background preloader

Economie

Facebook Twitter

Éric de Montgolfier : "Des noms ont été retirés des listings de HSBC" Éric de Montgolfier, aujourd'hui retraité, reste assez dubitatif lorsque SwissLeaks présente Hervé Falciani, ancien informaticien de la banque HSBC Private Bank (Suisse) à Genève, et ancien croupier au casino de Monaco, comme un lanceur d'alerte. "C'est le parquet de Nice qui, sur la demande de la Suisse, a saisi le matériel informatique en perquisitionnant chez le père d'Hervé Falciani.

Ce n'est pas lui qui a pris l'initiative de me l'apporter", rappelle l'ancien magistrat. Le 16 juillet 2013, Hervé Falciani a pourtant prêté serment au Sénat, affirmant : "J'alerte le procureur Éric de Montgolfier sur l'intérêt de ces informations pour la préservation de nos intérêts fondamentaux. " Soupçonné d'avoir tenté de vendre des données bancaires à l'étranger, Hervé Falciani est interrogé par la police judiciaire suisse le 22 décembre 2008.

Mais laissé en liberté, il s'enfuit aussitôt dans le sud de la France. Le nom de Jean-Marc Marchiani disparaît La clientèle du Crédit commercial de France. Imaginer un revenu garanti pour tous, par Mona Chollet. On travaille, et, grâce à ce travail, on perçoit de l’argent. Une telle logique est si bien ancrée dans les esprits que la perspective d’instaurer un revenu inconditionnel, c’est-à-dire de verser à chacun une somme mensuelle suffisante pour lui permettre de vivre, indépendamment de son activité rémunérée, apparaît comme une aberration.

Nous sommes encore persuadés de devoir arracher à une nature aride et ingrate les moyens de notre subsistance individuelle ; or la réalité est bien différente. Bourses étudiantes, congés parentaux, pensions de retraite, allocations familiales, indemnités de chômage, régime français des intermittents du spectacle, minima sociaux : autant de prestations qui ont en commun de découpler revenu et travail. Si insuffisants, si attaqués que puissent être tous ces dispositifs, ils montrent que le revenu garanti est une utopie « déjà là ». Mais précisons bien de quoi l’on parle exactement. De la campagne démocrate de 1972 aux Etats-Unisà la Belgique des années 1980. Financer l’allocation universelle, par Baptiste Mylondo. «Mais ce serait impossible à financer ! » Voilà, d’ordinaire, la première objection faite aux promoteurs d’un revenu universel déconnecté de l’emploi. La première, mais sans doute aussi la plus faible. Si l’on se fie à son produit intérieur brut (PIB), la France est aujourd’hui le cinquième pays le plus riche du monde.

En 2010, le revenu disponible (après versement des prestations sociales et prélèvement des impôts directs) s’y élevait à 1 276 euros par mois et par personne, adultes et enfants confondus. Nous disposons donc de ressources suffisantes pour garantir à chaque individu 1 276 euros si l’on décidait d’opérer un partage strictement égalitaire. C’est nettement plus que le seuil de pauvreté actuel, fixé en France à 60 % du revenu médian (1), soit 960 euros par adulte. Qui peut le plus pouvant le moins, la France a donc sans nul doute les moyens d’assurer à tous ses résidents un revenu au moins égal au seuil de pauvreté. Mais il faut encore trouver d’autres ressources.

La dette expliquée aux nuls. La gestion de la dette conditionnera les débats de la présidentielle, comme l'a montré l'Université d'été du PS. Un sujet complexe, pollué par les idées reçues et les croyances. Pour y voir plus clair, OWNI reprend les bases. Lorsque l’on parle de dette, il est de coutume de dire que « l’État vit au dessus de ses moyens », que le modèle social français n’est plus soutenable, et qu’il faut donc réduire les dépenses.

Pourtant, la réalité est légèrement différente : sur 1 600 milliards de dette publique remboursée depuis 1974, environ 1 200 milliards d’euros ne sont constitués que des seuls intérêts. L’effet « boule de neige » explique en grande partie ce phénomène. En réalité, hors paiement des intérêts, les budgets sont globalement à l’équilibre comme le montre le graphique ci dessous (issu du travail de André-Jacques Holbecq) : Rembourser la dette, ce n’est donc pas payer en différé les dépenses d’éducation, de santé ou d’autres investissements. Photos FlickR yenna ; Économie réelle versus économie financière. Coupons les banques en 2 !

Comment l'Islande est sortie de l'enfer. L'Islande, laboratoire subversif pour l'Europe en crise. Qui sait ce qui se passe vraiment en Islande ? Sinon que la population y a vaguement envoyé bouler ses créanciers par référendum. Et qu’un de ses volcans est venu faire tousser nos aéroplanes. À part ça, rien ou pas grand-chose. Chape de plomb des médias microcosmiques sur ce genre de cousin honteux dont les familles rangées préfèrent en général taire l’existence. D’infos parcellaires en révélations inédites, on peut pourtant commencer à se faire une idée de ce qui se passe dans ce petit pays nordique célèbre pour ses sources chaudes et son audace sociale : trouvez donc un autre pays où la première ministre est officiellement mariée à une autre femme. Un petit qui n’a pas eu peur des grands Revenons à ce qui nous intéresse : la fameuse crise financière de 2008 qui faillit couler l’île et de la façon dont celle-ci échappa brillamment au naufrage en plusieurs étapes qui méritent de rester dans les annales des hauts faits démocratiques : Une contamination démocratique Tiens donc !

"L'exemple islandais est capital pour les pays européens endettés" Une révolution fait-elle rage en Islande ? Plus précisément une révolution anticapitaliste, dont nos médias tairaient soigneusement l'existence, pour ne pas donner de mauvaises idées aux populations européennes ? C'est le sens d'un texte (repris sous une forme légèrement différente ici ou là, et relayé sur son blog par Jean-Luc Mélenchon) qui circule depuis plusieurs mois à haute fréquence sur le net français, et dont vous avez été nombreux à nous faire part.

Ce texte reflète-t-il exactement les événements islandais ? Nous avons invité Michel Sallé, économiste spécialiste de l'Islande, auteur de chroniques mensuelles pour l'association France-Islande, Alain Lipietz, ancien député européen Vert qui a vigoureusement pris partie dans l'épineux débat du remboursement de la dette islandaise, et Guillaume Duval, rédacteur en chef d'AltActe 1Acte 2Acte 3Acte 4 ernatives économiques, qui a consacré un récent article aux choix économiques faits par le pays après la crise de 2008.