background preloader

Polyamour

Facebook Twitter

La possession du corps de l’autre. On l’a vu, le couple me pose plusieurs problèmes, pouvant se résumer à de multiples restrictions de liberté propres à cette institution sociale, qui n’est pas, contrairement à ce que certains m’ont soutenu, libre des influences, des modèles et du formatage social. Pas plus libre que n’importe quoi d’autre. C’est notamment via le couple que la société, ses normes et ses règles s’invitent dans notre intimité et nous dictent nos comportements en matière d’affection, de relations sexuelles, etc. Le principal grief que je porte au couple, c’est la possession de l’autre qu’il implique. Cette possession de l’autre va bien plus loin que de « simplement » lui interdire de partager sa sexualité ou sa tendresse avec d’autres personnes (ce qui, à mon sens, constitue déjà un abus : de quel droit ?).

L’obligation à la fidélité mutuelle n’est qu’un des nombreux symptômes de la main-mise sur l’autre, sur sa sexualité, son intimité. Devoir conjugal : la loi sous les draps Toute ? Enfin… Non, en fait.