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Mixité (filles-garçons) dans les formations

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L’orientation est-elle sexuée ? Souvent brillantes dans le secondaire, les filles brident leurs ambitions après le bac, surtout dans les domaines scientifiques.

L’orientation est-elle sexuée ?

Voici notre dossier spécial sur l’influence du genre dans le choix des études supérieures. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Pascal Galinier La cause semble entendue. Les filles moins bien notées que les garçons par les jeunes profs. L'étude de la chercheuse Sarah Hofer a été publiée dans l'"International Journal of Science Education".

Les filles moins bien notées que les garçons par les jeunes profs

Elle portait sur 780 enseignants de physique au niveau secondaire, en Suisse, en Autriche et en Allemagne. Ils devaient évaluer une réponse partiellement correcte à une question d'examen sur la mécanique classique. Les réponses étaient formulées de manière identique, explique l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich lundi. Mais le texte d'introduction suggérait à une partie des enseignants qu'ils évaluaient une fille, tandis que les autres pensaient qu'il s'agissait d'un garçon.

Influençables Les enseignants ayant moins de dix ans d'expérience ont donné des notes moins bonnes à celles qu'ils pensaient être des filles. A la matu, les filles sont devant les garçons. Dans les dernières volées d'étudiants, près de 43% des filles ont décroché une maturité fédérale, au gymnase ou dans une école professionnelle ou technique, alors qu'ils n'étaient que 33% des garçons.

A la matu, les filles sont devant les garçons

Les chiffres de l'Office fédéral de la statistique sont clairs: dans les gymnases et les lycées, les élèves sont désormais majoritairement féminines dans tous les cantons, rapporte le «Tages-Anzeiger». En 1995, ils étaient pourtant à égalité: 18% des filles et 18% des garçons parvenaient jusqu'au sésame.

Inégalité plus forte en Suisse romande La part de femmes ayant obtenu le diplôme de secondaire II est particulièrement haute en Suisse romande. Elles sont 36% à Genève, contre 24% en moyenne nationale. Si une explication claire n'existe pas, estime le journal, un des facteurs est le choix d'un apprentissage ou d'une formation scolaire: le second tente davantage les filles, le premier les garçons, probablement pour des raison de perspectives salariales à court terme.

(rmf) loading ... Savoir Suisse: Filles et garçons choisissent toujours des métiers sexués - Savoirs. Les filles réussissent mieux à l’école que les garçons.

Savoir Suisse: Filles et garçons choisissent toujours des métiers sexués - Savoirs

Elles obtiennent de meilleures notes selon les études PISA et sont aussi plus nombreuses à faire des études académiques. Elles peinent pourtant encore à convertir ces résultats en termes de réussite professionnelle et de valorisation salariale. Farinaz Fassa, professeure de sociologie à l’UNIL, soupèse dans Filles et garçons face à la formation le poids du cursus scolaire et constate «une complicité de l’école à la perpétuation de l’ordre de genre». Letemps. Ecole: les garçons toujours à la traîne – Largeur.com. L’équilibre entre les sexes est encore loin d’être acquis dans le parcours scolaire: depuis plus de vingt ans, toutes les études menées à ce sujet constatent que les garçons sont, de manière générale, moins performants que les filles à l’école.

Ecole: les garçons toujours à la traîne – Largeur.com

Les pays anglo-saxons désignent ce phénomène par le terme de «failing boys». Il est confirmé avec des résultats chiffrés par le dernier rapport PISA (Programme international pour le suivi des acquis des élèves): parmi les élèves se situant en dessous du seuil de réussite dans les trois matières évaluées (mathématiques, sciences, compréhension de l’écrit), six sur dix sont des garçons. Diverses causes ont été évoquées au fil des ans, comme les différences biologiques entre les deux sexes ou un corps enseignant primaire majoritairement féminin. Aujourd’hui, ce sont les stéréotypes sexistes, véhiculés par les enfants eux-mêmes et leur entourage — parents et enseignants –, qui sont mis en avant pour expliquer cet écart. Décryptage en cinq points. 1. Repenser l'école: briser le tabou de la non-mixité.

Aujourd’hui, de nombreux spécialistes de ce domaine s’accordent sur le fait que la mixité scolaire a été introduite sans qu’on y ait réfléchi suffisamment.

Repenser l'école: briser le tabou de la non-mixité

En témoignent… Dans les années 70, la mixité scolaire s’est imposée un peu comme un dogme dans les pays occidentaux. L’objectif louable de cette réforme était de parvenir à une égalité de fait entre hommes et femmes. On garantissait ainsi l’accès des filles aux mêmes programmes et aux mêmes exigences scolaires que les garçons.

Aujourd’hui, de nombreux spécialistes de ce domaine s’accordent sur le fait que la mixité scolaire a été introduite sans qu’on y ait réfléchi suffisamment. . « L’école s’est donc trouvée embarrassée par une mixité introduite subrepticement. Filles et Garçons égaux sur les bancs de l'école ? : Presses polytechniques et universitaires romandes. Letemps. Dossier : S.O.S. Garçons ! - Entretien avec Jean-Louis Auduc. Par François Jarraud "L'école est sans aucun doute un des seuls lieux où le genre masculin est une particularité disqualifiante" écrit Jean-Louis Auduc, dans l'introduction à son nouveau livre"Sauvons les garçons !

Dossier : S.O.S. Garçons ! - Entretien avec Jean-Louis Auduc

". L'ouvrage met en avant les difficultés scolaires des garçons dans le système éducatif français et propose des explications. "Dès le primaire, un bon élève c'est un ensemble d'attitudes : des devoirs soignés, être à l'heure…, ne pas s'agiter… Or la prégnance du modèle traditionnel dans la famille contribue à développer chez les filles des qualités d'écoute et d'ordre. Alors que faire ? Des remèdes existent… Jean-Louis Auduc nous en parle. Votre livre est à la fois un appel et, un peu, une provocation. Cet ouvrage se veut une contribution à la lutte contre l’échec scolaire, notamment en examinant de près les caractéristiques des élèves concernés.

. • 80% d’une classe d’âge au niveau du baccalauréat • 95% d’une classe d’âge au niveau CAP ou BEP Très faibles capacités 8,9% 4,9% Faut-il mettre fin à la mixité scolaire ? Depuis quelque temps, un vent - soufflant surtout d'outre-Atlantique - s'élève contre la mixité sur les bancs de l'école : pour certains, elle lèserait les filles ; pour d'autres, elle serait la cause du décrochage scolaire de beaucoup de garçons, ainsi que des violences sexistes...

Faut-il mettre fin à la mixité scolaire ?

Qu'en disent les travaux scientifiques ? Il est des « acquis » que l'on croit rangés une fois pour toutes dans les coffres-forts de la République, sur lesquels il semble évident que l'on ne reviendra pas, sachant que ceux qui tentent de le faire sont, soit des dictateurs totalitaires qui décident ce qui les arrange, soit de fieffés conservateurs nostalgiques d'un ordre ancien. Puis un jour se produit ce que d'aucuns appellent un « effet boomerang » : l'acquis que l'on croyait définitif vous revient dans la figure, questionné justement par la démocratie toujours en marche. C'est un peu ce qui est en train de se passer au sujet de la mixité à l'école. Résumons globalement leur propos. C. Fête scolaire, 1953. Sauvons les garçons ! Un titre-choc pour un ouvrage stimulant et invitant à la réflexion, mais aussi à l’action.

Sauvons les garçons !

Trop souvent, les enseignants français réagissent avec désinvolture lorsqu’on évoque les problèmes de « genre » à l’école. La mixité fille-garçon à l'école a 40 ans: qu'est-ce qui a changé ? Le genre à l'école et la mixité filles-garçons. Vous avez sûrement entendu parler cette semaine de l’étude publiée par le centre Hubertine Auclert sur les supports pédagogiques utilisés en CP : moins de filles et de femmes dans les manuels scolaires et les livres jeunesses, des rôles stéréotypés pour tous.

Le genre à l'école et la mixité filles-garçons

Encore aujourd’hui l’école ne sait pas trop quoi faire de la question du genre (le mot est lancé) et quand le ministère de l’éducation s’attaque à la problématique, comme avec les ABCD de l’égalité, il finit par reculer devant l’incompréhension d’une partie, pas si importante, de l’opinion, et décevoir les attentes qu’il a lui-même suscitées. La question reste brûlante, pas à cause des contestations non, mais à cause des vrais problèmes d’inégalités, de discriminations et de violences symboliques ou réelles, parce que les individus finissent par performer des stéréotypes que l’école n’a jamais remis en question et que cela conditionne leur existence même, les privant d’une certaine forme de liberté. Égalité des filles et des garçons. Une politique éducative en faveur de l'égalité à l'école Le code de l'éducation rappelle que la transmission de la valeur d'égalité entre les filles et les garçons, les femmes et les hommes, se fait dès l'école primaire.

Cette politique publique est une condition nécessaire pour que, progressivement, les stéréotypes s'estompent et que d'autres modèles de comportement se construisent sans discrimination sexiste ni violence. Elle a pour finalité la constitution d'une culture de l'égalité et du respect mutuel. Les établissements sont invités à inscrire cette problématique dans leur règlement intérieur et à mettre en place, dans le cadre des comités d'éducation à la santé et à la citoyenneté (CESC), des actions de sensibilisation et de formation dédiées.

Les écoles, collèges et lycées sont également incités à nouer des partenariats, notamment avec des acteurs du monde économique et professionnel ou du secteur associatif, pour développer des projets éducatifs autour de l'égalité. La mixité à l'école , conférence de Martine Chaponnière - SEM Production multimédias. OTLM - [ZOUK/20130211d] Filles-garçons en famille et à l’école : reproduction des inégalités ou (...) Un joli titre pour cet ouvrage qui présente les communications des trois tables rondes du colloque organisé par l’Iréa en juin 2011. Parmi les questions abordées : comment éviter la « reproduction des inégalités » ? Comment empêcher le renforcement des préjugés ? D’abord en comprenant d’où viennent les idées reçues, en quoi l’école joue un rôle pour reproduire les inégalités et pourquoi la mixité n’est pas suffisante pour produire de l’égalité. Un joli titre pour cet ouvrage qui présente les communications des trois tables rondes du colloque organisé par l’Iréa en juin 2011.

Les invitées prestigieuses sont les références intellectuelles pour les questions abordées. L’égalité est un concept politique et juridique. « Quand on réclame l’égalité des sexes on ne demande pas que les femmes soient identiques aux hommes, ce qui serait absurde, mais on demande qu’elles soient égales en droit, aux hommes ». La première table ronde s’intitule : « idées reçues sur masculin/féminin ».

Geneviève Pezeu. La mixité à l’école - rts.ch - vidéo - divertissement - c'est la jungle. Intérêt pour les disciplines et orientation des filles et des garçons au Collège de Genève - notes-sred-32. Vers plus d’égalité entre filles et garçons dans la formation et l’orientation professionnelle - notes-sred-40. La poupée de Timothée et le camion de Lison. Femmes dans les métiers scientifiques et techniques. Osez tous les métiers. La mixité à l'école - SAPEA. Information Auteurs : Philippe Dessus, LSE & Espé, Univ.

Grenoble Alpes. Le quizz a été réalisé par Émilie Besse, projet ReflexPro. Date de création : Mars 2007. Date de modification : 13 octobre 2017. Statut du document : Terminé. L'ingénieuse: Ingénieure, un métier de femme! Bienvenue sur le site égalité des chances de la HES-SO Valais ! Dossier : S.O.S. Garçons ! - Entretien avec Jean-Louis Auduc. Plus de 2.000 élèves exclus en 2012. Les derniers chiffres de la Fédération Wallonie-Bruxelles sont disponibles : au cours de l’année 2011-2012, 2.078 élèves ont été exclus de leur établissement scolaire. La stabilité est malheureusement de mise puisque, en 2010-2011, un total de 2.163 exclusions avaient été constatées. Parmi ces élèves exclus, 60 l’ont été plus d’une fois, contre 77 l’année d’avant.

Décrochage scolaire Réussite scolaire des garçons Mythes et faits. Inégalités filles-garçons - maspe johan epiney 2013. Métiers d'homme, métiers de femme : halte aux préjugés ! - S'orienter. Les métiers techniques conviennent aussi aux filles. Pratiquer un métier technique n'est pas réservé à la gent masculine. Pour lutter contre ce stéréotype, le Canton du Jura lance un nouveau projet dans le but de favoriser la mixité dans des professions telles que l'informatique et la micromécanique.

Calculé sur la durée, le projet prévoit l'ouverture de plusieurs classes à l'Ecole des métiers techniques de Porrentruy, et ce à partir de la rentrée 2011. Projet "Les métiers techniques au féminin" Sur quelques 20'000 places d'apprentissage proposées chaque année en Suisse, à peine 1000 sont occupées par des jeunes femmes. Trop peu de jeunes filles choisissent des cursus techniques. Les parcours scolaires et les aspirations professionnelles des filles et des garçons - notes-sred-51. Stéphane Clerget : «Il faut sauver les garçons !» Éduqués par des femmes, à la maison comme à l'école, les petits garçons décrochent.

Auteur de Nos enfants aussi ont un sexe. Faut-il sauver les garçons à l’Ecole ? Le décrochage et la réussite scolaires des garçons. La mixité scolaire, une thématique (encore) d’actualité ? — Site des Publications de l'Institut National de Recherche Pédagogique. Aller au contenu. | Aller à la navigation. Le rôle des enseignants dans la motivation des garçons envers la lecture et l’écriture.

La motivation scolaire et la réussite académique des garçons ont fait, dernièrement, l’objet de préoccupations de nombreux psychologues, éducateurs et parents. Puisque le facteur le plus important de la réussite dans la vie semble être la littératie, selon Tyre, la lecture et l’écriture deviennent donc, selon cette auteure, des compétences essentielles dans l’économie d’aujourd’hui: on réussit mieux en maths et en sciences si on est fort en lecture et en écriture, tandis qu’une faiblesse en lecture devient de plus en plus le facteur décisif dans le décalage des sexes[1].