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Ninon

Concilier vie de famille et travail, un défi pour les femmes. De l'aménagement des congés parentaux à la progression de la flexibilité horaire, des progrès ont été réalisés pour aider les employés à combiner travail et responsabilités familiales. Mais l'équilibre entre sphère professionnelle et sphère privée est-il pour autant de mise pour les parents actifs ? Hommes et femmes sont-ils égaux face aux difficultés à combiner ces deux aspects?

Pour de nombreux employés sur le marché du travail, conjuguer la vie de parents à des obligations professionnelles est une réalité vécue au quotidien. Alors que par le passé, une évolution socio-économique était prioritairement accessible aux hommes, les femmes actives d’aujourd’hui aspirent à suivre une carrière au même titre ; elles restent cependant globalement plus confrontées à la problématique d’ajuster les exigences liées à leurs carrières à celles de leurs responsabilités familiales que les hommes. Une méthodologie complète est disponible à la fin de cet article. Méthodologie. Trois femmes salariées sur quatre sont victimes de sexisme au travail - Basta!

« Je me demande comment elle est arrivée à ce niveau de poste ; elle a dû coucher », « Elle n’aura pas d’augmentation ; elle a un conjoint. Ce qu’on lui donne est bien suffisant », « Elle ne sait pas faire grand-chose à part se vernir les ongles »... Ces remarques ont toutes été entendues en 2016 dans des entreprises françaises. Elles sont extraites d’une enquête menée par le conseil supérieur à l’égalité professionnelle auprès de 10 000 salariés (52% de femmes et 48% d’hommes) non cadres au sein de plusieurs grandes entreprises : Air France, BNP Paribas, Casino, Orange, Solvay, Suez Environnement, Total et Véolia [1]. Résultat ? 74% des salariées interrogées sont régulièrement confrontées à des attitudes ou des décisions sexistes dans le cadre de leur travail. Sexisme à tous les étages « Vous devriez faire plus de sport pour perdre du poids, vous seriez beaucoup plus jolie et agréable à regarder. » « Et ben dis-donc, il a l’air content le client !

Nolwenn Weiler Photo : CC Keoni Cabral. Plafond de verre : l'absence de femmes aux postes de direction. Définition et origine du plafond de verre La métaphore du plafond de verre vient de l’anglais glass ceiling. Théorisé dès les années 1970 aux États-Unis, le plafond de verre désigne une réalité hiérarchique au sein des entreprises. À savoir, l’accessibilité limitée aux plus hauts postes d’une organisation à certaines catégories de personnes. En première ligne de ce constat, les femmes et les minorités. Si le plafond de verre est identifié dans les années 70, les dernières données chiffrées recueillies par BPI France en décembre 2022 illustrent une triste réalité : Les femmes représentent 49 % de la population active française. La conclusion est limpide, plus l’entreprise est importante, moins une femme n’a de chance de la diriger. À lire sur ce sujet, Ces femmes coachs déterminées à briser le plafond de verre ou Les femmes bloquées dans leur carrière par le plancher collant.

Comment se manifeste le plafond de verre ? Voici quelques chiffres illustrant les différences de genre. Etude sur le sexisme au travail : Pour plus de 8 femmes sur 10, le sexisme au travail est une réalité. Pour dire « stop » au sexisme ordinaire en entreprise, le collectif #StOpE regroupant plus de 110 entreprises poursuit sa mobilisation et dévoile les résultats d’une étude. En France aujourd’hui, le sexisme dit « ordinaire » sévit dans toutes les entreprises, quelle que soit leur taille, quel que soit le secteur. Ces actes, propos, comportements, qui souvent se manifestent de façon involontaire ou insidieuse, excluent, infériorisent et disqualifient celles et ceux qui les subissent dans leur quotidien au travail. Depuis sa création en 2018, 114 organisations ont rejoint l’initiative #StOpE, Stop au Sexisme dit « Ordinaire » en Entreprise, placée aujourd’hui, sous le Haut Patronage d’Élisabeth Moreno, Ministre déléguée auprès du Premier ministre, chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes, de la Diversité et de l’Égalité des chances.

Les principaux enseignements Mesurer pour progresser : les prochaines étapes Sexisme au travail envers les femmes : des manifestations multiples. Les stéréotypes liés au genre en milieu professionnel (2023) Tout travail présente des difficultés quel que soit le genre de l’employé. Cependant, le genre peut être la cause de difficultés, en particulier pour qui choisit un secteur dans lequel le genre opposé est surreprésenté. Penchons-nous sur les problèmes rencontrés. Selon les participants, les difficultés auxquelles une femme peut être confrontée dans des secteurs à prédominance masculine comprennent : Les difficultés liées à la force physiqueUne augmentation du stress et de l’anxiétéL’intimidation et la violence fondée sur le genreUn manque de possibilités d’évolutionDes discriminations fondées sur la grossesse et la maternitéUn manque de respect de la part des collèguesDes stéréotypes concernant la capacité à dirigerL’isolement et le manque de soutienUne absence d’augmentation et de possibilité de promotion L’une des difficultés les plus manifestes que les femmes peuvent rencontrer dans un métier à prédominance masculine concerne la force physique.

Les points forts des femmes au travail : Femme & Travail : Découvrez les femmes qui font l'ANRH - ANRH. Nadine : J’ai de nombreuses fois senti que le fait d’être une femme me « pénalisait ». Un jour, à l’époque où j’étais cheffe de rang, un homme s’est installé dans la zone que je servais. Mon patron est alors venu me demander de ne pas le servir, car j’étais une femme, noire qui plus est, et que cela ne convenait pas au client. Marie-José : Plus jeune, j’ai travaillé dans un magasin où le patron ne supportait pas avoir des femmes dans son équipe. Il nous répétait chaque jour que notre place était à la maison, auprès de nos enfants, et non au travail.

Je l’ai toujours recadré, et ai été licenciée. Annie : Ce que je retiens, de manière paradoxale, c’est plutôt l’inverse. Carole : Il y a peu de temps, nous avons reçu l’appel d’une personne demandant à s’adresser à la direction. Cathy : J’ai beaucoup ressenti, plus jeune, que les postes à haute responsabilité étaient réservés aux hommes. Stéréotypes : les femmes et le travail. Dans le cadre de mon cours en gestion des ressources humaines, nous nous intéressons plus particulièrement aux femmes, ou comment ces dernières sont victimes de stéréotypes dans leurs milieux du travail. Petit rappel : les stéréotypes sont des clichés, des opinions toutes faites, visant un ensemble de personnes présentant de mêmes caractéristiques.

Il s’agit de quelque chose de pernicieux et de dangereux, car on cherche rarement à aller au-delà de l’image populaire véhiculée – qui soit dit en passant, est très souvent dégradante. Le manuel Gestion de la rémunération, de Sylvie St-Onge, énumère certains des stéréotypes les plus influents dans le monde du travail en ce qui a trait aux femmes. Attachez votre tuque, c’est plus que révoltant! Stéréotype #1 : Les femmes seraient plus engagées envers leurs tâches domestiques et familiales qu’envers leur employeur.

Les femmes se verraient ainsi refuser des promotions ou des formations par manque d’intérêt envers leur profession. Stéréotypes sexistes dans la vie professionnelle : comment les combattre ? Les stéréotypes de genre sont des caricatures fondées sur le sexe. Ils incarnent ce que c’est que d’être une « vraie fille » ou un « vrai garçon ». Ainsi, un garçon ne joue pas à la poupée, aime le sport et excelle en mathématiques avant de devenir un grand ingénieur. Une fille aime la littérature, les enfants, et privilégiera sa famille au détriment de sa carrière. Or ces normes sociales sont arbitraires et n’ont rien de biologiques. Aujourd’hui, les pilules roses et bleues ne passent plus. Pourquoi ? Tout simplement car ces stéréotypes sexistes entretiennent un véritable fléau sociétal : les inégalités hommes-femmes. Heureusement, ces croyances limitantes reculent lentement. Qui sait, peut-être que dans 20 ans, il y aura autant voire plus de femmes ingénieures, que les hommes ne craindront plus de s’orienter vers la petite enfance, et qu’enfin, chacun sera tout simplement libre de suivre ses aspirations professionnelles profondes… Nous, on y croit !

Tout d’abord, un peu d’Histoire !