connexion systématique des individus à un réseau central (concentration du trafic) et fermé (principe d’un graphe) est devenue planétaire.

La contre-révolution numérique : une histoire méchante d’Internet

Cette évolution technique tiendrait davantage du phénomène naturel que de la culture et de l’intention. Il ne s’agit pas ici de revenir sur l’histoire générale de la numérisation ni son origine. Le marché est Internet Making of Sur son blog, et sous le pseudonyme Papy Spinning, Thomas Gibertie a publié ce post qu’il nous a aimablement autorisé à reproduire ici. Ce texte va vite, il est une synthèse qu’il faudra développer en de multiples points, mais il est une base de réflexions que nous trouvons inspirante et avions envie de vous faire partager.

Il est acquis (le débat reste ouvert) qu’Internet est un projet économique et antipolitique. Petite histoire illustrée du web design. De 1989 à 2014, revivez les grandes étapes du design web, avec ses grandeurs et ses décadences.

Petite histoire illustrée du web design

Une série d’illustrations retrace de manière saisissante les modes adulées puis souvent délaissées par les web designers. Brève histoire d'internet. The Big Internet Museum. Y a-t-il une place pour les numéros deux sur Internet? La mise en réseau de tout et de tous va accroître les inégalités pour une raison simple, très étudiée mais dont peu de gens ont conscience: elle favorise les «superstars» de l’économie dans tous les domaines et concentre le pouvoir en quelques «nœuds» du réseau.

Y a-t-il une place pour les numéros deux sur Internet?

S’il est bien un mythe de l’Internet qui a la vie dure, c’est celui selon lequel sa forme de réseau décentralisé a aussi permis de décentraliser le pouvoir et de mieux le (re)distribuer. On prend alors l’exemple de l’artiste de l’ère Internet qui, depuis sa petite chambre et avec son petit ordinateur portable, va toucher un immense public en publiant sa musique, ses dessins ou son film sans l’entremise d’intermédiaires comme les éditeurs, et va donc court-circuiter plusieurs échelons de la chaîne de production des industries culturelles. Pensons à Norman [qui] fait des vidéos. Un tel système a l’apparence de l’hyper-méritocratie. Comment la gauche et la contre-culture sont tombées dans le piège de l'utopie numérique. Pour l'historien Fred Turner, qui retrace la filiation entre les idéaux communautaires des années 60 et la vision d'un Internet comme espace de salut pour l'individu et le collectif, le pouvoir de fascination des réseaux est plus vivant que jamais et nourrit l'idéologie de l'économie numérique autant que les marges d'Internet.

Comment la gauche et la contre-culture sont tombées dans le piège de l'utopie numérique

Selon lui, tant que la politique sera laissée de côté, aucun ordinateur ne changera le monde. L’historien américain Fred Turner, de passage à Paris pour donner deux conférences, revient sur sa thèse iconoclaste: selon ce chercheur qui enseigne au département des sciences de la communication de l’université de Stanford, tous les éléments de l’utopie numérique, qui voit dans l’avènement de la micro-informatique et des réseaux dématérialisés le moyen pour l’individu de s’émanciper d’une société hiérarchique, bureaucratique et aliénante, remontent à la contre-culture développée par les hippies de la côte Ouest dans les années 60. Fred Turner Jean-Laurent Cassely. De la contre-culture à la cyberculture. Révolution Numérique et Gouvernance - Bruno Latour, Sciences Po, Paris, le mode d’existence du Politique.

Faut-il désespérer de l’Internet ? — Technique et politique, lectures entre les lignes (de tension) « Nous allons créer une civilisation de l’esprit dans le cyberespace.

Faut-il désespérer de l’Internet ? — Technique et politique, lectures entre les lignes (de tension)

Puisse-t-elle être plus juste et plus humaine que le monde qu’ont construit vos gouvernements auparavant », écrivait en 1996 John Perry Barlow, dans une Déclaration d’indépendance du cyberespace restée fameuse. Près de vingt ans plus tard, le rêve des natifs de l’Internet semble avoir tourné au cauchemar : « D’un réseau ouvert, il est devenu un réseau fermé, écrivait récemment Titiou Lecoq sur Slate. D’un espace de liberté, il est devenu un espace de surveillance. (…) Notre Mai-68 numérique est devenu un grille-pain fasciste. » Nul ne sait encore, à ce stade, quels seront les effets à long terme des révélations d’Edward Snowden — alors même qu’aux dires d’Alan Rusbridger, le directeur du Guardian, seulement 1% des documents a été publié.

Un contexte qui pousse à réinterroger l’histoire même de l’extension du réseau, à en analyser les lignes de force, mais aussi à en débusquer les impensés. Splendeur et misère des “mèmes” Le terme « mème » fait aujourd’hui partie du folklore internet, et peu s’interrogent sur la véritable signification de cette notion.

Splendeur et misère des “mèmes”

A ses débuts, pourtant, la théorie mémétique se voulait une nouvelle approche des phénomènes mentaux, et ne présentait guère de rapport avec les images ou les « jokes » qui font le buzz aujourd’hui sur le net. Le Gouvernement croit avoir rencontré "les dirigeants d'Internet" Nous ne les connaissions pas du tout, nous ne savions même pas qu'ils existaient, mais visiblement le gouvernement les a rencontrés.

Le Gouvernement croit avoir rencontré "les dirigeants d'Internet"

Qui ? Les dirigeants d'Internet, bien sûr ! C'est en tout cas ce que l'on comprend en lisant l'actualité récente du gouvernement, avec la publication d'un bref compte-rendu intitulé « Lutte contre la propagande terroriste : le Gouvernement mobilise les dirigeants d'internet ». Selon l'exécutif, étaient présents à la réunion des représentants de plusieurs grands groupes américains (Google, Facebook, Microsoft, Apple et Twitter) mais aussi des responsables des principaux fournisseurs d'accès à Internet (dont les membres de l'association des fournisseurs d'accès et de services Internet comme Orange, Bouygues Telecom, SFR). Derrière Internet, l'imaginaire hippie. Aux sources de l'utopie numérique C & F Éditions.

Stewart Brand occupe une place essentielle, celle du passeur qui au delà de la technique fait naître les rêves, les utopies et les justifications auto-réalisatrices.

Aux sources de l'utopie numérique C & F Éditions

Depuis la fin des années soixante, il a construit et promu les mythes de l'informatique avec le Whole Earth Catalog, le magazine Wired ou le système de conférences électroniques du WELL et ses communautés virtuelles. Aux sources de l'utopie numérique nous emmène avec lui à la découverte du mouvement de la contre-culture et de son rôle déterminant dans l'histoire de l'internet. Clin d'oeil et révérence au Whole Earth Catalog « Ce livre réussit un véritable tour de force. Stewart Brand : aux sources (troubles) de la (belle) utopie. C’est une somme, sur une sommité. Un ex-hippie, devenu cowboy nomade, converti dans les affaires, la politique ; un homme qui, depuis les années 60, a façonné la contre-pensée américaine et un peu notre vie : Stewart Brand.

Voici l’interview fleuve d’Hervé Le Crosnier, chercheur, éditeur, pionnier numérique, qui a assuré la supervision éditoriale de l’édition française. La révolution de la photographie vient de la conversation. Nous vivons un moment étrange. Dans les années 1980, la photo semblait devoir durer éternellement sous l’aspect qu’on lui connaissait. Un film d’anticipation comme Blade Runner projetait dans le futur la permanence d’un état du médium qui paraissait immuable . Rencontre avec le chef d'Internet. Le problème de la gauche avec l’internet. David Golumbia (@dgolumbia), auteur de La logique culturelle de l’informatique, publie une intéressante tribune dans Jacobin, le magazine socialiste américain.

Comment expliquer, questionne-t-il, que si la révolution numérique produit de la démocratie, déstabilise les hiérarchies, décentralise ce qui était centralisé… bref, favorise les valeurs de gauche, celle-ci semble alors plus dispersée que jamais, et même en voie de disparition dans les démocraties les plus avancées ? Image : l’intérieur d’un ordinateur en 3D par Fidelis. Quelle est la nature libératoire de l’informatique ? Pour David Golumbia, la raison est à chercher dans le cyber-libertarianisme. Ce terme introduit dans les années 90 par les théoriciens des médias Richard Barbrook et Andy Cameron, auteurs de “l’idéologie californienne” (Wikipédia, voir sa traduction en français), l’ont utilisé pour décrire le fonctionnement de la Silicon Valley.

Comment le solutionnisme sape les fondements mêmes de l’engagement Hubert Guillaud. Happy Anniversary: 50 Years of the Science Citation Index. This week marks the golden anniversary of the Science Citation Index, introduced by Eugene Garfield in 1964. The ability to track the progress of science, and the influence each work had on subsequent works revolutionized our understanding of the scientific process. While the latter day descendants of Garfield’s work are often the subject of criticism due to widespread misuse, the tools themselves remain invaluable methods for making sense of the state of research.

Below, find an interview with Eugene Garfield, looking back over the history of the Index, including its technological changes over the years, from punchcards to CD-ROM to the web. Better yet, skip the review article and go back to the original works, a 1967 promotional film on how to use the SCI, Part 1: Mozilla publie son référentiel de compétences web à acquérir. Qu'est-ce que savoir lire et écrire, lorsque l'on parle d'Internet et de l'utilisation du web ? Convaincu que l'alphabétisation sur le web exigeait un certain nombre de compétences qui vont au delà des apprentissages traditionnels, la fondation Mozilla a publié la version 1.0 de son Référentiel de Compétences Web (ou Web Literacy Standard).

Comment fonctionne Internet? Dictionnaire politique d'Internet et du Numérique - Journal du Net - E-book-JDN-Dictionnaire-politique-dInternet-et-du-Numerique.pdf. La loi et internet par Fabrice Mattatia, guide civique et juridique de l’Internaute et des entreprises. A l’heure où de plus en plus d’internautes, de mobinautes et d’organisations (entreprises, associations, institutions et groupes projets) publient ou partagent, utilisent des contenus sur des sites Internet, blogs et réseaux sociaux, il convient d’être au clair sur le Droit. Quid de la liberté d’expression sur les réseaux sociaux, de l’utilisation des licences Creative Commons, de l’utilisation des données personnelles, etc. ? La loi et Internet : un petit guide civique et numérique par Fabrice Mattatia, nouveauté livre publiée en décembre 2013 chez Eyrolles (format poche, 234 pages, 12.90 EUR) répond à ces différentes questions et placent les usagers du monde numérique comme des personnes connaissant leurs droits et devoirs sur Internet.