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Mouvement Droit & littérature

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Francois_Michaut.pdf. Lettres et lois: le droit au miroir ... Droit et littérature : actualités. Droit et littérature : actualités [mercredi 24 février 2010 - 12:00] Initié aux Etats-Unis dans les années 70, le courant Law and Literature prend aujourd’hui de l’ampleur sur le continent européen renouvelant à la fois les études littéraires et la philosophie du droit. Dans le sillage des travaux de François Ost publiés chez Odile Jacob, Raconter la loi (2004) et Sade et la loi (2006), le mouvement « Droit et Littérature » propose une lecture fictionnelle du droit révélant les accointances étroites entre ces deux mondes pétris d’imaginaire. A la croisée des discours littéraire et juridique se situe donc la fiction au point que Bernard Edelman ait pu parler de « fabulation juridique » pour pointer cette narrativité du droit (cf. son ouvrage roboratif : Quand les juristes inventent le réel. La fabulation juridique, Hermman, Paris, 2007).

Depuis quelques années, le mouvement se développe en France à travers de nombreux ouvrages, articles, colloques, etc. Voir le programme. La droit au miroir de la littérature, par François Ost. Séance du lundi 23 juin 2008 1. La plume et le glaive des liaisons dangereuses ? Sans doute d’aucuns considèrent-ils que le droit est exclusivement affaire de juristes – qu’il relève d’une manière de management normatif dont seuls les clercs possèdent les formules et que toute intrusion des profanes dans ce champ du droit dit « positif » n’est précisément que… littérature. Je crains bien que ceux-là ne s’intéresseront guère au dialogue auquel je voudrais les convier.

Loin d’apparaître comme une passion d’érudit ou un passe-temps humaniste pour juristes en quête d’un supplément de poésie, ce détour littéraire pourrait bien nous mener au cœur de la « fabrique du droit », pour emprunter cette fois le vocabulaire de Bruno Latour. Du reste, un important courant « Droit et Littérature » s’est développé aux États-unis, avec son cortège de revues, de colloques et d’enseignements universitaires.

Ce lien entre droit et littérature, il est possible de l’établir dans trois directions au moins. 2. Juger et punir chez Dostoïevski. Fictions juridiques. La fiction juridique est un «artifice de technique juridique (en principe réservé au législateur souverain), “mensonge de la loi” (et bienfait de celle-ci) consistant à “faire comme si”, à supposer un fait contraire à la réalité, en vue de produire un effet de droit» (Vocabulaire juridique, G. Cornu (sous la dir.), PUF, 8e éd., 2007, Quadriges). Mais il sera question ici d’autres fictions, oeuvres littéraires ou cinématrographiques qui ont une portée juridique, soit parce qu’elles traitent du monde du droit, soit parce qu’elles se prêtent à une analyse juridique.

Le courant Literature and Law est connu aux États-Unis, a fait quelques émules en France, ou dans les pays voisins. Depuis peu est apparu le projet “Droit et cinéma : regards croisés“, animé par Lionel Miniato, Agnès de Luget et Magalie Florès-Lonjou. La richesse de ce projet est rappelée ici. Ce projet s’approprie un nouvel objet d’étude. Imprimer ce billet Mots clefs : cinéma, interdisciplinarité, littérature, université. Colloq. internat., "Droit et littérature. Théories & pratiques", Vérité démocratique et spécificité romanesque. Rencontre Droit et Littérature - UFR Droit, Science Politique et Gestion - Université de La Rochelle. La tortueuse destinée juridique de Peter Pan « :: S.I.Lex :: Ne me demandez pas comment j’en suis arrivé là, mais j’ai récemment découvert que Peter Pan avait connu une bien étrange destinée juridique. Peter Pan fut créé d’abord en 1904 sous la forme d’une pièce de théâtre, puis d’un roman publié en 1911, par l’auteur écossais J.M.

Barrie. Celui-ci étant décédé en 1937, l’oeuvre aurait dû entrer dans le domaine public le 1er janvier 2008, en vertu de la règle qui veut que les droits patrimoniaux durent en principe tout au long de la vie de l’auteur plus soixante dix ans après sa mort. Mais Peter Pan n’est pas dans le domaine public et il se pourrait bien qu’il n’y entre jamais tout à fait, en raison d’une excentricité législative du Parlement anglais. Il s’avère en effet que J.M. Si l’histoire s’était arrêtée là, Peter Pan aurait tout de même fini par entrer dans le domaine public, mais un tour de passe-passe législatif est intervenu plus tard, qui a en quelque sorte "éternisé" le geste initial de J.M. Peter Pan et le copyright imaginaire… Fictions du droit et espace littéraire. 1Si l’on a tissé ces dernières années de multiples relations entre le droit et la littérature sous l’Ancien Régime1, on a assez peu considéré avec précision les rapports pouvant unir fictions légales et fictions littéraires.

La question, pourtant, paraît des plus pertinentes d’un point de vue méthodologique parce qu’elle se fonde sur les lieux où le savoir juridique sollicite explicitement l’imaginaire, dans des procédures répertoriées par la jurisprudence romaine, puis par les légistes des XVIe et XVIIe siècles. En privilégiant ces zones où la science juridique se rend elle-même perméable à des modes de raisonnement et des données qui ne reposent pas sur un référent réel, on se dote en quelque sorte d’une caution intrinsèque, apte à justifier les opérations de transposition effectuées d’un domaine à l’autre. 4C’est ce dernier point qui suscite méfiance et réticences de la part des glossateurs médiévaux. 5L’ensemble a pour mérite de fournir un condensé des données antérieures. . (...) “The Letter of the Law” Law Matters in Language and Literature. Hellenic Association for the Study of English (HASE) 8th International Conference “The Letter of the Law” Law Matters in Language and Literature Call for Papers In the last few decades, the intersections of literature, language and law constitute an expanding field of study across the disciplines of legal studies and the humanities.

The study of how literary modes figure in legal texts coincided with the study of literary texts that are concerned with law and justice, while the cultural and social spaces where law and language overlap have become increasingly important in attempts to forge new judicial tools. The conference is interested in exploring literature as a juridically-defined commodity and reassessing the impact of law on literary history, as the emergence of the modern concept of literature was determined by copyright laws and censorship. . · consent and dissent · conformity, subversion, transgression · authority, integrity and responsibility · lawlessness · human rights Students: €40.