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Michel Feher : « Entrer en compétition avec les investisseurs nécessite d’inventer des formes de militantisme continu, relevant du harcèlement permanent. Des « premiers de cordées » incarnés par les grandes fortunes, des salariés s’opposant à la réforme du droit du travail et des chômeurs en quête d’un emploi qui leur convient considérés comme des « fainéants », des contribuables « spoliés » par des impôts qui financent pourtant hôpitaux et éducation… Comment en est-on arrivé là ? Michel Feher [1] : La réussite idéologique des néolibéraux est d’avoir donné une allure proprement révolutionnaire à leur doctrine : repenser la lutte des classes non plus autour de l’exploitation mais à partir de l’abus ou de la spoliation. Cette rhétorique reprend, non sans effronterie, celle de l’abolition des privilèges des révolutions française et américaine. Les gens qui bossent, qui se lèvent tôt, sont spoliés par des privilégiés.

La seconde innovation des pères fondateurs du néolibéralisme – Friedrich Hayek, Milton Friedman et ses acolytes de l’École de Chicago, et les ordo-libéraux allemands – est d’ériger l’entrepreneur en modèle universel. Pourquoi ? La solitude de Noam Chomsky (par Arundhati Roy) Arundhati Roy (née le 24 novembre 1961 à Shillong en Inde) est une écrivaine et militante indienne. Elle est notamment connue pour le roman Le Dieu des Petits Riens, pour lequel elle a obtenu le prix Booker en 1997, et pour son engagement en faveur de l'écologie, des droits humains et de l'altermondialisme.

Un texte d’Arundhati Roy que l’on retrouve dans la préface du livre de Noam Chomsky, intitulé « For Reasons of State » (Pour raisons d’état). « Je ne m’excuserai jamais pour les États-Unis d’Amérique — quels que soient les faits, je m’en moque. » Président George Bush Sr Assise chez moi à New Delhi, en regardant une chaîne d’informations américaine faire sa propre promotion (« Nous rapportons, Vous décidez »), j’imagine le sourire amusé aux dents abîmées de Noam Chomsky. Tout le monde sait que les régimes autoritaires, indépendamment de leurs idéologies, utilisent les mass-médias pour leur propagande.

Mais bien sûr, cela n’est jamais arrivé. Arundhati Roy. La première année du quinquennat Macron, à livre ouvert. Le livre électronique de 575 pages dont la couverture figure ci-dessous est librement et gratuitement téléchargeable en suivant ce lien. Dans son introduction, cet ouvrage recense les postures, réalisations et procrastinations marquantes de la première année de l’actuel quinquennat. Il montre faits à l’appui que le « macronisme » n’existe pas comme idéologie (p. 138-149) : le « moment Macron » « n’est ni partisan, ni bipartisan : il est non partisan », ainsi que se présentait dès sa deuxième ligne d’introduction le « rapport Attali » de 2008, dans une formule transposable à la stratégie adoptée par son rapporteur-adjoint devenu président de la République.

Une table de matières de l'ouvrage électronique se trouve p. 570-574. En extrait ci-dessous, les premières pages de l’introduction. La date du 7 mai 2017 restera-t-elle le marqueur de régressions sans précédent sous la Vème République ? Si l’écoulement du temps devait les confirmer, elles seraient doublement inattendues. » Plus efficace encore que les dictatures : Le lavage de cerveaux en liberté, par Noam Chomsky. Commençons par la question des médias. En France, en mai 2005, lors du référendum sur le traité de Constitution européenne, la plupart des organes de presse étaient partisans du « oui », et cependant 55 % des Français ont voté « non ».

La puissance de manipulation des médias ne semble donc pas absolue. Ce vote des citoyens représentait-il aussi un « non » aux médias ? Le travail sur la manipulation médiatique ou la fabrique du consentement fait par Edward Herman et moi n’aborde pas la question des effets des médias sur le public (1). Prenons, par exemple, l’éventualité d’une guerre contre l’Iran : 75 % des Américains estiment que les Etats-Unis devraient mettre un terme à leurs menaces militaires et privilégier la recherche d’un accord par voie diplomatique. Quant aux principaux partis politiques des deux pays, aucun ne défend ce point de vue. Sur tous ces sujets-là, la politique de la Maison Blanche est totalement contraire aux réclamations de l’opinion publique. Est-ce les soviets ? Noam Chomsky Diagnoses the Trump Era. EDITOR’S NOTE: This article originally appeared at TomDispatch.com. To stay on top of important articles like these, sign up to receive the latest updates from TomDispatch.com. This interview has been excerpted from Global Discontents: Conversations on the Rising Threats to Democracy, the new book by Noam Chomsky and David Barsamian to be published this December.1 David Barsamian: You have spoken about the difference between Trump’s buffoonery, which gets endlessly covered by the media, and the actual policies he is striving to enact, which receive less attention.

Do you think he has any coherent economic, political, or international policy goals? What has Trump actually managed to accomplish in his first months in office? 2 Noam Chomsky: There is a diversionary process under way, perhaps just a natural result of the propensities of the figure at center stage and those doing the work behind the curtains.3 The reasons behind the policies are a mix. NC: There is a lot to think about. Qui est serge livrozet, le prisonnier qui a inspiré foucault et tous les insoumis de france ? - i-D. 52016PC0881. Bruxelles, le 21.12.2016 COM(2016) 881 final Proposition de relatif à l’utilisation du système d’information Schengen aux fins du retour des ressortissants de pays tiers en séjour irrégulier •Justification et objectifs de la proposition Ces deux dernières années, l’Union européenne a travaillé à relever simultanément ces défis en soi que sont la gestion des flux migratoires, une gestion intégrée de ses frontières extérieures et la lutte contre le terrorisme et la criminalité transfrontière.

Le système d’information Schengen (SIS) est l’outil le plus à même de garantir une coopération efficace des services de l’immigration, de la police, des douanes et de la justice de l’Union européenne et des pays associés à l’espace Schengen. En 2016, trois ans après la mise en service du SIS de deuxième génération, la Commission a procédé à une évaluation complète du système. •Cohérence avec les dispositions existantes dans le domaine d’action •Cohérence avec les autres politiques de l’Union (h)le sexe;

Aux USA, Bernie Sanders prépare sa « Révolution » - Le Vent Se Lève. Macron et les médias, « un climat de pâmoison collective, quasiment masturbatoire » – un entretien avec Nicolas Framont - VICE. À propos de « L'état de décomposition théorique et culturel de la radicalité de gauche » Par ce texte, nous souhaitons proposer une critique d’un texte publié sur Slate, et issu d’une étude provenant de la fondation Jean Jaurès (Think tank social-libéral créé en 1992 proche du PS) présentant « l’état de décomposition théorique et culturel de la radicalité de gauche » (rien que ça). Il nous semble, en effet, que ce texte d’un journaliste-historien (Guillaume Origoni) présente plus d’un biais, dont notamment un certain nombre d’affirmations assénées avec un ton péremptoire qui sont néanmoins, pour un certain nombre d’entre elles, très contestables.

Nous n’allons commenter (linéairement) que certains passages de ce texte qui nous semblent particulièrement significatifs en ce sens, tout en invitant à le lire, notre point de vue étant autant partiel que subjectif. Cette critique nous semble importante du fait, d’abord, que l’article d’Origoni nous semble bien réducteur, mais aussi du fait que Slate est un site au lectorat conséquent. Le texte s’ouvre ainsi par un constat : Ju’

L'état de décomposition théorique et culturel de la radicalité de gauche. Nous publions en avant-première une version synthétique de la note de Guillaume Origoni pour la Fondation Jean Jaurès sur les nouvelles frontières de l'ultragauche dans le paysage politique français. La version intégrale est consultable sur le site de la Fondation Jean Jaurès. Dans un article récent du Monde, il a été rapporté la volonté affichée des groupes antifas parisiens de canaliser les modes de protestations et donc les débordements quasi-systématiques par les «cortèges de tête» lors des manifestations. L’ultragauche est divisée car toutes les familles de la gauche sont entrées dans l’inconnu, dès lors que fût entendu l’impact de la chute du mur de Berlin.

L’effondrement de l’URSS n’a pas eu comme seule conséquence la victoire du modèle capitaliste, il a aussi rendu illégitime et inintelligible la contestation dans le camp des victorieux, en érigeant la démocratie de marché comme modèle universel. Gauche, extrême gauche, ultragauche: délimitations Gagner des batailles. Effondrement du système : point zéro (par Chris Hedges) Article original publié en anglais sur le site Adbusters, le 8 février 2010.

Christopher Lynn Hedges (né le 18 septembre 1956 à Saint-Johnsbury, au Vermont) est un journaliste et auteur américain. Récipiendaire d’un prix Pulitzer, Chris Hedges fut correspondant de guerre pour le New York Times pendant 15 ans. Reconnu pour ses articles d’analyse sociale et politique de la situation américaine, ses écrits paraissent maintenant dans la presse indépendante, dont Harper’s, The New York Review of Books, Mother Jones et The Nation. Il a également enseigné aux universités Columbia et Princeton. Il est éditorialiste du lundi pour le site Truthdig.com. Nous sommes à l’orée d’un des moments les plus dangereux de l’humanité… Aleksandr Herzen, s’adressant, il y a un siècle, à un groupe d’anarchistes qui voulaient renverser le Tsar, leur rappela qu’il n’était pas de leur devoir de sauver un système mourant, mais de le remplacer: “Nous pensons être les médecins.

Je ne suis pas un pacifiste.