background preloader

Géographie Humaine

Facebook Twitter

Manuel Castells •  The Networked City : Réseaux, espace, société. Manuel Castells a Illustration : Jérôme Chenal, « Vue sur Tokyo», Tokyo, 2003. L’objet de cet article est de traiter de la transition vers de nouvelles formes d’organisation économiques et culturelles, impliquant des transformations spatiales, et liées à un changement technologique profond, au cours des vingt dernières années. Je le ferai dans une perspective comparée et dans une dimension globale, car cette transformation est à la fois locale et globale. Au cours des deux dernières décennies, nous avons assisté à une transformation fondamentale des villes qui n’est pas seulement due à la technologie mais que l’on ne peut pas comprendre sans la révolution technologique au plan de l’information et des communications. En me fondant sur les travaux de recherches internationaux, j’étudierai quelle est la dynamique spatiale de la société en réseau.

Une nouvelle forme urbaine : la région métropolitaine. En règle générale, cette répartition s’opère de la façon suivante.

Urbanisme

Comment la France est devenue moche - Le monde bouge - Télérama. Echangeurs, lotissements, zones commerciales, alignements de ronds-points… Depuis les années 60, la ville s’est mise à dévorer la campagne. Une fatalité ? Non : le résultat de choix politiques et économiques. Historique illustré de ces métastases pé­riurbaines. Par Vincent Remy, Xavier de Jarcy Publié le 12 février 2010 à 23h00 Mis à jour le 11 septembre 2023 à 14h53 Partage LinkedIn Facebook X (ex Twitter) Envoyer par email Copier le lien Un gros bourg et des fermes perdues dans le bocage, des murs de granit, des toits d’ardoise, des tas de foin, des vaches… Et pour rejoindre Brest, à quelques kilomètres au sud, une bonne route départementale goudronnée.

Un hypermarché Leclerc s’installe au bout de la nouvelle voie express qui se cons­truit par tronçons entre Brest et Rennes. C’est à ce moment-là que ça s’est compliqué pour les parents de Jean-Marc. Les fermes voisines deviennent gîte rural ou centre équestre. L’empire du hangar L’homme le plus riche de France ?

Dubai - immobilier - crise

Mike Davis: Fear and Money in Dubai. New Left Review 41, September-October 2006 On the rim of the war zone, a new Mecca of conspicuous consumption and economic crime, under the iron rule of Sheikh al-Maktoum. Skyscrapers half a mile high, artificial archipelagoes, fantasy theme parks—and the indentured Asian labour force that sustains them. ‘As your jet starts its descent, you are glued to your window. The scene below is astonishing: a 24-square-mile archipelago of coral-coloured islands in the shape of an almost-finished puzzle of the world.

In the shallow green waters between continents, the sunken shapes of the Pyramids of Giza and the Roman Colosseum are clearly visible. ‘As the plane slowly banks toward the desert mainland, you gasp at the even more improbable vision ahead. ‘Your jellyfish-shaped hotel, the Hydropolis, is, in fact, exactly 66 feet below the surface of the sea. Fantasy levitated Welcome to a strange paradise. The biggest project, Dubailand, represents a vertiginous new stage in fantasy environments. Reporter's Notebook: Dubai. For many Americans, the only time they run into the words United Arab Emirates is during an online transaction when it appears just above United States in the drop-down country menu. But once you visit Dubai -- the shiniest and newest sliver of this tiny Middle Eastern country -- you'll realize rather quickly that it will be a city and a country we will all soon become familiar with in one way or another.

You can see it as you begin nearing Dubai in the air -- either from the downward-pointing cameras that Air Emirates allows its passengers to sneak peeks from or the old-fashioned windows. From the minute you set foot on the tarmac, it becomes clear that the skeletal objects you saw dotting the landscape are massive cranes for construction. The entire city is growing -- in every direction, from condominium and apartment high-rises to hotels to beach villas to planned communities on manmade islands so big they are visible with the naked eye from space.

Come One, Come All. Dubai. La R forme des Collectivit s Territoriales : R flexions et quest. En cette période d’élections régionales, on parle un peu des programmes, beaucoup des rapports de force nationaux et pas du tout de la réforme prévue pour 2014. « De quoi s’agit-il ? » « Réformant en profondeur l’architecture institutionnelle locale, ce texte, tout en maintenant l’existence de la région et du département, prévoit le remplacement des conseillers généraux et des conseillers régionaux par un nouveau type d’élu local : le conseiller territorial. Ce conseiller territorial siégera dans l’instance délibérante du département et dans celle de conseillers territoriaux seront élus à l’échelon cantonal par un scrutin uninominal à un tour, mais 20% des sièges seront répartis à la proportionnelle. Le projet prévoit des dispositions visant au renforcement et à la simplification de l’intercommunalité avec pour objectif de voir l’ensemble du territoire couvert par des structures intercommunales à l’horizon de 2014.

Un nouveau dispositif permettra une fusion plus simple des communes. « La guerre de l’eau… » à la source des tensions. L’eau comme un miroir des sociétés, c’est le prisme de cette Thema d’Arte, intitulée La guerre de l’eau n’aura pas lieu , composée de deux documentaires coécrits par Vassili Silovic et Sylvie Briet (ancienne journaliste à Libération ) et diffusée à quelques jours de la Journée mondiale de l’eau (le 22 mars).

Le premier, À contre-courant , tente d’aller au-delà des idées toutes faites sur les «guerres de l’eau» à venir. Pour les auteurs, la problématique n’est pas tant le manque de ressources en quantité mais leur inégale répartition entre régions, communautés, riches et pauvres, ruraux et urbains. Plus que de conflits armés, l’«or bleu» est surtout source de tensions politiques, économiques et sociales et sa gestion un révélateur de l’état d’un pays et des relations entre ses habitants, en Espagne comme au Mali ou au Mexique. Le cas de Mexico est ainsi emblématique. Paru dans Libération du 16 mars 2010 A contre-courant suivi de La stratégie de la goutte d’eau Guillaume Launay. La guerre de l’eau n’aura pas lieu.

Géographie de la ville en guerre. Bienvenue sur le nouveau site de géographie consacré à l'analyse de "la ville en guerre" ! Le site "Géographie de la ville en guerre" est en cours de déplacement vers cette nouvelle plate-forme, offrant des contraintes techniques moins grandes. Les pages seront complétées progressivement, et l'ancienne plate-forme sera maintenue. En attendant, n'hésitez pas à consulter l'ancien site et le blog (plus actif) ! Pour compléter ce site, je mets en ligne un blog (depuis août 2008), qui cherche à apporter des compléments à tous les articles, diaporamas de conférence et autres documents proposés dans ce site.

Toujours consacré à la "géographie de la ville en guerre", il s'agit d'analyses courtes, qui ne sont pas liées à des normes de publication, et permettront de mettre en place un système de commentaires, afin de prendre en compte vos avis. La ville en guerre est une thématique encore peu abordée par la géographie, si ce n'est dans l'étude de cas particuliers. Bénédicte TRATNJEK. Compte rendu thématique. En France, les termes de « ghetto » et de « ghettoïsation » sont d’usage courant dans les discours politiques et médiatiques ; les chercheurs par contre sont beaucoup plus réservés et divisés.

Depuis 1993, Loïc Wacquant soutient que les grands ensembles dans les banlieues françaises n’ont rien à voir avec les ghettos des villes américaines. Il l’exprime avec une formule qui a connu un grand succès, en France et aux États-Unis : la « ceinture rouge » parisienne est très différente de la « ceinture noire » de Chicago. Dans la seconde, les services de l’État ont disparu et le quartier, livré à lui-même, devient une jungle urbaine. Dans la première, l’État-Providence est présent et il limiterait les dégâts. Pour Éric Maurin (2004), Le ghetto français existe bel et bien, mais dans un sens très large, incluant à la fois la ségrégation voulue (l’agrégation) et la ségrégation subie ou contrainte. Cet ouvrage a été publié en anglais en 2005.

Didier Lapeyronnie démontre dans Ghetto urbain. HISTOIRES DE TROTTOIRS - Actualité Lieux. "La conversation de Charles était plate comme un trottoir du rue", se moque Flaubert. Oui, à première vue, un trottoir : quoi de plus plat ? Gris et uniforme sous nos pieds, il va de soi. On a beau changer de trottoir, il est partout, semblable, en bas de chez nous… ou sur le trottoir d'en face. Les piétons le piétinent sans un regard. En France, le premier trottoir est posé quelques années seulement avant la prise de la Bastille.

A partir de 1781, les passants de la rue de l'Odéon peuvent déambuler tranquillement sur de minces pavés de grès soutenus par une bordure de pierre. Jusqu'alors la chaussée courait d'une maison à une autre, avec un ruisseau au milieu, voie unique charriant voitures, ordures, veau, vache, cochon, couvée… et piétons. Paris, qualifiée plus tard par Walter Benjamin de "capitale du XIXe siècle" devient haussmannienne et sert de modèle à l'Europe. Ultramoderne solitude Trottoir d'été Espace libre et commun, le trottoir devient donc populaire. City of glass. Le climat fragile de la modernité - La vie des idées. « On pourrait fixer le début de l’Anthropocène à la dernière partie du XVIIIe siècle : à ce moment-là, les analyses de l’air emprisonné dans les glaces polaires montrent le début de l’augmentation des concentrations mondiales de dioxyde de carbone et de méthane.

Cette date se trouve également coïncider avec l’invention par James Watt de la machine à vapeur en 1784 » [1]. Paul Crutzen aurait aussi bien pu indiquer une autre coïncidence, à vrai dire plus troublante : la publication, en 1780, des Époques de la nature de Buffon. Au moment précis où l’humanité devient une force géologique, Buffon explique que « la face entière de la Terre porte aujourd’hui l’empreinte de la puissance de l’homme ». Cette influence s’exerce même sur le climat : en gérant convenablement son environnement, l’humanité pourra « modifier les influences du climat qu’elle habite et en fixer pour ainsi dire la température au point qui lui convient » [2]. Cette vision nous semble problématique. Les climats industriels. Projet Yasuni, une idée (un peu) folle pour sauver la biodiversi. Contre la non-exploitation d’une réserve de pétrole en Amazonie, l’Equateur demande de l’argent aux pays les plus riches.

Vue aérienne de la rivière Napo, dans le parc Yasuni, en mai 2007 (Guillermo Granja/Reuters) (De Quito) A 300 kilomètres et quelques heures de pirogue de Quito, commencent l’Amazonie et le parc Yasuni, une des plus riches réserves naturelles de la planète, territoire protégé de communautés indiennes waorani. Mais la jungle est aussi assise sur une richesse plus concrète : 850 millions de barils de pétrole qui reposent -pour le moment- dans le sous-sol du parc.

L’avenir de cette partie de la forêt se joue à Quito en ce moment. A Quito, mais pas seulement... Le gouvernement équatorien n’a toujours pas touché à ce pactole, estimé à 7 milliards de dollars. Un élan écologiste surprenant pour une nation dont 20% des ressources dépendent du pétrole. Pour l’Equateur, pays en développement, le problème se pose forcément sous forme d’équation. Comment sortir de ce dilemme ?