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Droit et cinéma

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« Intime Conviction » : la fiction judiciaire devant la justice - Avocat. « Intime conviction ». C’est le nom d’un programme de la chaîne ARTE, diffusé à la fois à la télévision et sur le web, qui retrace la vie personnelle et judiciaire de Paul Villers, médecin légiste, accusé du meurtre de sa femme. Sauf que cette vie ressemble beaucoup à celle de Jean-Louis Muller, également médecin légiste, condamné deux fois pour le meurtre de sa femme et finalement acquitté en octobre dernier (lire notre article).

Fiction ou réalité, vrai ou faux, Dr Muller ou Dr Villers… Une réplique insupportable pour son avocat Eric Dupond-Moretti qui, avec l’appui de son confrère Jérémie Assous, ont assigné en référé la chaîne et la société de production pour que la diffusion du procès sur internet soit arrêtée immédiatement – à quelques jours du verdict fictif –, au nom du respect à la vie privée. La liste est longue. Eric Dupond-Moretti s’arrête. « Il y a cependant quelques divergences, quelques saloperies, sinon personne n’aurait regardé le programme. Real humans : qui sont les vrais humains.

Äkta Människor, véritablement humains en suédois, est le nom d’une série suédoise dont la deuxième saison vient de s’achever sur Arte. Traduit pour l’étranger par “Real humans”, elle a connu un succès phénoménal. Son pitch est simple : dans un futur proche, ressemblant à s’y méprendre au présent, le monde est transformé par une innovation technologique majeure : les “hubots”. Hubot est la contraction de humain et robot, autrement dit ce sont des androïdes, des robots à l’apparence parfaitement humaine.

Les hubots sont de parfaits travailleurs : ouvriers, domestiques, secrétaires, infirmières, coach sportifs, mais aussi prostitués. Dans la Suède de Real humans, les hubots sont partout et les hubots-marchés sont des commerces très lucratifs. Mais dans ce monde parfait où les hubots sont disciplinés, gentils et inoffensifs, quelque chose va s’emballer. Dans la série, la technologie des hubots porte un nom : le transhumanisme. Mais, à l’inverse, les hubots suscitent des craintes. Michael Kohlhaas, un homme de principe. Dans la fiche de présentation, le réalisateur, Arnaud des Pallières, rappelle deux choses essentielles pour comprendre son film, et la démarche titanesque qui en découle.

Premièrement, Michael Kohlhaas est tiré d’une nouvelle de Heinrich von Kleist, publiée en 1810, qui raconte l’histoire (vraie) d’un marchand qui se révolte contre l’ordre établi au XVIe siècle afin d’obtenir réparation et justice de la part d’un seigneur inique. Franz Kafka, dont c’était le livre préféré dans toute la littérature allemande, y aurait puisé le désir d’écrire ! Deuxièmement, le réalisateur précise avoir lu l’ouvrage à 25 ans et en avoir tout de suite tiré l’envie d’en faire un film ; un film qui se situerait dans le sillage d’Aguirre (Herzog), Les Sept Samouraïs(Kurosawa) et Andrei Roublev (Tarkovski).

On peut difficilement le contredire sur ce point, bien que Michael Kohlhaas soit une œuvre rare, et un grand film français – très loin des poncifs imbéciles du cinéma hexagonal. Article en accès libre. Cinéma : Argo : l'avocate française de l'Iran prépare sa procédure. INTERVIEW - Isabelle Coutant-Peyre a été mandatée par Téhéran pour trouver un moyen de contester le film oscarisé. L'Iran le juge en effet non conforme à l'histoire. Elle revient de Téhéran. Connue pour être l'épouse d'Ilich Ramirez Sanchez, dit Carlos, condamné en France pour des attentats meurtriers dans les années 1980, l'avocate Isabelle Coutant-Peyre s'est rendue au ministère de la Culture iranien pour rencontrer des responsables et se procurer les éléments dont elle a besoin pour son dossier. Son objectif: mener une procédure judiciaire au civil contre Argo , de Ben Affleck.

LE FIGARO. - Que reproche l'Iran à Argo? Isabelle COUTANT-PEYRE. - De donner une mauvaise image du pays. Qu'espère le gouvernement iranien? L'Iran ne cherche pas à ce qu'Argo soit interdit. Sur quels éléments comptez-vous vous appuyer? Il faut encore que je récupère tous les éléments concrets. » Argo: l'Iran envisage de porter plainte » L'oscar pour Argo: l'Iran dénonce un choix politique. Une lecture de Dexter (1. « Tu as des goûts morbides en matière d’amusement[1]. » Hugo Clémot, agrégé et docteur en philosophie, université Paris I, Phico/Execo, EA 3562 Les derniers mots de Dexter dans la saison 7 reviennent sur le rôle constitutif des règles que l’on se donne à soi-même pour définir qui l’on est : Nous nous donnons tous des règles à nous-mêmes. Ce sont ces règles qui nous aident à définir qui nous sommes.

Il n’est pas anodin qu’on fasse dire de telles choses sur la notion de règle à un personnage prénommé Dexter. Les spectateurs continueront-ils donc à apprécier le personnage de Dexter s’il cesse de suivre le Code et continue à tuer des innocents ? J’aimerais explorer ces enjeux en cherchant à rendre compte de ce que je trouve suffisamment important dans la série Dexter pour l’avoir suivie intégralement (c’est-à-dire aujourd’hui jusqu’à la fin de la saison 7). 1. 2. [l]e gangster est isolé et mélancolique, et peut donner l’impression qu’il est un sage de grande expérience.

Une lecture de Dexter (3. Hugo Clémot, agrégé et docteur en philosophie, université Paris I, Phico/Execo, EA 3562 J’ai cité plus haut la question effrayante posée par Susan Amper : « Si je m’identifie à un serial killer, qu’est-ce que cela dit de moi ? »[1] Or, il se trouve que c’est exactement la question posée par Deb à Dexter dans la dernière scène de l’épisode 4 de la saison 7. Alors que Dexter regarde, devant le portail du crématorium, une fumée blanche qui s’échappe de la cheminée, il est soudain éclairé par la lumière des phares d’une voiture.

Dexter s’avance vers la voiture et s’installe à côté du conducteur qui se révèle être sa sœur, Deb. Elle lui demande pourquoi il l’a fait venir. Il désigne la fumée blanche et explique que c’est le serial killer Speltzer. Quand il lui demande ce qu’elle ressent, elle se dit heureuse (« glad ») et demande à Dexter : « What does that make me ? C’est, à mon sens, un moment qui invite le spectateur à la réflexion. Dexter comme figure du réalisateur it agir à son insu.

Pourquoi obéir ?

Droit et cinéma Blogs. Hitchcock. Chabrol. Les clones dans la littérature et au cinéma. Rashomon. The social network. Affaire von Bülow. Philip K Dick adapté au cinéma. Economie et entreprise au cinéma. La famille au cinéma 2013. Alfred DREYFUS : mediatheque filmographie. Depuis 1899, l'affaire Dreyfus a fait l'objet de films qui se sont ajoutés aux nombreuses photos prises en général surtout au moment du procès de Rennes ou postérieurement bien qu'il existe un cliché de janvier 1895 sur lequel on voit la cour de l'École militaire et où l'on distingue, d'une façon floue, le moment de la dégradation du capitaine Dreyfus. Cette photo et d'autres clichés peu connus ont été exposés en 2006, à Aurillac puis à Mulhouse, dans une exposition conçue par Vincent Duclert et Brigitte Lépine, sous le titre L'affaire Dreyfus révélée. Photos et photographes dans l'événement. Au moment des faits L'opérateur Julius W. Orde a tourné quelques scènes à Rennes, pendant l'été 1899.

A ces 4 minutes d'images réelles, se sont ajoutées, dès 1899, les scènes reconstituées par Georges Méliès pour son film de onze minutes L'Affaire Dreyfus ; Méliès, cinéaste et dreyfusard s'est parfois inspiré de photographies. Première moitié du XXe siècle Après la seconde guerre mondiale Télévision. Crimes, faits divers, cinématographe et premiers interdits français en 1899 et 1909. 1Les crimes et criminels dans le cinéma de fiction furent abordés, en 1990, à Perpignan, au XIe Colloque Cinéma et Histoire, Histoire du cinéma, Les grandes affaires criminelles : faits historiques - cinéma et télévision, de l’Institut Jean Vigo, en collaboration avec l’I.N.A. et la Cinémathèque de Toulouse.

Les présentes pages, écrites dans la continuité du numéro inhérent des Cahiers de la Cinémathèque de 1993, Les Grandes affaires criminelles françaises, complètent un article personnel, De la fiction au réel, les grandes affaires criminelles françaises et leurs censures cinématographiques, paru dans La justice à l’écran, un numéro de CinémAction de 2002, sur les affaires criminelles adaptées au cinéma qui connurent les honneurs de censures, petites ou grandes, créatrices de nouvelles affaires défrayant derechef les chroniques de la presse populaire. 2Quand la censure du cinéma français est-elle née ?

2 Sadoul (Georges), Histoire générale du cinéma français. Tome 2. 6 G. 7 G. 9 A. Georges Méliès et la justice. The Staircase (Soupçons) (DVD. Les faits : Le 9 décembre 2001, 2h41 du matin, petite ville de Durham en Caroline du Nord : la police reçoit un appel affolé d’un homme, Michael Peterson, 59 ans, romancier connu dans la région, qui hurle que sa femme Kathleen est en train de mourir après avoir fait une chute dans l’escalier de leur luxueuse villa. Les policiers le trouvent sanglotant, à genoux devant son épouse baignant de sang. Elle vient de décéder. Michael et Kathleen Peterson formaient un couple exemplaire. Très vite pourtant, les soupçons se portent sur le romancier et il est inculpé quelques jours plus tard par le procureur Jim Hardin, à la stupéfaction général de tous ces proches.

Michael Peterson choisit comme avocat l’un des pénalistes les plus reconnus du Sud des Etats-Unis, David Rudolf et investit un million de dollars pour sa défense, engageant détectives, criminologues et experts en tout genre. Épisode 1 : Crime ou accident ? Épisode 2 : Secrets et mensonges Épisode 3 : Une coïncidence troublante. Les avocats font du cinéma, suite (et les cuisses de Bardot) Festival Ciné-Droit. Crimes, faits divers, cinématographe et premiers interdits français en 1899 et 1909. 1Les crimes et criminels dans le cinéma de fiction furent abordés, en 1990, à Perpignan, au XIe Colloque Cinéma et Histoire, Histoire du cinéma, Les grandes affaires criminelles : faits historiques - cinéma et télévision, de l’Institut Jean Vigo, en collaboration avec l’I.N.A. et la Cinémathèque de Toulouse. Les présentes pages, écrites dans la continuité du numéro inhérent des Cahiers de la Cinémathèque de 1993, Les Grandes affaires criminelles françaises, complètent un article personnel, De la fiction au réel, les grandes affaires criminelles françaises et leurs censures cinématographiques, paru dans La justice à l’écran, un numéro de CinémAction de 2002, sur les affaires criminelles adaptées au cinéma qui connurent les honneurs de censures, petites ou grandes, créatrices de nouvelles affaires défrayant derechef les chroniques de la presse populaire. 2Quand la censure du cinéma français est-elle née ?

2 Sadoul (Georges), Histoire générale du cinéma français. Tome 2. 6 G. 7 G. 9 A. EN ATTENDANT LES CESAR… L’EXERCICE DE L’ETAT de Pierre Schoeller (Belgique, France, 2011) L’exercice de l’Etat, réalisé par Pierre Schoeller, auteur de deux précédent films (Zéro défaut, France, 2002 et Versailles, France, 2008), est une grande œuvre, à tous points de vue, un film qui se montre à la hauteur du thème qu’il traite.

La mise en scène est extraordinairement intelligente, inventive (par exemple l’idée de superposer les textos à l’image) ; les dialogues - entre poésie et trivialité - sont magnifiquement écrits ; et les acteurs sont extraordinaires à commencer par Michel Blanc, que l’on admire ici dans l’un de ses meilleurs rôles, celui de directeur de cabinet du ministre des Transports (Gilles), interprété par un toujours excellent Olivier Gourmet (Bertrand Saint-Jean). Film d’autant plus exceptionnel qu’il traite de la vie politique, ce qui n’est guère habituel dans le cinéma français.

Parmi les films documentaires sur la vie politique contemporaine (celle de la Vème République), citons entre autres Une partie de campagne (R. Ambition Communication Infantilisation. Le Viager. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Viager. Le Viager est un film français, réalisé par Pierre Tchernia, sorti sur les écrans en 1972. Synopsis[modifier | modifier le code] En 1930 à Paris, Léon Galipeau, médecin généraliste à la compétence discutable, ausculte Louis Martinet, célibataire de 59 ans.

Persuadé que son patient n'a que deux ans tout au plus à vivre, Galipeau convainc son frère Émile d'acquérir en viager la maison de campagne que possède Martinet dans un petit village de pêcheurs inconnu : Saint-Tropez. Alors que les années passent, non seulement Martinet garde bon pied bon œil mais encore reprend-il vigueur et entrain sous le soleil provençal. C'est l'époque de l'essor des aéroplanes : l'aluminium grimpe, la rente viagère augmente sans fin et la famille Galipeau s'impatiente. Fiche technique[modifier | modifier le code] Distribution[modifier | modifier le code] L'élimination des Galipeau[modifier | modifier le code] La Défense Lincoln - film 2011. Adapté de Connelly La Défense Lincoln est adapté d'un roman de l'écrivain à succès Michael Connelly.

Un autre de ses romans avait déjà été adapté par Clint Eastwood en 2002 avec le film Créance de sang. Les deux livres se déroulent d'ailleurs dans un univers commun, on retrouve ainsi certains personnages dans les deux films/romans. Le héros de cette histoire, Mickey Haller, apparait lui-même dans un autre roman de l'auteur, "Nine Dragons". De façon amusante, dans ce roman, un suspect dit d'ailleurs à l'avocat que l'acteur Matthew McConaughey, ici interprète du personnage, pourrait, lui, lui trouver un alibi (sans doute une référence à un des rôles de Matthew McConaughey en tant qu'avocat). Une source d'inspiration originale Michael Connelly a eu l'idée de l'histoire de La Défense Lincoln pendant un match de baseball, en discutant avec un fan des Dodgers, l'équipe de Los Angeles : "A ce monsieur qui était avocat, j'ai demandé où était son cabinet. La folie à l'écran | histoire, réceptions et mobilisations.

Shutter Island's ending explained | David Cox | Film. Warning: beyond this point, spoilers reign Shutter Island is no impenetrable art-house enigma: it's an old-fashioned noirish thriller that ends with a massive plot twist. As such, you might have thought it would have been easy to understand. In fact, since the film was released in March, the blogosphere's been awash with debate about what actually happens in the final scene. Martin Scorsese's film is based on a best-selling novel by Dennis Lehane. The book's protagonist, Teddy Daniels, who's apparently a US marshal, turns out to be Andrew Laeddis, a demented killer. He's a patient in a mental hospital who's been encouraged by his psychiatrist to act out his delusion in the hope that this will dispel it. The role play fails: after a brief recovery, Andrew relapses into insanity and is therefore taken off to be lobotomised.

The film's been described as faithful to the book, and many cinemagoers seem to have assumed that it's telling the same story. Andrew does indeed choose his fate.