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TRANSNATIONAL/TRANSHUMANISME

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Transcription du discours du Président de la République, Emmanuel Macron, sur l'intelligence artificielle. Publié le 04 Avril 2018 Rubrique : Numérique Paris Collège de France – Jeudi 29 mars 2018Seul le prononcé fait foi Madame la Ministre fédérale de l’Education et de la Recherche d’Allemagne,Monsieur le Commissaire européen, cher Carlos,Mesdames et Messieurs les Ministres,Monsieur le Député VILLANI,Mesdames et Messieurs les Parlementaires,Monsieur le Recteur de Paris,Monsieur l’administrateur du Collège de France,Mesdames et Messieurs,Chers Amis, D’abord, je veux féliciter les organisateurs, je pense que venir parler d’intelligence et en particulier d’intelligence artificielle au Collège de France n’est pas une mauvaise idée en soi et elle nous ramène à une histoire glorieuse de notre pays, à des choix profonds qui ont d’ailleurs été de rassembler dans un traumatisme sur lequel il ne convient pas de revenir aujourd’hui quant à la relation entre la France et son université plus largement mais de rassembler les plus grands esprits dans un lieu et de chercher à éclairer plus largement.

Les menaces technicistes de l’intelligence artificielle. Deux fois par mois, Le Devoir lance à des passionnés de philosophie et d’histoire des idées le défi de décrypter une question d’actualité à partir des thèses d’un penseur marquant. Montréal est devenue une des plaques tournantes de la recherche et du développement en intelligence artificielle (IA). Yoshua Bengio, directeur de l’Institut des algorithmes d’apprentissage de Montréal (MILA) et figure de proue de ce mouvement, affirme sur toutes les tribunes avec grand enthousiasme que nous sommes « à l’aube d’une nouvelle révolution industrielle ». L’IA a le vent dans les voiles, c’est le moins qu’on puisse dire. Photo: Marie-Claude GouletMarie-Claude Goulet est médecin et enseignante à la Faculté de médecine de l’Université de Montréal.

Les deux ordres de gouvernement ont récemment ouvert les vannes avec des subventions importantes pour l’avancée des connaissances dans ce domaine. Le philosophe Miguel Benasayag Possédé Notre culture est désormais possédée par la technologie. . « Aider la vie » "En 2050, les gens avec moins de 150 de QI ne serviront à rien" Entre secte, rêves de surhommes et avancée inexorable de l'Homme vers son avenir, le transhumanisme est l’un des courants de pensée les plus excitants du moment. Mais il questionne fondamentalement le futur de notre espèce. Laurent Alexandre, une des premières (et encore rares) personnalités françaises à se pencher sur la question, fait le point pour nous. "L'homme qui vivra 1 000 ans est déjà né".

Laurent Alexandre, chirurgien urologue et auteur, notamment, de La mort de la mort aime les phrases choc. S'il estime qu'il y a eu "beaucoup d'incompréhensions autour de cette phrase", il assume le propos­ : les NBIC (pour nanotechnologies, biotechnologies, informatique et sciences cognitives) vont révolutionner notre monde et étendre considérablement la durée de vie. Celui qui est également homme d’affaires et fondateur du site Doctissimo assume aussi son rôle, entre technophile convaincu, partisan d'un vaste débat public et relais français du transhumanisme de la Silicon Valley.

L’humanité a atteint ses limites, mais elle ne le sait pas… encore. Alors que le monde bruisse des sirènes du post-humanisme voire du transhumanisme, d’intelligence artificielle et d’homme augmenté, de progrès technologiques nous menant tout droit à l’immortalité, il est une voix qui nous dit tout le contraire. Non, l’homme a atteint ses limites biologiques, physiologiques, environnementales. Il a atteint un plafond dans tous les domaines : l’espérance de vie est au taquet, les records olympiques se font de plus en plus rares et laborieux, la croissance économique des sociétés marque un pas qui semble durable, les innovations technologiques, contrairement aux apparences, aussi.

Cette voix est celle du Professeur Jean-François Toussaint ; il faudra retenir son nom car il est de la lignée des Copernic, Darwin ou Freud : il est en train d’infliger sa quatrième blessure narcissique à l’humanité. Chaque jour, une information nouvelle vient compléter la litanie des contraintes économiques, climatiques ou sanitaires qui assaillent l’humanité. Où va-t-on ? Après les Gafa, les nouveaux maîtres du monde sont les Natu. Les Gafa, c’est tellement 2014... Voici venir l’ère des Natu. Natu, c’est l’acronyme de l’été 2015 ; celui qui réunit les quatre grande entreprises emblématiques de la « disruption » numérique : Netflix, Airbnb, Tesla, et Uber.

Les Gafa (Google, Apple, Facebook, Amazon) sont toujours bel et bien là, affichant une santé économique insolente et une surface financière plus importante que bien des Etats ; néanmoins ces entreprises font déjà figure de « vieilles » (pensez, Mark Zuckerberg va être papa...) face à l’émergence de la nouvelle génération des géants américains, qui surfent sur de nouveaux modèles. Cette mutation d’une vitesse spectaculaire du capitalisme à l’heure numérique affecte l’économie mondiale, la création et la destruction d’emplois à l’échelle planétaire, l’évolution de nos systèmes sociaux et du salariat ; ne pas chercher à comprendre le phénomène, qui n’a plus grand chose à voir avec la part d’idéalisme de l’économie du partage, condamnerait à le subir. Absence de débat. La mondialisation de la production et le circuit du capital. Par Prof Robinson et Harris 4/12 | Le blog de Liliane Held-Khawam.

Avant-propos: Ce texte est extrait de la publication:« Vers une classe dirigeante mondiale? Mondialisation et classe capitaliste transnationale» de W Robinson et J Harris dont la vision globale est publiée dans le dossier « L’Etat Transnational et sa bourgeoisie ». Il fait suite à la publication: Le capitalisme mondial n’est pas la simple juxtaposition d’‘‘économies nationales’’ comme une certaine conception dominante voudrait le suggérer (voir, entre autres, Wood, 1999). Beaucoup de critiques qui soutiennent que la mondialisation est exagérée, voire illusoire (par exemple Wood, 1999 ; Gordon, 1988; Hirst and Thomas, 1996; Weiss, 1998; Glyn et Sutcliff, 1992) affirment que la période actuelle est seulement une intensification quantitative des tendances historiques et non une nouvelle époque qualitative. C’est la mondialisation de la production qui sert de base à la transnationalisation des classes et à l’essor d’une CCT. (L’étude est décomposée en une série de 12 posts.

J'aime : Sommes-nous dans l'anti-chambre d'une dictature financière ? -- Liliane HELD-KHAWAM. Des voix professionnelles sont donc venues s’ajouter à celles qui grondaient déjà sur le net donnant plus de crédit à la thèse selon laquelle un petit groupe censé représenté « 1% » de la population détiendrait 50% des richesses mondiales serait en passe de prendre le pouvoir politique mondial. Une richesse illimitée pour les uns grâce à un droit régalien (souverain) Le calcul de ce taux de 50% des richesses mondiales est discutable. En fait, personne ne connaît réellement la masse monétaire créée par les banques commerciales. Celles-ci détiennent en effet une partie de leurs avoirs hors bilan. Ceci est légal. A côté de cette richesse potentiellement illimitée et inconnue, on découvre le monde peu attractif des « dark pool ». Les sommes qui s’y échangent sont phénoménales. Comment ont-ils été autorisés en pleine stratégie de Weissgeld comme dirait la ministre suisse des finances ?

Bref, illimitée, puissante, obscure et légale sont quelques-uns des qualificatifs de la Haute Finance. « Vers une classe dirigeante mondiale? Mondialisation et classe capitaliste transnationale.  Présentation de l’étude 1/12 | Le blog de Liliane Held-Khawam « Avant-Propos de LHK: Cette publication « Vers une classe dirigeante mondiale?

Mondialisation et classe capitaliste transnationale » est basée sur une étude conduite par le professeur William Robinson, professeur en Sociologie à University of California/Santa Barbara. C’est avec son autorisation que des extraits de son article sont repris et traduits sur ce blog. Je l’en remercie vivement dans la mesure où des travaux équivalents font cruellement défaut dans la littérature francophone. Cette publication est d’autant plus importante qu’elle explique l’émergence d’une classe capitaliste transnationale qui promeut et gère un Etat émergent transnational. Le conflit sociétal du 21ème siècle est plus organisationnel que financier.

Présentation de l’étude: La CCT gère des circuits d’accumulation globaux plutôt que nationaux. La CCT s’est politisée à partir des années 70 jusqu’aux années 90 et a mené un projet de mondialisation d’une classe capitaliste. J'aime : J'aime chargement… Formation d’une classe transnationale et la CCT : quelques éléments conceptuels 2/12Par Prof Robinson et Harris | Le blog de Liliane Held-Khawam.

L’Etat Transnational et sa bourgeoisie | Le blog de Liliane Held-Khawam. « Une classe capitaliste transnationale (CCT) a vu le jour comme segment de la bourgeoisie mondiale qui représente le capital transnational, les propriétaires des principaux moyens de production à travers le monde incarné par les sociétés transnationales et des institutions financières privées. La propagation de firmes transnationales (FTN), la forte augmentation de l’investissement direct étranger, la prolifération des fusions et acquisitions par-delà les frontières nationales, l’émergence d’un système financier mondial, et l’imbrication croissante des postes au sein de la structure globale de l’entreprise sont certains des indicateurs empiriques de l’intégration transnationale des tenants du capitalisme.

La CCT gère des circuits d’accumulation globaux plutôt que nationaux. Cela lui confère une existence objective en tant que classe, une identité spatiale et politique dans le système mondial au dessus de tout territoire local ou de systèmes politiques locaux. . J'aime : J'aime chargement… Susan George « Les usurpateurs, comment les entreprises transnationales prennent le pouvoir » Intelligence artificielle : le transhumanisme est narcissique. Visons l'hyperhumanisme.

Le transhumanisme est-il un humanisme ? (Flickr-CC-cblue98) Récemment, des scientifiques et des dirigeants d’entreprises influents déclaraient publiquement que l'intelligence artificielle (IA) constituait l’une des pires menaces pour l’humanité. C’est en tous les cas le point de vue de l’astrophysicien Stephen Hawking, du fondateur de Microsoft, Bill Gates, ou encore d’Elon Musk, cofondateur de Tesla Motors et de SpaceX.

Atteint de la maladie de Charcot (dystrophie neuromusculaire) Stephen Hawking, qui communique pourtant avec le monde extérieur grâce à un ordinateur synthétiseur de voix, actionné par le mouvement de ses yeux, explique que l’IA risque de conduire l’humanité à sa perte parce que les ordinateurs et les robots devenus plus intelligents que l’Homme finiront par le réduire à l’esclavage. Même discours alarmiste du côté du fondateur de Microsoft, qui dénonce lui aussi le danger de domination de l’IA sur l’humanité. De nouvelles dimensions plutôt qu'une domination. Transhumanisme (DOSSIER) | Le blog de Liliane Held-Khawam.