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Cosmology

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Le Fond Diffus Cosmologique de Neutrinos. Vous connaissez sans doute, si vous êtes fidèle lecteur, ce qu'on appelle le fond diffus cosmologique (CMB par son acronyme anglais), ces photons qui nous parviennent d'une époque où l'Univers n'avait que 280000 ans et était 1000 fois plus petit qu'aujourd'hui.

Le Fond Diffus Cosmologique de Neutrinos

Il a notamment été mesuré avec une très grande précision par le satellite Planck, dont nous avons amplement parlé ici. Ce fond diffus de photons nous permet de tirer de précieuses informations sur la jeunesse de l'Univers et sur ses caractéristiques aujourd'hui. Mais il existe un autre fond diffus, encore plus ancien, et potentiellement encore plus instructif sur les premières secondes de l'Univers: le fond diffus cosmologique de neutrinos. Le fond diffus de neutrinos possède des similarités avec le fond diffus de photons. Il apparaît lors d'un découplage entre particules. Une explication théorique de l'expansion accélérée de l'Univers. Trois chercheurs de l'Université de Vancouver (Canada) viennent de proposer dans un article impressionnant, publié dans Physical Review D, une solution très élégante qui explique pourquoi l'Univers est en expansion accélérée, et qui réconcilie relativité générale et physique quantique tout en éliminant la notion d'"énergie noire" ou constante cosmologique.

Une explication théorique de l'expansion accélérée de l'Univers

Une révolution si cette vision est confirmée. Les jeunes chercheurs Qingdi Wang et Zhen Zhu, associés au physicien vétéran William Unruh, connu pour avoir découvert l'effet qui porte son nom dans les années 1970 (et ancien doctorant du célèbre John Wheeler), ont conduit une étude théorique remarquable couvrant 35 pages de la très sérieuse revue de physique théorique Physical Review D. Ils se sont attaqués frontalement au problème qui est parfois appelé le "problème de la constante cosmologique". On sait depuis 1998 que l'expansion de l'Univers est accélérée, alors que l'on pensait auparavant que cette expansion devait se ralentir. Abell 370 : Hubble plonge dans l'océan des galaxies - Science-et-vie.com. La Voie lactée n'a plus que 4 milliards d'années à vivre ; mais notre Soleil survivra. Accompagné de T.J.

La Voie lactée n'a plus que 4 milliards d'années à vivre ; mais notre Soleil survivra

Cox, alors étudiant post-doctorat, Loeb a simulé la collision et la fusion d’Andromède et de la Voie lactée en utilisant les estimations du mouvement propre d’Andromède. Les résultats montrèrent une honnête chance de collision frontale des deux galaxies, avec la bonne possibilité que le système solaire se fasse propulser vers l’extrémité de la nouvelle galaxie elliptique, baptisée « Milkomeda » par Loeb. En 2012, une équipe d’astronomes basée au Space Telescope Science Institute a refait les calculs de la collision en utilisant cette fois-ci des mesures directes du mouvement propre d’Andromède.

Après toutes ces années, l’équipe a pu récupérer ces mesures grâce au télescope spatial Hubble et a une mission d’observation rassemblant des années de données, dont les premières images capturées en 2002. L’équipe a conclu que le mouvement propre d’Andromède était petit, et qu’une collision frontale était à peu près inévitable. . *21h45, heure du Pacifique, le 24 mars. Ondes gravitationnelles : un deuxième signal détecté. Cent ans : c’est le temps qu’il a fallu attendre entre la théorie de la relativité générale d’Albert Einstein et la première détection d’ondes gravitationnelles.

Ondes gravitationnelles : un deuxième signal détecté

Trois mois : c’est la durée qui sépare la première détection de la deuxième. Le 26 décembre dernier, un train d’ondes gravitationnelles a en effet été mesuré par le détecteur LIGO, faisant suite à celui de septembre 2015. Les ondes gravitationnelles sont des déformations de l’espace-temps – engendrées par le déplacement d’objets massifs – qui se propagent à la vitesse de la lumière. À l’instar des premières ondes détectées, ce nouveau signal a été émis par la coalescence de deux trous noirs qui gravitent l’un autour de l’autre. Ils se rapprochent lentement en perdant de l’énergie sous forme d’ondes gravitationnelles, puis leur « valse » s’accélère jusqu’à ce qu’ils fusionnent. L’analyse du signal a permis de déduire la masse des deux trous noirs : 8 et 14 fois celle du Soleil. Trinh Xuan Thuan : Désir d'infini. Professeur d’astrophysique à l’université de Virginie, défenseur inlassable du principe anthropique, Trinh Xuan Thuan fait partie des noms que nous associons à la science et à la vulgarisation sérieuse.

Trinh Xuan Thuan : Désir d'infini

Après La mélodie secrète (Fayard, 1988) ou encore Le chaos et l’harmonie (Fayard, 1998), c’est à un thème qui lui est cher, l’infini, qu’il a consacré son dernier ouvrage paru chez son éditeur historique, Fayard, Désir d’infini [1], faisant écho à L’infini dans la paume de la main publié avec Matthieu Ricard (Nil éditions, 2000). Désir d’infini se propose d’explorer les multiples facettes de l’infini, tant mathématique que physique et philosophique, le tout avec la clarté habituelle qu’on connaît à l’auteur, en dépit de quelques simplifications excessives lorsque sont abordées les questions philosophiques. A : Définition et paradoxes de l’infini.

L'Univers entier saisi par le télescope spatial Planck - Science-et-vie.com. C'est fait, Planck a fait le tour du ciel.

L'Univers entier saisi par le télescope spatial Planck - Science-et-vie.com

Depuis sa lointaine orbite, parallèle à celle de la Terre, à 1,5 million de km d'ici, le télescope spatial de l'Agence spatiale européenne (ESA) vient tout juste d'achever la première partie de sa mission : scanner le ciel entier avec son télescope, un travail qui lui a pris un an. Aujourd'hui, le satellite Planck, lancé en mai 2009 par une fusée Ariane 5, continue à scanner le ciel 24 heures/24, puisque trois autres « tours du ciel » sont prévus jusqu'en 2012, date de l'achèvement de sa mission.

Et quelle mission ! L'Univers observable.