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Histoire

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Faut-il brûler les études postcoloniales ? « Anachronisme », « non-sens », « essentialisme » : un essai polémique s’attaque aux prétentions des postcolonial studies à la française.

Faut-il brûler les études postcoloniales ?

Un ouvrage collectif réaffirme néanmoins la pertinence de leur regard, et esquisse la possibilité d’un débat plus serein. Après la fracture coloniale, la fracture académique ? En France, les critiques se font de plus en plus nombreuses vis-à-vis du courant des études postcoloniales. Symbolisé par la parution de l’ouvrage collectif La Fracture coloniale en 2005, ce courant, très développé dans le monde anglo-saxon, souligne la prégnance d’un « héritage colonial » dans le rapport de la société française à ses immigrés, qu’il s’agisse des discriminations persistantes, des problèmes des banlieues ou des « guerres de mémoire » autour de la guerre d’Algérie par exemple. Une vision essentialiste de la colonisation Il relativise tout d’abord la nouveauté que constituerait ce courant en France.

Mais les postcoloniaux ne s’en laissent pas compter. Introduction aux discours coloniaux - Introduction. Histoire et mémoire des deux guerres mondiales - Enseigner la mémoire ? - La mémoire de la guerre d'Algérie. Mémoire de Vichy, mémoire de la guerre d'Algérie : un même cycle mémoriel 1/ La première phase correspond à « la liquidation de la crise clôturée par des lois d'amnistie » au lendemain de la 2ème guerre mondiale et de la guerre d'Algérie. 2/ Elle est suivie d'une seconde phase d'amnésie, d'occultation, d'oubli, de deuil silencieux, qui culmine dans les années 1960 de la république gaullienne.

Histoire et mémoire des deux guerres mondiales - Enseigner la mémoire ? - La mémoire de la guerre d'Algérie

Guerre d’Algérie : Nos cours d’histoire sont-ils prêts à l’enseigner? Par Lyonel Kaufmann 18 mars 1962, au bord du lac Léman, les accords d’Evian sont signés et mettent fin à ce qu’on appelle encore à l’époque les événements d’Algérie.

Guerre d’Algérie : Nos cours d’histoire sont-ils prêts à l’enseigner?

Mars 2012, le cinquantième anniversaire de ces accords interroge sur la place de ces événements en classe d’histoire. Pour notre part, nous avons déjà indiqué qu’entre le devoir de mémoire et le devoir d’histoire et autour d’une question socialement vive, le devoir d’histoire devait s’imposer ainsi que l’intérêt à problématiser son enseignement de l’histoire. [1] Le contexte Au-delà du temps consacré par les programmes à l’étude d’un tel sujet, le vécu familial des élèves ne manquera pas d’interférer avec le cours d’histoire : «Quand je vais aborder par exemple les divisions entre Algériens, qu’on aborde la notion des harkis, j’ai très souvent des élèves qui vont être véhéments et dire que les harkis sont des traitres» [2] Des ressources sur la toîle Problématiser - pourquoi partent-ils/elles?

Les débats autour de la guerre d'Algérie à  travers le journal Le Monde - Philippe SALSON. La_guerre_d_algerie.pdf. La torture pendant la guerre d'Algérie (1954-1962) Le rôle de l'armée française hier et aujourd'hui. Par Marianne Arens et Françoise Thull L'armée française a systématiquement pratiqué l'assassinat et la torture sur ses adversaires.

La torture pendant la guerre d'Algérie (1954-1962) Le rôle de l'armée française hier et aujourd'hui

Un débat public à ce sujet est en cours en France depuis des mois. En novembre dernier, deux hauts responsables militaires français à la retraite ont révélé au quotidien Le Monde qu'ils avaient, torturé, maltraité et assassiné des membres du FLN (Front de libération nationale), le mouvement de libération algérien de l'époque, entre 1954 et 1962 lors de la guerre d'Algérie. Le général Jacques Massu, 92 ans, qui était en 1957 le chef des tristement célèbres "paras" (10e division de parachutistes) et son bras droit le général Paul Aussaresses, 82 ans, chargé des services de renseignement à Alger, ont confirmé que plus de 3 000 prisonniers qui avaient à l'époque été portés "disparus", avaient en réalité été exécutés.

La torture et la guerre d'Algérie. Comment "Le Monde” a relancé le débat sur la torture en Algérie. En juin 2000, un article racontant le calvaire de Louisette Ighilahriz, entraîne un retour de mémoire inattendu.

Comment "Le Monde” a relancé le débat sur la torture en Algérie

Massu regrette… Aussaresses avoue… Sans l'histoire de Louisette Ighilahriz, racontée à la "une" du Monde le 20 juin 2000, le retour de mémoire des années 2000 sur la guerre d'Algérie n'aurait pas eu lieu. Ce jour-là paraît un court récit en forme de coup de poing. "J'étais allongée nue, toujours nue. Ils pouvaient venir une, deux ou trois fois par jour. Si Louisette Ighilahriz sort de l'enfer au bout de trois mois, c'est grâce à un inconnu, un certain commandant Richaud. L'article, sitôt publié, soulève une émotion considérable. Plus inattendu encore : au cours de cette interview accordée au Monde, Massu avoue que la torture "n'est pas indispensable en temps de guerre" et que l'on pourrait "très bien s'en passer". Le Monde décide alors de poursuivre son travail de mémoire, en privilégiant la parole côté algérien.

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