Guillaume Apollinaire. Guillaume Apollinaire en 1916. signature Guillaume Albert Vladimir Alexandre Apollinaire de Kostrowitzky[1], dit Guillaume Apollinaire, est un poète et écrivain français, critique et théoricien d'art qui serait[Note 1] né sujet polonais de l'Empire russe, le 26 août 1880 à Rome.
Il meurt à Paris le 9 novembre 1918 de la grippe espagnole, mais est déclaré mort pour la France[2] en raison de son engagement durant la guerre. Biographie Jeunesse Guillaume Apollinaire est né à Rome sous le nom de Guglielmo Alberto Wladimiro Alessandro Apollinare de Kostrowitzky, en polonais Wilhelm Albert Włodzimierz Aleksander Apolinary Kostrowicki, herb. La mère d'Apollinaire À Paris En juillet 1901, il écrit son premier article pour Tabarin, hebdomadaire satirique dirigé par Ernest Gaillet, puis en septembre 1901 ses premiers poèmes paraissent dans la revue La Grande France sous son nom Wilhelm Kostrowitzky[12] . « La Joconde est retrouvée », Le Petit Parisien, numéro 13559, 13 décembre 1913 La guerre Œuvres Poésie. Orphisme (art) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Pour les articles homonymes, voir Orphisme. En 1912, Apollinaire distingue, lors de l’exposition de la Section d'Or, le cubisme scientifique du cubisme orphique. Le nom « orphisme » fait clairement référence à son poème Orphée de 1908, qui traite de poésie pure, sorte de « langage lumineux ». Une autre interprétation de ce terme est proposée : Le nom fait l'analogie de cette peinture avec la musique, en effet au début du XXe siècle la musique représentait l'art moderne par excellence, parfaitement abstraite donc pure et comportant une fonction totalisatrice. Elle pouvait réunir tous les arts, comme dans les opéras de Wagner (Le concept du Gesamtkunstwerk) Poussant ce procédé à son comble et constatant sa faculté vibratoire, « La destruction de l’objet lui semble devoir être acceptée comme définitive » (Pierre Francastel). Louis Aragon.
Surréalisme. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Le surréalisme est un mouvement littéraire, culturel et artistique du XXe siècle, comprenant l’ensemble des procédés de création et d’expression utilisant toutes les forces psychiques (automatisme, rêve, inconscient) libérées du contrôle de la raison et en lutte contre les valeurs reçues. En 1924, André Breton le définit dans le premier Manifeste du surréalisme comme un « automatisme psychique pur, par lequel on se propose d'exprimer, soit verbalement, soit par écrit, soit de toute autre manière, le fonctionnement réel de la pensée. Dictée de la pensée, en l'absence de tout contrôle exercé par la raison, en dehors de toute préoccupation esthétique ou morale [...] ». Le surréalisme repose sur la croyance à la réalité supérieure de certaines formes d'associations négligées jusqu'à lui, à la toute-puissance du rêve, au jeu désintéressé de la pensée.
Histoire Le musée Gustave Moreau à Paris, qu'André Breton aimait visiter. André Breton Étymologie. André Breton. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
André Breton André Breton en 1924. Œuvres principales Biographie De la tentative d’un coup d’État poétique au Premier manifeste (1924) Fils unique d’une famille de la petite bourgeoisie catholique dont la mère impose une éducation rigide, André Breton passe une enfance sans histoire à Pantin (Seine-St-Denis)[1], dans la banlieue nord-est de Paris. Premières rencontres décisives : Valéry, Apollinaire, Vaché Au collège Chaptal, il suit une scolarité « moderne » (sans latin ni grec[2]), se fait remarquer par son professeur de rhétorique qui lui fait découvrir Charles Baudelaire et Joris-Karl Huysmans, et par son professeur de philosophie qui oppose le positivisme (« ordre et progrès ») aux pensées hégéliennes (« liberté de la conscience de soi ») qu’affectionne le jeune homme[3].
À la déclaration de guerre, le 3 août, il est avec ses parents à Lorient. En février ou mars 1916, il rencontre un soldat en convalescence : Jacques Vaché. Œuvres Essais.