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L'affaire Woerth-Bettencourt au jour le jour

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Jeudi 10 juin : les prémices. Mercredi 16 juin : l'affaire éclate. Les extraits d'enregistrements pirates de conversations entre Liliane Bettencourt et ses conseils dévoilés par Mediapart prouvent que la milliardaire est "sous l'emprise" de son entourage, a réagi Me Olivier Metzner, l'avocat de la fille de l'héritière de L'Oréal, Françoise Bettencourt-Meyers, mercredi 16 juin. "Je constate simplement que depuis des mois, on prétend que Liliane Bettencourt va fort bien et a toutes ses capacités : je crois que la lecture des informations diffusées par Mediapart démontre exactement l'inverse, que cette femme est sous emprise, sous l'emprise de ses proches, de ses conseillers et que cette situation n'est pas admissible", a déclaré Me Olivier Metzner, saisissant au rebond ce nouvel épisode dans l'affaire Bettencourt, à quelques jours de l'ouverture du procès de l'artiste François-Marie Banier.

Fragilité psychologique Une analyse que partage Mediapart. Une enquête pour "atteinte à la vie privée" Passe d'armes entre les avocats Immixtions de l'Elysée. Jeudi 17 juin : deuxième salve de Médiapart. Mediapart a publié jeudi 17 juin des extraits des conversations entre Liliane Bettencourt et ses conseils, transmis à la police, suscitant des interrogations sur le rôle joué par le ministre du Travail Eric Woerth et son épouse auprès de la milliardaire Ainsi, dans l'un de ces extraits, le gestionnaire de fortune de Liliane Bettencourt, Patrick de Maistre, évoque l'implication d'Eric Woerth, alors ministre du Budget, dans un dossier concernant la construction d'un auditorium "André Bettencourt", du nom du mari défunt de l'héritière de L'Oréal.

"On lui donnera de l'argent" "Ils ont obtenu un bâtiment de l'Hôtel de la Monnaie (...) Et ça, c'est mon ami Eric Woerth dont la femme travaille pour nous, qui s'en est occupé. Et maintenant, il faut faire des travaux pour faire un auditorium (...) Là, vous vous engagez pour donner au maximum 10 millions (...) Interrogé à ce sujet sur RTL, Eric Woerth a démenti avoir reçu de l'argent.

(Nouvelobs.com avec AFP) Lundi 21 juin : L'épouse d'Eric Woerth ne gèrera plus la fortune Bettencourt. L'épouse d'Eric Woerth va démissionner "dans les prochains jours" de la société qui gère une partie de la fortune de Liliane Bettencourt, l'héritière milliardaire de L'Oréal, a annoncé lundi 21 juin le ministre du Travail à quelques journalistes. Le ministre a précisé que le départ de Florence Woerth de la société aura lieu d'ici le début du procès qui oppose la fille de la milliardaire, Françoise Bettencourt-Meyers, à l'artiste François-Marie Banier, censé débuter le 1er juillet. "C'est en cours", a également indiqué l'entourage du ministre à propos de la démission.

Accusations de "conflits d'intérêts" Des enregistrements pirates révélés la semaine dernière par la presse suggèrent de possibles fraudes fiscales dans la gestion de la fortune de Liliane Bettencourt, ce qui a valu à Eric Woerth depuis trois jours des accusations de "conflit d'intérêts". Le ministre a de nouveau démenti toute implication dans cette affaire. "Je suis combatif. (Nouvelobs.com) Lundi 21 juin : Liliane Bettencourt régularise ses avoirs à l'étranger. La milliardaire Liliane Bettencourt a annoncé lundi 21 juin la régularisation fiscale de l'ensemble de ses avoirs "qui seraient encore aujourd'hui à l'étranger", dans un communiqué transmis à l'AFP. "J'ai décidé de faire procéder à la régularisation de l'ensemble des avoirs familiaux qui seraient encore aujourd'hui à l'étranger, en collaboration avec l'administration fiscale française", indique dans ce texte l'héritière de L'Oréal.

"Il s'agit notamment du compte ancien que nous possédions en Suisse et (que) j'ai transféré sur un contrat d'assurance-vie au bénéfice de l'un de mes petits-fils", ajoute-t-elle. Deux comptes non déclarés, selon Mediapart "Je suis ainsi l'une des premières contributrices privées à l'impôt sur le revenu. Sur les dix dernières années, mes collaborateurs ont établi, à ma demande, que j'avais versé 400 millions d'euros aux services de l'administration fiscale au titre de l'impôt sur le revenu, de l'impôt sur la fortune et de la CSG-CRDS", précise-t-elle.

23 juin : quand Eric Woerth décernait la Légion d'honneur à Patrice de Maistre. Eric Woerth, alors encore ministre du Budget, a remis, l'an dernier, la Légion d'honneur à Patrice de Maistre, le gérant de la fortune de Liliane Bettencourt. L'information, exhumée des oubliettes par Le Nouvel Observateur daté du jeudi 24 juin, ne va pas faciliter la tâche de l'actuel ministre du Travail qui n'a eu de cesse, ces derniers jours, de prendre ses distances avec l'entourage de l'héritière de L'Oréal, et en particulier avec Patrice de Maistre, pour lequel travaille son épouse, afin de couper court aux accusations de conflit d'intérêts.

Car depuis que l'on sait, grâce aux enregistrements réalisés clandestinement par le maître d'hôtel de la milliardaire, qu'il y a eu de possibles malversations et fraudes fiscales commises dans la gestion de la fortune de Liliane Bettencourt, mieux vaut ne pas se montrer trop proche de Patrice de Maistre. Contacté par le Nouvel Observateur, le cabinet d'Eric Woerth reconnaît qu'"il a remis la décoration à Maistre, mais ne l'a pas proposée".

25 juin : Eric Woerth confirme avoir été prévenu en 2009. Eric Woerth s'est expliqué dans la soirée du vendredi 25 juin au sujet des soupçons de fraudes fiscales liées au dossier Bettencourt. Le ministre a indiqué avoir lui-même autorisé, en 2009, un contrôle fiscal de l'artiste François-Marie Banier. Eric Woerth réagissait aux révélations selon lesquelles le fisc était prévenu à cette époque de possibles fraudes fiscales liées au dossier Bettencourt.

Eric Woerth n'a pas indiqué pourquoi le contrôle fiscal n'a pas visé également Liliane Bettencourt. François-Marie Banier est accusé d'abus de faiblesse de la milliardaire Liliane Bettencourt. Il doit comparaître du 1er au 6 juillet devant le tribunal correctionnel de Nanterre pour des centaines de millions d'euros de dons que lui a consentis l'héritière de L'Oréal, dans les années 1990 et 2000. "Eric Woerth (...) souligne que c'est sous son autorité qu'a été lancé un contrôle fiscal sur Monsieur Banier", selon un communiqué du ministère du Travail. "Rien n'a été occulté" (Nouvelobs.com avec AFP) 25 juin : le parquet avait alerté le fisc dès 2009. Le procureur de la République, Philippe Courroye, a déclaré vendredi 25 juin que le parquet de Nanterre avait alerté le fisc en janvier 2009 sur de possibles fraudes fiscales de la milliardaire Liliane Bettencourt.

"L'administration fiscale avait été prévenue le 9 janvier 2009 du fait que ce dossier était susceptible de mettre en évidence des éléments de fraude fiscale", a dit Philippe Courroye en précisant que cette démarche avait été réalisée "conformément à l'article L101" du livre des procédures fiscales. "L'administration a eu connaissance de l'ensemble des pièces du dossier.

Rien n'a été occulté", a précisé le procureur en ajoutant que le parquet ne pouvait décider seul de se saisir d'un fait de fraude fiscale. L'île d'Arros au coeur du dossier L'hebdomadaire Marianne, dans un article daté du 26 juin, a accusé le parquet de Nanterre d'avoir "préféré fermer les yeux" sur ces possibles fraudes en n'alertant pas le fisc. 78 millions en Suisse (Nouvelobs.com avec AFP) 29 juin : Dans l'Oise, le parti de poche d'Eric Woerth. Par arrêt du 4 juillet 2013 de la cour d’appel de Versailles, nous avons été contraints de retirer de notre site tous les articles citant les enregistrements Bettencourt, sous peine de 10 000 euros par infraction constatée et par jour de retard.

Nous avons contesté cette décision devant la cour de cassation. Ci-dessous un extrait du jugement de Versailles: La cour, Statuant publiquement, par arrêt CONTRADICTOIRE et en dernier ressort, INFIRME 1 'ordonnance rendue le 1 «juillet 2010 par le juge des référés du tribunal de grande instance de PARIS, sauf en ce qui concerne le rejet des moyens de nullité et des exceptions de procédure ; REJETTE la demande de sursis à statuer, REJETTE la demande de nullité présentée en cause d'appel, STATUANT à nouveau, CONDAMNE in solidum la société MEDIAPART, Edwy PLENEL, Fabrice ARFI et Fabrice LHOMME à verser à Patrice DE MAISTRE la somme de 1.000 euros à titre de provision à valoir sur la réparation de son préjudice moral; 30 juin : Baroin saisit l'Inspection générale des finances. Le ministre du Budget, François Baroin, a annoncé mercredi 29 juin lors du journal de 20h de France 2 sa décision de saisir l'Inspection générale des finances qui mènera une enquête sur l'affaire Woerth/Bettencourt.

Il s'agit de "tout mettre sur la place publique", a ajouté François Baroin, en expliquant que le rapport de l'Inspection générale des finances devrait être disponible "dans une dizaine de jours". L'ex-ministre du Budget, Eric Woerth, est accusé de conflit d'intérêts alors que des enregistrements pirates font apparaître des liens troubles entre l'héritière de l'Oréal, Liliane Bettencourt, et le couple Woerth, l'épouse du ministre ayant travaillé pour une entreprise gérant la fortune de la milliardaire.

Ce rapport de l'IGF sera à "la disposition d'une éventuelle commission d'enquête parlementaire", a ajouté François Baroin. Vers une commission d'enquête ? Environ 70 inspecteurs composent ce service, dont le chef actuel est Jean Bassères. (Nouvelobs.com) 30 juin : Bettencourt a signé un chèque à l’association de soutien à l’action de Woerth. Depuis la divulgation des écoutes clandestines réalisées par le maître d’hôtel de Liliane Bettencourt, de nombreuses interrogations s’étaient levées autour de trois versements effectuées par la milliardaire à trois personnes, "Eric Woerth", "Valérie Pécresse" et "Nicolas Sarkozy", citées dans les conversations du 4 mars 2010. Le gestionnaire de la fortune de Liliane Bettencourt a donné des explications parfois contradictoires, et les intéressés n’avaient à ce jour pas apporté d’éclaircissements.

Le Nouvel Observateur révèle dans son édition de jeudi ("Bettencourtgate, la main de l’Elysée", par AC et MFE) que Patrice de Maistre - dont l’avocat est également chargé depuis peu de régulariser les "oublis" fiscaux de Mme Bettencourt - a retrouvé trace non pas de trois, mais de quatre chèques. Le premier est établi à l’ordre de l’Association de soutien à Valérie Pécresse, - montant, 4600 euros - en ce printemps 2010. Selon Patrice de Maistre, Il n’a pas été débité. (Nouvelobs.com) 1er juillet : Quand Eric Woerth dînait avec Liliane Bettencourt. 1er juillet - L'Élysée a recommandé son avocat à Liliane Bettencourt. Selon les enregistrements réalisés clandestinement par l'ancien maître d'hôtel de Liliane Bettencourt, la présidence de la République aurait recommandé en 2009 à l'entourage de la milliardaire le choix d'un avocat, en raison de ses relations personnelles avec le procureur de Nanterre, Philippe Courroye.

Cet avocat, Me Paul Lombard, a effectivement représenté la milliardaire durant huit mois, de février à octobre 2009, et s'est efforcé, au nom de sa cliente, d'empêcher les poursuites pour "abus de faiblesse" engagées contre le photographe François-Marie Banier par sa fille, Françoise Bettencourt Meyers. Dans une conversation enregistrée le 29 octobre 2009, l'homme de confiance de Mme Bettencourt, Patrice de Maistre, explique avoir recruté Me Lombard "pour établir le contact avec le magistrat" et précise : "On l'a pris parce que l'Élysée m'avait dit qu'il avait un très bon contact avec le procureur, ce qui était vrai. " M. de Maistre ajoute : "On l'a utilisé. " Conflits d'intérêts. 2 juillet : L'ex-comptable de Bettencourt retirait 50.000 euros par semaine.

6 juillet : L'ex-comptable de Bettencourt pointe du doigt Woerth et Sarkozy. L'ex-comptable de Liliane Bettencourt a "dit à la police" qu'une somme de 150.000 euros en liquide avait été versée à Eric Woerth pour financer la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007, a indiqué mardi 6 juillet son avocat, Me Antoine Gillot. Claire T., qui a travaillé pendant 12 ans au service de l'héritière de L'Oréal avant de quitter son poste en novembre 2008, a été entendue lundi au siège de la Brigade de répression de la délinquance économique (BRDP) dans le cadre de l'enquête préliminaire sur les enregistrements clandestins.

"Elle a été entendue pendant plusieurs heures lundi au siège de la BRDP. Mais cela n'a apparemment pas suffi, car les enquêteurs l'ont rappelé dans la soirée et sont revenus l'interroger à son domicile", a raconté Me Gillot. En espèces "A l'époque, elle a refusé car elle n'avait qu'un accréditif de 50.000 euros à la banque. "Ce n'est pas elle qui a remis cette somme à Eric Woerth. Enveloppe "Pas de trace écrite" Bettencourt "arrosait large" 7 juillet : La police confirme le retrait de 50.000 euros. 8 juillet (suite) : Des politiques "ont reçu de l'argent", assure l'ex-comptable de Bettencourt. Après les rétractations partielles, mercredi 7 juillet, devant les enquêteurs, de Claire Thibout, l'ex-comptable de Liliane Bettencourt, qui avait accusé Patrice de Maistre, gestionnaire de fortune de l'héritière, d'avoir remis à Eric Woerth 150.000 euros pour financer la campagne de Nicolas Sarkozy, la majorité a pu penser que le vent tournait enfin en sa faveur.

"La vérité est rétablie", s'est notamment réjoui jeudi 8 juillet auprès de l'AFP le secrétaire général de l'Elysée Claude Guéant. Mais Le Monde, qui a révélé ces rétractations, va plus loin, et publie jeudi, sur son site, davantage de détails sur l'audition de mercredi, qui a eu lieu dans le Gard, où l'ex-comptable s'était réfugiée. De quoi inquiéter l'UMP. "Des enveloppes d'espèces" Claire Thibout conteste tout d'abord la façon dont le site Mediapart a rapporté ses propos. "L'article de Mediapart me fait dire que j'aurais déclaré quelque chose concernant la campagne électorale de M. Balladur. Visites d'hommes politiques. 9 juillet : L'ancienne secrétaire d'André Bettencourt confirme les dires de l'ex-comptable. 9 juillet : Les «carnets Bettencourt» enfin révélés dans Marianne.

14 juillet : Eric Woerth réfute avoir «bradé» l'hippodrome de Compiègne. 3 septembre : La justice saisie contre la vente de Compiègne agréée par Woerth. 17 juillet : L'ex-comptable s'est partiellement rétractée mercredi soir devant les enquêteurs. 22 juillet : Patrice de Maistre avait un compte en Suisse. Patrice de Maistre, le gestionnaire de fortune de Liliane Bettencourt, est un évadé fiscal. Le Point est en mesure de révéler que son nom figure dans les fameux fichiers suisses de HSBC, détenus depuis 2009 par la justice et le fisc français. C'est grâce à cette liste qu'Éric Woerth, ministre du Budget, avait pu annoncer en août 2009 : "Nous avons récupéré les noms de 3.000 contribuables détenteurs de comptes dans les banques suisses.

" Avant de tomber entre les mains des Français, ce "butin" avait été dérobé à la banque HSBC par l'un de ses informaticiens, Hervé Falciani. Éric Woerth savait-il que le nom de Patrice de Maistre, qui a embauché son épouse Florence pour gérer la fortune de Liliane Bettencourt, figurait dans la liste d'Hervé Falciani ? Selon nos informations, le compte de Patrice de Maistre à HSBC est vide et inactif depuis 1997. C'est pour cette raison, et parce que les faits sont prescrits, que le fisc n'aurait donné aucune suite à cette découverte.

24 juillet : L'agenda qui accuse Woerth et Maistre. Du même auteur Dans son édition de ce samedi 24 juillet, Marianne publie un fac-similé de l’agenda 2007 de Claire Thibout, l’ex-comptable de Liliane Bettencourt. Première surprise : à la date du 18 janvier 2007, 13h30, elle a inscrit : « Patrice de Maistre, RV Mme Bettencourt », suivi d’une flèche indiquant sur la page de droite : « pour donner enveloppe qui donnera à Patrice ».

Claire Thibout affirme que, ce jour-là, elle a remis une enveloppe contenant 50.000 euros en liquide. Mais deuxième surprise, à laquelle Marianne n’a pas tout de suite prêté attention : à la date du vendredi 19 janvier, 8h30, elle a inscrit : « Patrice et trésorier ». Or, dans l’agenda 2007 de Patrice de Maistre, saisi par les policiers de la brigade financière, le gestionnaire de fortune de Liliane Bettencourt a noté, le même jour à la même heure, un rendez-vous avec Eric Woerth «au café». Le fameux rendez-vous du 19 janvier 2007 : « Patrice et trésorier » 27 juillet : Un projet de donation de Bettencourt à Claire Thibout. 30 juillet : Affaire Woerth, un bien petit monde... 4 août : Woerth serait intervenu pour alléger un redressement fiscal sur la succession du sculpteur César.

13 août : Une nouvelle Légion d'honneur suspecte pour Eric Woerth ? 20 août : Un conseiller d'Eric Woerth touché par un conflit d'intérêt ? 28 septembre : Sérigny, conseiller de Woerth, administrateur de sociétés off-shore ? 25 août : Sarkozy à l'origine de la Légion d'honneur de Patrice de Maistre. 29 août : Nouveau front judiciaire dans l'affaire Woerth.

30 août : Comment la maison Bettencourt a manoeuvré au sommet de l'Etat. 31 août : Eric Woerth serait bien intervenu en faveur de Patrice de Maistre. 2 septembre : Sarkozy serait cité dans les carnets de Banier. 2 septembre : Woerth reconnaît avoir demandé la Légion d'honneur pour Patrice de Maistre. 4 septembre : Maistre a écrit deux lettres de remerciement à Woerth.

6 septembre : L'enquête policière semble contredire Eric Woerth. 7 septembre : La Suisse enquête à son tour sur l'affaire Bettencourt. 8 septembre : L'ancienne secrétaire de Liliane Bettencourt accable François-Marie Banier. 9 septembre : Perquisitions à l'UMP. 10 septembre : Eric Woerth est intervenu dans le dossier fiscal d'un casinotier. 10 septembre : Parmi les cadeaux de Bettencourt à Banier : Picasso, Munch, Matisse... 11 septembre : Banier serait l'auteur du «petit mot» pour Sarkozy. 11 septembre : Affaire Bettencourt : une plainte déposée et le conseiller pénal de MAM viré. 13 septembre : "Le Monde" va déposer une plainte contre X pour violation du secret des sources. 14 septembre : La Commission nationale de contrôle des interceptions de sécurité dément avoir été saisie. 28 septembre : Des documents saisis chez l'ex-collaborateur de MAM. 13 septembre : Françoise Meyers-Bettencourt désigne un expert pour examiner sa mère.

23 septembre : La Suisse n'a transmis aucune pièce à Courroye. 23 septembre : Le médecin reconnait avoir détruit des documents sur Liliane Bettencourt. 27 septembre : plus rien ne s'oppose à l'enquête de Prévost-Desprez. 28 septembre : Courroye écarte la saisine d'un juge d'instruction. 28 septembre : MAM ne veut pas intervenir dans la procédure. 30 septembre : "Révélations", 18 infos sur Liliane Bettencourt. 2 octobre : Fraude Madoff/ Bettencourt a perdu 22 millions d'euros. 4 octobre : Liliane Bettencourt avait un aide mémoire pour répondre aux questions de la police. 7 octobre : Liliane Bettencourt voulait bien donner l'île d'Arros à Banier. 9 octobre : Le majordome "ne pouvait pas rester sans rien faire" - Politique. 10 octobre : La milliardaire envisage de poursuivre pour harcèlement sa fille.

15 octobre : Courroye n'entend toujours pas satisfaire Prévost-Desprez. 20 octobre : Liliane Bettencourt a bien porté plainte contre sa fille pour "violences morales" 22 octobre : Le Pr Brücker renonce à être le mandataire protecteur de Liliane Bettencourt. 22 octobre : L'ex-comptable accuse Banier d'avoir voulu l'acheter. 25 octobre : un journaliste du Monde s'est fait voler son ordinateur. 26 octobre : le parquet général de Versailles demande une information judiciaire. 27 octobre : Claire Thibout serait visée par un contrôle fisc. 29 octobre : Courroye ouvre une information judiciaire. 4 novembre : des journalistes de Mediapart auraient été "géolocalisés" lors de leurs enquêtes.

8 novembre : un témoin parle à nouveau de Sarkozy. 17 novembre : une mise sous tutelle de Liliane Bettencourt se rapproche. 17 novembre : la Cour de Cassation transfère à Bordeaux tous les dossiers Bettencourt. 19 novembre : David Sénat assigne Brice Hortefeux. 6 décembre : Françoise Bettencourt-Meyers abandonne toutes les poursuites judiciaires - Politique. 22 octobre : Courroye accuse Prévost-Desprez de "violation du secret professionnel" 20 octobre : Perquisition chez le Pr Brücker. 2 septembre : Accord secret entre Claire Thibout et la fille Bettencourt ? Mardi 16 novembre - Hippodrome de Compiègne : la CJR est saisie du cas d'Eric Woerth. 8 juillet : L'ex-comptable s'est partiellement rétractée mercredi soir devant les enquêteurs. 25 juin : François-Marie Banier à l'œil du fisc. Lundi 21 juin : Mediapart publie des extraits sonores des enregistrements pirates.