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Charlie Hebdo

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« Il faut écouter ceux qui disent “Je ne suis pas Charlie”» Malgré ses désaccords passés avec le journal satirique sur son traitement de l’islam, Abdelkrim Branine, rédacteur en chef de Beur FM, a témoigné dès mercredi son soutien à Charlie Hebdo. Quelques heures après le drame, il a participé à une soirée « contre la haine, pour la liberté », organisée au siège de Mediapart. Se définissant comme musulman à la tête d’un média laïc dont une part importante du public est de culture musulmane, il disait alors toutefois craindre le risque d’amalgame visant les musulmans. Vendredi soir, l’animateur de l’émission « Les Z’informés » s’indignait sur Twitter, à propos de la marchedu 11 janvier, de « la plus grande récupération politique de l'histoire de l'humanité ». Vous êtes finalement allé à la manifestation, avez-vous dépassé vos réticences ? Oui. Quel a été l’état d’esprit des musulmans que vous connaissez ou du public de Beur FM ? Avez-vous senti d’autres arguments dans votre public ?

Beaucoup ont choisi d’y aller au dernier moment. Oui. Vous n’êtes pas Charlie | rawrfeminista. Liberté d’expression, dira-t-on, voici donc ma part, qui ne vous plaira surement pas. Mais si vous y tenez tant à ce qu’on n’y touche pas, à la liberté d’expression, à ce qu’on la défende mordicus, alors j’ai tout autant le droit de m’exprimer. Vous, gang de Charlie, faites exactement ce qu’on attend de vous, pleurer la « liberté d’expression » d’un journal « satirique » au contenu des plus opprimants, des plus discriminatoires et des plus abjects, alors qu’en temps normal vous n’auriez jamais défendu de tels propos.

Vous pouvez être tristes et horrifiés de ce qui s’est passé – qui ne l’est pas? – sans cautionner des propos de MARDE au nom de la sacro-sainte liberté d’expression. Je tiens à vous rappeler que la liberté d’expression des uns et des unes s’arrête là où la liberté d’existence des autres commence. Elles étaient où, les photos de profil Facebook et les mots-clics, quand Michael Brown a été assassiné? J'aime : J'aime chargement… VU DU ROYAUME-UNI • Les limites de la liberté d'expression. La pression sociale en France pour soutenir Charlie Hebdo laisse peu de place aux musulmans offensés par ses caricatures, soutient le quotidien conservateur britannique. 12 janvier 2015 | Partager : Normalement, la gauche libérale française et George W.

Bush ne font pas bon ménage. Mais aujourd’hui, le discours des premiers fait étrangement écho à celui du second. Les pancartes "Je suis Charlie" qu’ils brandissent en réaction aux assassinats du 7 janvier dans les bureaux de l’hebdomadaire satirique Charlie Hebdo ne proclament en réalité rien d’autre que le fameux slogan de l’ancien président américain : "Si vous n’êtes pas avec nous, vous êtes avec les terroristes".

Libéraux autoproclamés Cette attaque terroriste doit bien entendu être universellement condamnée. Mais imaginez un instant que vous soyez un musulman français lambda et que, sans être tenté par des actes meurtriers ni animé d’un quelconque extrémisme, vous ayez tout de même été offensé par les dessins de Charlie Hebdo. Ces morts que nous n’allons pas pleurer. Une sensation circule depuis l’attentat perpétré contre la rédaction de Charlie Hebdo : nous sommes en train de vivre un « 11 septembre français ». Si on laisse de côté la question du volume (environ trois mille morts d’un côté, une douzaine de l’autre), le parallélisme entre les deux événements saute en effet aux yeux. Dans les deux cas, les attentats ont été perpétrés par des personnes se réclamant de l’Islam.

Ils ciblent par ailleurs des personnes civiles et des symboles de la modernité occidentale (la presse ici, le capitalisme là-bas). Enfin, ils mettent en œuvre une stratégie « terroriste » au sens où il s’agit de provoquer une émotion de peur dans le pays touché. A ce propos, deux interprétations semblent structurer le débat public. Bien que différentes en première analyse, ces deux interprétations présentent au moins un point commun : leur dimension très émotionnelle. La philosophe J. La première observation de J. Appliquée à l’actualité française, l’étude de J. Veille permanente féministe • Alors, ici, c’est un Tubmlr féministe....

A toutes les belles âmes. Retour agacé sur les discussions concernant le drame à Charlie Hebdo | Chronik de Nègre(s) Inverti(s) [Ajout : #NousSommesEnsemble une initiative lancée ce matin contre l’antisémitisme et l’islamophobie (je résume) dans le climat actuel ] Je veux parler ici des échanges que j’ai eus sur les réseaux sociaux à propos du drame qui a coûté la vie à 12 personnes, le 7 janvier à Paris. Ici je focaliserai sur les échanges négatifs, à savoir ceux qui m’ont gonflé. Comme je ne me suis pas arrêté à simplement exprimer de la peine pour les victimes, mais que j’ai replacé, comme d’autres, la tragédie dans le contexte national et international islamophobe dont elle ne peut se départir, n’en déplaise à ceux qui accusent de conspirationnisme toute tentative de faire des liens entre des événements, j’ai forcément été accusé d’un ensemble de choses plutôt malhonnêtes – mais révélatrices – que je veux énoncer ici : Qui veut la paix se bat pour la justice.

Qui veut la justice cherche la vérité. C’est vous qui dites « toutes les vies se valent ! "Je ne suis pas Charlie. Et croyez-moi, je suis aussi triste que vous." "Je ne suis pas descendu parmi la foule. " Un @sinaute exprime, dans le forum de discussion de la dernière chronique de Daniel Schneidermann, son malaise vis-à-vis de "l'union nationale" suite aux attaques meurtrières qui ont visé Charlie Hebdo. En cause, la "dérive islamophobe" du journal et de cette gauche "Onfray/Charlie/Fourest laïcarde". Gros malaise. Je ne suis pas descendu parmi la foule. Je ne suis pas Charlie. Et croyez-moi, je suis aussi triste que vous. Mais cet unanimisme émotionnel, quasiment institutionnel pour ceux qui écoutent les radio de service public et lisent les grands media, j'ai l'impression qu'on a déjà essayé de me foutre dedans à deux reprises.

Première histoire: victoire des Bleus en 1998. Deuxième histoire: entre deux-tour en 2002. "Je crois qu'il va falloir sérieusement penser à partir", Mohamed, 52 ans, habitant de Paris. Être ou ne pas être Charlie – là n'est pas la question. Ce massacre ignoble est revendiqué par des individus qui se disent membres de Al Qaida.

La nécessité absolue de combattre les mouvances obscurantistes de l’islamisme radical ne doit pas nous rendre amnésique. Ces courants qui s’imposent par la terreur affirment commettre leurs crimes au nom de l’Islam. Leur développement a été rendu possible par les interventions impérialistes, le démembrement des États et l’utilisation par l’Occident de ce courant contre les forces progressistes. En France, la situation sociale insupportable que vit la population issue de l’immigration post-coloniale, le racisme d’État, l’islamophobie, les discriminations, la stigmatisation ou les contrôles au faciès portent une responsabilité évidente dans l’essor de ce courant qui touche en réalité une frange marginale d’une jeunesse de toutes origines mais sans horizon.

Bien sûr le crime risque de provoquer des amalgames. Mais Charlie Hebdo a mené une bataille politique. Ça faisait longtemps que Charlie Hebdo ne faisait plus rire, aujourd’hui il fait pleurer. Il est minuit moins le quart dans le siècle. Nous sommes à un point de bascule historique sur l’islamophobie et le déchaînement du racisme en France et plus largement en Europe. La lecture simplifiée à l’extrême par les médias de cette journée du 7 janviers 2015 va se résumer et s’imprimer dans de nombreux cerveaux « par l’attaque meurtrière contre un journal « de Gauche » par des Musulmans.

Cela va déstabiliser et retourner des positionnements politiques. La Peur, la colère, la tétanie, l’incompréhension, la panique morale vont chez certains laisser largement place à la Haine. Au-delà des paramètres d’opportunité militaire qui ont pu justifier le choix de ce journal par ce commando cette attaque correspond à une logique et à une vision politique des tak-taks : précipiter l’affrontement et la radicalisation de fractions importantes de la population. Ne soyons pas hypocrites, Charlie Hebdo n’est pas un ami politique.

Sur cet acte, complotisme et islamophobie vont prospérer. J'aime : Au lendemain de l’attentat à Charlie Hebdo, violences contre des lieux de culte musulmans. Des lieux de culte musulmans ont été visés par des tirs d’arme à feu et des grenades cette nuit, au Mans et à Port-La-Nouvelle, dans l’Aude, sans faire de victimes. Au Mans, quatre grenades d’exercice ont été lancées aux alentours de minuit dans la cour de la Mosquée des Sablons. L’une d’elles à explosé, sans faire de victimes. A Port-la-Nouvelle, un ou plusieurs coups de feu ont été tirés en direction d’une salle de prière musulmane, vers 20h, une heure après la fin de la prière, a précisé le parquet de Narbonne. Heureusement, la salle était vide. « Bien évidemment que c’est quelqu’un qui a cru bon de venger je ne sais quoi ou je ne sais qui », a déclaré le procureur à Narbonne, M.

Ce matin également, à l’aube, une explosion s’est produite à Villefranche-sur-Saône (Rhône) devant un snack kebab jouxtant la mosquée de la ville. « Un engin artisanal déposé devant l’entrée du snack, à quelques mètres de la mosquée, a explosé à 05h45.