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Politique

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Trois ans. Le Président, François Hollande, fête ce 6 mai le troisième anniversaire de son élection à la magistrature suprême. Cela invite à revenir sur l’homme et sur la politique qu’il a conduite. Beaucoup de choses ont déjà été dites à ce sujet. L’échec le plus patent, mais aussi le plus prévisible, de sa présidence fut le chômage. François Hollande s’est ici enfermé dans une position intenable : celle qui consistait à croire, contre toutes les évidences et de nombreux avis, que l’accroissement du chômage avait une dimension cyclique. François Hollande et la question du chômage. Sur le fond, François Hollande n’a pas voulu voir la dimension structurelle du chômage en France, qui découle largement de notre adhésion à la zone Euro. A cet effet direct s’ajoute l’effet indirect de l’Euro. Aveuglement et idéologie. L’explication de cet aveuglement est pourtant simple, mais la rondeur du personnage a pu nous la cacher.

Je ne ferai pas l’injure de penser que François Hollande n’aime pas la France. OCQD. La loi Economie sociale et solidaire. Le Labo de l'économie sociale et solidaire. Les SCOP, les SCIC, c'est quoi ? Les sociétés coopératives participatives (SCOP) sont des entreprises commerciales de type "société anonyme" ou "société anonyme à responsabilité limitée". Elles peuvent prendre deux formes juridiques différentes : la société coopérative et participative ou la société coopérative d’intérêt collectif.

Les sociétés coopératives participatives (SCOP) Les SCOP : des entreprises qui appartiennent à leurs salariés Dans une SCOP, les salariés possèdent au minimum 51% du capital, ils sont associés majoritaires. Le régime juridique de la SCOP permet une répartition spécifique des bénéfices. Le partage du profit est équitable : une partie (environ 45 %) constitue les « réserves impartageables » qui vont contribuer au développement de l’entreprise en permettant la consolidation des fonds propres et les investissements ; une partie (environ 10 %) est versée en dividende aux associés ; une partie est versée à l’ensemble des salariés de la SCOP, qu’ils soient actionnaires ou pas.

A savoir < Retour. C-P Productions. Lunion européenne : plus que jamais, en sortir ou en mourir ! Deux évènements qui viennent de se dérouler ces derniers jours ne seraient qu’anecdotiques s’ils n’annonçaient une année 2015 d’enfer pour les peuples d’Europe, et singulièrement pour le peuple français. Le premier est la mise en garde menaçante à l’encontre des états du Sud, l’Espagne, l’Italie, la Grèce, le Portugal notamment, et la France, de la part de Pierre Moscovici, l’ex ministre de François Hollande recasé à la commission européenne.

Endossant le costume de socialiste père fouettard qui décidément sied si bien à la fonction de commissaire européen, l’ancien ministre hollandien a stigmatisé tout retard dans la mise en musique de la politique préconisée par Bruxelles, et menacé les états de « lourdes sanctions financières (…) si au mois de mars 2015 les objectifs n’étaient pas atteints ». Le second s’est déroulé sur un plateau de télévision. . « Oui mais… » Ont répondu chacun à leur manière les trois invités sur le plateau. Les exigences de l’Union Européenne Les conséquences. Karl Polanyi, le marché et le socialisme. Recensé : Karl Polanyi, Essais, Paris, Seuil, 2008, 589 p., 29 €. Édités par Michèle Cangiani et Jérôme Maucourant, traduits par Françoise Laroche et Laurence Collaud, avec une postface d’Alain Caillé et Jean-Louis Laville.

On prend aujourd’hui la mesure de la postérité intellectuelle de Karl Polanyi, dans des domaines aussi divers que l’anthropologie (Marshall Sahlins, Louis Dumont), l’histoire de la Grèce antique (Moses Finley) ou la sociologie économique (Mark Granovetter). Un courant de sciences sociales comme le MAUSS (Mouvement anti-utilitariste en sciences sociales, auquel appartiennent Alain Caillé et Jean-Louis Laville, auteurs de la postface) revendique son influence. Il n’en reste pas moins que la réception française a longtemps souffert des retards et de la rareté des traductions de l’œuvre prolifique du grand penseur hongrois. Karl Polanyi (1886-1964) Économiste d’origine hongroise, il émigre dans les années 1930 en Grande-Bretagne puis aux États-Unis. Ha-Joon Chang : La finance ? Une arme de destruction massive… Lundi 12 novembre 2012 1 12 /11 /Nov /2012 05:11 Le ton est presque badin, Ha-Joon, professeur d’économie à Cambridge, ouvrant sur les sept façons de lire son essai, selon que l’on soit ou non informé, selon que l’on veuille ou non s‘informer.

Economiste hétérodoxe, attaché au système capitaliste, il nous livre ici une réflexion réjouissante, sinon inquiétante, sur l’issue d’une crise dont on nous promet qu’elle sera bientôt presque derrière nous. C’est ce "presque", on l’aura compris, le nœud du problème, qui invite les peuples à se serrer toujours davantage la ceinture, dans l’illusion d’un sacrifice collectif salutaire… L’économie mondiale est en lambeaux, nous dit sans ambages Ha-Joon. Ça, on le savait. Mais personne ne veut en prendre acte : on ne cesse au contraire de renflouer un navire qui est en train de sombrer. A fonds perdus donc Littéralement. Les chômeurs ? Pourquoi ce désastre ? Passons sur les démonstrations, simples et chiffrées.

Le tirage au sort plutôt que l'élection. Pour surmonter la crise du système politique, David Van Reybrouck préconise de revenir progressivement à ce qui constituait l’essence de la démocratie athénienne : le tirage au sort plutôt que l’élection. La classe politique a tout à y perdre mais la démocratie tout à y gagner. Des expériences témoignent que le projet est loin d’être absurde. Les démocraties occidentales déploient beaucoup d’énergie pour exporter – d’aucuns disent imposer - dans le monde entier leur modèle politique et le suffrage universel qui en est le principe fondateur. Mais ils le font paradoxalement à une époque où celui-ci ne fait plus recette chez eux. Pas besoin d’être grand clerc pour repérer les symptômes de ce divorce. Le constat fait, quel remède proposer pour lutter contre la « fatigue démocratique » ? Comment fonctionnait au quotidien ce système dont nous nous flattons d’être les héritiers lointains mais fidèles ? Ce système de démocratie directe (et aléatoire), nous l’avons laissé mourir.

Comment jeter les banquiers voyous en prison, en dix leçons. Imaginez en France 20 000 agents de l’Etat chargés d’enquêter sur les crimes économiques, cherchant des preuves, interrogeant des témoins, fouillant dans les moindres recoins des archives des banques, plaçant en détention provisoire PDG, dirigeants ou traders. Plus de secret bancaire, accès illimité à toutes les informations. Un seul objectif : faire condamner les responsables de la crise financière. Science-fiction ? C’est pourtant la voie choisie depuis quatre ans par l’Islande, avec des moyens à la mesure de ce petit pays de 320 000 habitants.

Octobre 2008. L’onde de choc de la crise des subprimes qui secoue les États-Unis arrive en Islande. Le tsunami financier submerge l’île. Quatre ans et une Assemblée Constituante plus tard, l’Islande a retrouvé quelques couleurs. 1 - Enquêter sur les crimes financiers Première étape : établir les responsabilités. 2 - Donner à la justice des moyens conséquents 3 - Lever le secret bancaire 4 - Punir les délinquants en col blanc Agnès Rousseaux. L’ "État-nation est un outil de domination (ou de contrôle) et de conquête " Texte rédigé en 1908 [" l'idée de NATION est intimement liée à une époque précise du développement moderne. Les intérêts marchands de la bourgeoisie, les courants démocratiques, la culture populaire - tels sont les aspects typiques de la société bourgeoise.

" " la quintessence de l' « IDÉE NATIONALE » bourgeoise moderne réside en ce que, aux yeux de la bourgeoisie de chaque pays, sa propre nation, sa « patrie » est destinée par nature à servir de marché pour ses produits, comme s'il s 'agissait d'un patrimoine exclusif, accordé par le dieu Mercure. Du moins, c 'est ainsi que se présente la question nationale là où le capitalisme se développe « normalement », sans soubresauts, c'est-à-dire là où la production pour le marché intérieur précède la production destinée à l'exportation. C'est ce qui s'est produit en Allemagne et en Italie. "Les intérêts du prolétariat sur la question nationale sont antagonistes avec ceux de la bourgeoisie. L’Etat-nation et le prolétariat Rosa Luxembourg Like this:

La Sagesse collective. Un groupe de citoyens ordinaires, sans compétence particulière, est-il capable de prendre de meilleures décisions qu’un petit groupe d’experts ? La folie des foules redoutée par Le Bon ou Schumpeter ne peut-elle pas, sous certaines conditions, céder la place à une sagesse des grands nombres ? Quels mécanismes permettent de décrire le fonctionnement de la sagesse des foules ? Sous quelles conditions donne-t-elle les meilleurs résultats ? Telles sont les questions qui forment le cœur de ce dossier consacré à la sagesse collective, issu d’un colloque organisé en mai 2008 au Collège de France par Jon Elster et Hélène Landemore. Si la compétence des experts est un ingrédient important d’une bonne décision collective, de récents travaux tendent à souligner l’importance au moins aussi grande de la diversité cognitive : c’est la variété de points de vue, même limités, sur une question donnée qui fait la qualité de la décision globale.

Lu Hong & Scott E. David Estlund, « Democracy Counts. "La coopération porte en elle les gènes d’une réelle alternative" Entretien Colibris avec Etienne Chouard. Elinor Ostrom ou la réinvention des biens communs. Première femme à obtenir un Prix Nobel d’économie (en 2009) pour ses développements sur la théorie des communs [1], Elinor Ostrom est décédée ce mardi 12 juin, à l’âge de 78 ans. Chercheuse politique infatigable et pédagogue ayant à cœur de transmettre aux jeunes générations ses observations et analyses, elle avait, malgré sa maladie, continué son cycle de conférences et la rencontre avec les jeunes chercheurs du domaine des communs au Mexique et en Inde.

Récemment encore, elle exprimait son sentiment d’urgence à propos de la conférence Rio+20 qui se déroule actuellement [2]. Une conférence durant laquelle le terme de « communs » devient un point de ralliement, jusqu’à figurer dans le titre du « Sommet des Peuples pour la justice sociale et environnementale en défense des biens communs ». Leçons de l’histoire De la tragédie à l’écologie Elinor Ostrom a mis en place un cadre d’analyse et de développement institutionnel destiné à l’observation des communs. Les communs du numérique. Choisir ses chefs. Recensé : Jean-Claude Monod, Qu’est-ce qu’un chef en démocratie ? Politiques du charisme, Paris, Seuil, collection « L’ordre philosophique », 2012. 320 p., 21 €. « Point de chef !

» : ainsi Jules Vallès résumait-il la confusion des derniers jours de la Commune de Paris. Mais ses paroles rendaient un son atroce : Vallès fuyait la colère des insurgés parisiens, qui lui réclamaient des ordres ; car l’absence de chefs, c’était la certitude du massacre [1]. « Point de Chef », redit Jean-Claude Monod (sans se référer à Vallès) dans les premières pages de son essai Qu’est-ce qu’un chef en démocratie ? Jean-Claude Monod nous invite ainsi à réexaminer le lien aperçu par Max Weber entre démocratie et charisme. . « L’assujettissement actuel du politique à la logique du marché » (p. 213) n’invalide pas ce diagnostic : il montre au contraire que l’anonymat du marché et des bureaucraties peut servir des formes de domination et d’impunité tout aussi destructrices que les transes de la démagogie. [Democratie Participative] Compétences et fonctions de l’animateur A l’heure actuelle, la plupart des personnes jouant un rôle d’animateur du dialogue territorial n’ont pas suivi de formation spécifique.

En revanche, certains animateurs ont suivi des stages sur la conduite de réunions, sur la gestion patrimoniale ou plus rarement sur la gestion des conflits et la médiation. La compétence est donc principalement liée aux qualités personnelles de l’animateur, et à l’expérience acquise dans l’animation de groupes de travail ou lors de conflits déjà vécus. Indépendance, neutralité ou équité ? Premier élément : l’indépendance de l’animateur est d’abord conditionnée par l’origine de son intervention.

Qui lui a demandé d’intervenir ? Qui définit les termes de sa mission ? Toutes les parties (ou tout au moins les principales) l’ont sollicité ; la demande vient d’une autorité reconnue par les parties en présence (la préfecture, par exemple, ou le maire) ; Guide pratique du dialogue territorial (Fondation de France) L’animateur. Démocratie participative. Le programme coopératiste et les écoles socialistes : trois leçons... - Gallica. Langues de bois #1 - Faire de la pédagogie. David Van Reybrouck : «Les élections n’ont jamais été conçues pour être démocratiques»

«Nous méprisons les élus, nous vénérons les élections.» Ainsi parle David Van Reybrouck (1), dans un essai récemment paru, Contre les élections. Né en 1971 à Bruges, David Van Reybrouck s’évertue avec un incontestable talent à démontrer «la fatigue de la démocratie occidentale», mais il propose un remède : au lieu de rendez-vous rituels où la population est conviée à déposer un bulletin de vote en faveur de tel ou tel candidat, il défend l’instauration d’un tirage au sort de citoyens qui se verraient légitimés à changer des lois.

«Le fonctionnement de nos démocraties use les gens à un rythme effrayant. Nous devons veiller à ce que la démocratie ne s’use pas elle-même», estime-t-il, convaincu que les élections sont un facteur de paralysie de la démocratie. Son credo : non plus seulement le droit de vote, mais le droit à la parole. La démocratie se porte mal. C’est grave, docteur ? En vérité, les élections n’ont jamais été conçues pour être une procédure démocratique. Dessin Yann Legendre. La Presse Anarchiste. Le concept de démocratie chez Marx - . I. Pour une démocratie libérée de l’Etat et de l’Argent La critique sociale, qui constitue la substance de l’œuvre de Karl Marx, a, pour l’essentiel, deux cibles : l’Etat et l’Argent.

Il est significatif que Marx ait commencé cette oeuvre critique avant d’adhérer au communisme. Pour y parvenir, il lui suffisait de concevoir la démocratie comme la voie d’une libération fondée sur des rapports sociaux profondément modifiés et, tout d’abord, de fournir la preuve théorique de l’incompatibilité foncière d’institutions telles que l’Etat et l’Argent avec la liberté humaine. Deux tâches pour lesquelles il fallait s’évader de la philosophie hégélienne : cette position se trouve proclamée dans deux écrits qui, rédigés à quelques mois de distance, paraissent ensemble dans les Annales franco-allemandes de janvier 1844, quatre ans avant le Manifeste communiste dont ils présentent, en quelque sorte, une variante en deux volets de style philosophique. Comment faut il entendre ce titre ? Pierre Perroud. JEAN-JACQUES ROUSSEAU, Du Contrat social.

(Edition de 1762, orthographe modernisée) Frontispice de l'édition de 1762 Archives de la Société Jean-Jacques Rousseau, Genève. {*style:<i>- foederis aequas Dicamus leges. Enéide XI Je veux chercher si dans l'ordre civil il peut y avoir quelque règle d'administration légitime et sûre, en prenant les hommes tels qu'ils sont, et les lois telles qu'elles peuvent être. J'entre en matière sans prouver l'importance de mon sujet. Né citoyen d'un Etat libre, et membre du souverain, quelque faible influence que puisse avoir ma voix dans les affaires publiques, le droit d'y voter suffit pour m'imposer le devoir de m'en instruire.

L'homme est né libre, et partout il est dans les fers. La plus ancienne de toutes les sociétés et la seule naturelle est celle de la famille. Cette liberté commune est une conséquence de la nature de l'homme. Le raisonnement de ce Caligula revient à celui d'Hobbes et de Grotius. Supposons un moment ce prétendu droit. Obéissez aux puissances.