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Biographie et Contexte

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Feminae: Details Page. Description: This image, created in France c. 1410-1414, illustrates Christine de Pizan presenting her book to her patron, the Duke of Orléans, and appears in the preface of the Épistre Othéa.

Feminae: Details Page

Christine, dressed modestly in black, kneels before Louis d’Orléans, who is seated wearing a red-orange headdress and lavish blue robe decorated with golden accents as well as golden prints of wolves (loup in French being a play on his name). He wears an elaborate necklace that Sandra Hindman identifies as the chivalric collar of the Order of the Porcupine, which Louis established in 1394. Three courtiers surround Louis in elaborate robes and multi-colored headdresses adorned with feathers, while the figure on the right holds his porcupine pendant and gestures toward Christine’s manuscript. The wall in the background is a rich blue decorated with images of the gold fleur-de-lis, the royal arms of France. Christine de Pizan presenting her book to Louis of Orleans (c.1410) Sans titre. Christine de Pizan, prestigieuse écrivaine du Moyen Âge.

"Et ainsi moi, Christine, un peu fatiguée par la longue écriture, mais me félicitant de la digne beauté de cette œuvre […] je me résolus d’en multiplier les copies de par le monde, quel qu’en fût le coût, afin qu’elle soit connue en différents endroits par les reines, les princesses et hautes dames, pour qu’elle reçoive les honneurs et louanges qu’elle mérite, et qu’elles la fassent connaître à d’autres femmes.

Christine de Pizan, prestigieuse écrivaine du Moyen Âge

Et lorsque sera réalisé ce projet auquel j’aspire - et qui est en bonne voie -, elle sera diffusée, répandue et publiée dans tous les pays du monde, bien qu’elle soit rédigée en langue française. Toutefois, parce que cette langue est plus connue que n’importe quelle autre dans l’univers, notre dite œuvre ne restera pas vaine pour autant, mais copiée en maints exemplaires, demeurera sans dépérir.

Ainsi avec une fierté antique, celle que l’on croit propre aux "hommes" de la Renaissance, Christine de Pizan pensait-elle s’être assurée un renom durable et universel. Une étude à soi. Category:Medieval miniatures of the battle of Agincourt. Mercenaires, routiers et écorcheurs au Moyen Âge - Jean-Marie Borghino. Grandes Compagnies attaquant des paysans et des religieux En prêtant allégeance à son suzerain, le chevalier fait vœu, en temps de guerre, de lui apporter fidélité et assistance.

Mercenaires, routiers et écorcheurs au Moyen Âge - Jean-Marie Borghino

La plupart des conflits du Moyen Âge sont marqués par des combats entre seigneurs. Ces nobles, accourus sur les champs de bataille, viennent pour obtenir à la fois gloires et rançons. Alors que les guerres s’étendent en Europe, l’on fait de plus en plus appel à des mercenaires. Ces aventuriers parcourent les routes en quête d’embauche et, moyennant finance, louent leurs services aux plus offrants ; tous les pays de l’Occident médiéval y ont recours. En temps de paix, ces mercenaires se regroupent en clans et en bandes. Lutte contre les Grandes Compagnies Ces brigands de provenances géographiques diverses sont issus en majorité de contrées pauvres, telles la Provence et les Pyrénées, ou de territoires à forte densité démographique comme le Brabant, la Flandre ou le Hainaut. 12ème et 13ème SIÈCLE 14ème SIÈCLE. Paix de Brétigny. 8 mai 1360 Si elle avait duré, la paix conclue en 1360 à Brétigny puis confirmée la même année à Calais entre Jean II le Bon, roi de France, et Édouard III, roi d’Angleterre, aurait été pour la France une amputation sans précédent.

Paix de Brétigny

Car depuis le traité de Verdun (843), non seulement le royaume avait conservé ses limites mais encore l’autorité royale directe s’y était de plus en plus affirmée. Cette performance séculaire se trouva compromise pour des raisons féodales et dynastiques. À partir de 1340, Édouard III revendiqua la couronne de France en tant que descendant direct de Philippe IV le Bel tout en s’efforçant de sauvegarder l’intégrité de son duché d’Aquitaine. D’où le déclenchement du conflit qui devint la guerre de Cent ans. Édouard III pouvait se croire proche du but, d’autant que des insurrections venaient compliquer la tâche de Charles, fils aîné de Jean II, régent du royaume de France durant la captivité de son père.

Des négociations furent entamées.