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Des artistes nippons se rebellent contre le Japon post-Fukushima. (De Tokyo) « On voulait pouvoir être fiers si on nous demandait : que faisiez-vous au moment de Fukushima ?

Des artistes nippons se rebellent contre le Japon post-Fukushima

», dit Ryuta Ushiro, « capitaine » des ChimPom, un collectif de six artistes trentenaires créé en 2004 à Tokyo-il. Une casquette de travers sur la tête, dans la petite galerie Snac de Koto, dans l’est de Tokyo, il lance : « L’art est mort, les gens sont des lâches. Personne ne dit rien. » ChimPom crée la polémique au Japon avec « Real times », une exposition choc sur le tremblement de terre du 11 mars et ses conséquences nucléaires en détournant une célèbre œuvre de Taro Okamoto.

Fukushima a fait rentrer le Japon dans la réalité Les ChimPom sont plus cités dans les pages faits divers et société que dans les chroniques artistiques. Choqués par ce procédé et furieux de ne pas avoir été prévenus, des survivants de l’explosion du 6 août 1945 avaient réussi à faire annuler l’exposition, et le groupe avait dû présenter des excuses publiques. « Mangez mes épinards »

Vivant à Tokyo, je dénonce ce gouvernement irresponsable. L’expert du gouvernement quitte la réunion publique sous les insultes des habitants (vidéo YouTube).

Vivant à Tokyo, je dénonce ce gouvernement irresponsable

Plus de quatre mois après le séisme de magnitude 9 et l’accident de la centrale nucléaire de Fukushima, la situation n’est pas maîtrisée, et elle apparaît même bien pire que prévu (certains experts l’annoncent pire que Tchernobyl). Je vis à Tokyo, depuis près d’un an, et la gestion de la catastrophe par le gouvernement japonais me révolte. Mais, comme la majorité des Japonais que je connais, je ne dis rien, parce que ça fait trop peur de penser à ça tous les jours.

C’est plus simple quand on ne sait pas. Cependant, un soir, j’ai vu cette vidéo. Il s’agit d’une réunion entre des habitants de Fukushima et un envoyé du gouvernement japonais, qui a eu lieu le 19 juillet. Pourquoi cette histoire d’urine ? « Pour que les gens se réveillent enfin » Le "bruit du crabe" : récit d'un "gitan" du nucléaire japonais. Montage figurant le drapeau du Japon avec un logo nucléaire en surimpression Avant que la catastrophe de Fukushima ne mette en lumière l’état alarmant des installations nucléaires japonaises, des intérimaires effectuaient des missions de courte durée dans les centrales en ignorant tout des risques liés à leur métier.

Le "bruit du crabe" : récit d'un "gitan" du nucléaire japonais

Takeshi Kawakami était l’un ces travailleurs, qu’on appelle familièrement les « gitans ». Sur son blog, Kawakami dénonce la corruption et la collusion entre le gouvernement et l’industrie nucléaire. Comme bon nombre de ses collègues, Takeshi Kawakami a gagné sa vie pendant près de trente ans en effectuant des missions courtes dans des centrales nucléaires. Pendant des années, il a réparé ou remplacé des pièces défectueuses dans les réacteurs nucléaires et exécuté des tâches dangereuses, avec le risque d’être exposé aux rayonnements radioactifs. Sur son blog, Kawakami met l’accent sur la centrale de Hamaoka en particulier. Comme un « gitan du nucléaire » L’air d’un astronaute. Ce qui se passe vraiment à la centrale nucléaire de Fukushima. Alors qu’un fort séisme de magnitude 6,8 s’est produit ce vendredi au large de la préfecture de Fukushima, la question reste posée : comment s’y retrouver, cinq mois après le séisme et le tsunami qui ont ravagé la centrale nucléaire japonaise ?

Ce qui se passe vraiment à la centrale nucléaire de Fukushima

L’opérateur Tepco publie chaque jour des dizaines d’informations sur l’avancée des travaux. Incompréhensibles pour le grand public. Faute de pouvoir enquêter sur le terrain, on est contraints de s’en tenir aux points de situation livrés par Tepco, et interprétés avec l’aide de Martial Jorel, directeur de la sûreté des réacteurs de l’Institut français de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN). De retour de Fukushima, où le silence et les mensonges tuent. Fleurs de cerisier à Tokyo (David Lee/Picasa) Depuis plusieurs semaines déjà, la catastrophe de Fukushima ne fait plus la une de l’actualité.

De retour de Fukushima, où le silence et les mensonges tuent

Pour l’immense majorité de nos concitoyens, la question est réglée et il va quasi de soi que Tepco, et Areva pour ce qui est du traitement des eaux polluées, maîtrisent parfaitement la situation. Les personnes qui devaient être évacuées l’ont été, le taux de radioactivité baisse et le Japon, vu de France, est prêt à faire redémarrer des centrales. Du reste, régulièrement, la presse, informée par les soins du lobby nucléaire français, indique que telle ou telle centrale va redémarrer. 94.23.16.204/criirad_telechargement_pdf/11_03_25_doe_ctbto.pdf. Accueil - ASN - Autorit? de S?ret? Nucl?aire. Surveillance de la radioactivit? de l'air en France - Donn?es du r?seau T?l?ray. Surveillance de la radioactivité de l'air en France - Données du réseau Téléray L’outil cartographique ci-dessous met à disposition du public les résultats de la surveillance radiologique du territoire français effectuée par l’IRSN.

Il diffuse les résultats des mesures de rayonnement gamma dans l’air ambiant, mesures transmises par les sondes du réseau Téléray. Les données sont mises à jour toutes les 4 heures.