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PESTICIDES ET TOXIQUES

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L'UNAF révèle l'alarmante utilisation des pesticides "tueurs d'abeilles" La nouvelle a été révélée ce matin par le journal "Le Monde" : Selon des statistiques obtenues par l'Union nationale de l'apiculture française (UNAF), les tonnages d'insecticides dits "tueurs d'abeilles" vendus en France ont augmenté de 31% entre 2013 ET 2014. Les tonnages des cinq principaux pesticides " tueurs d'abeilles " vendus en France (acétamipride, clothianidine, thiaméthoxame, imidaclopride, thiaclopride) sont passés de 387 tonnes, en 2013, à 508 tonnes, en 2014. Soit une augmentation de 31 % en un an. Les données révèlent que les tonnages des 5 principaux pesticides "tueurs d'abeilles" vendus en France (acétamipride, clothianidine, thiaméthoxame, imidaclopride et thiaclopride) sont passés de 387 tonnes en 2013 à 508 tonnes en 2014. Soit une augmentation de 31% par an malgré le moratoire imposé en 2013.

Quant aux données pour 2015, elles ne sont pas disponibles. Stella Giani Source : Lire l'article du journal Le Monde Les insecticides " tueurs d'abeilles " en forte augmentation. Le glyphosate ne présente pas de risque cancérogène, selon l'Efsa. Le glyphosate ne présenterait pas de risque cancérogène : c'est la conclusion de l'avis de l'Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa). Cette substance active est notamment un des composants du désherbant Round Up. "Il est improbable que le glyphosate présente un danger cancérogène pour l'Homme", assure dans un rapport remis jeudi 12 novembre l'Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa). Pour les experts, cette substance ne serait pas génotoxique et ne nécessiterait pas la classification de cancérogène dans la réglementation de l'UE sur la classification, l'étiquetage et l'emballage des substances chimiques.

En mars dernier, le centre international de recherche sur le cancer (Circ), de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), dans son évaluation de cinq pesticides organophosphorés, avait pourtant classé comme cancérogène probable pour les Hommes le glyphosate (groupe 2A). Des conflits d'intérêts ? L'introduction d'une dose aiguë de référence. Glyphosate et EFSA : Verts de rage ! Photo représentant la ministre de l’écologie remettant en place des produits Round up dans les rayons, après avoir pris connaissance de l’avis de l’EFSA sur le glyphosate (photo et légende piquées avec délice chez notre ami Albert Amgar Le 12 novembre 2015, l'EFSA publiait un communiqué de presse ainsi que les documents sur son évaluation du glyphosate – l'ingrédient principal d'une ligne d'herbicides dont l'emblème est le Roundup... de Monsanto (le brevet a expiré depuis belle lurette mais aucun contestataire des produits phytosanitaires ne pourrait omettre cette « précision ») : « Le groupe d'examen par les pairs a conclu qu'il est improbable que le glyphosate soit génotoxique (c.à.d. qu'il endommage l'ADN) ou qu'il constitue une menace cancérogène pour l'homme.

Les experts n'ont pas proposé que le glyphosate soit catégorisé comme cancérogène dans la réglementation de l’UE sur la classification, l'étiquetage et l'emballage des substances chimiques. Par ailleurs : « L’industrie génétique remet en cause la possibilité pour nos enfants de se nourrir. OGM de deuxième génération, plantes mutées à coup de radiations, semences de synthèse dont les gènes seront numérisés et privatisés… Guy Kastler nous décrit ce que préparent les multinationales de l’industrie génétique et agroalimentaire. Des projets à faire frémir. Le délégué général du Réseau semences paysannes explique également comment nous, jardiniers paysans ou simples citoyens urbains, pouvons empêcher cette destruction programmée du vivant.

Photo : © Réseau Semences paysannes Guy Kastler est délégué général du Réseau semences paysannes, chargé de mission pour Nature et Progrès, membre de la Confédération paysanne et de la commission Biodiversité de Via Campesina. Photo : © Guillaume de Crop Y a t-il aujourd’hui des plantes mutées dans nos assiettes ? Oui, nous mangeons tous des blés mutés ou des potagères mutées. Depuis quand l’Agence internationale de l’énergie atomique s’occupe-t-elle d’agriculture !? En quoi consiste cette mutagenèse ?

Comment éviter cette destruction du vivant ? Cancer et herbicides : Monsanto préfère s’en prendre aux scientifiques. Un agriculteur pulvérise du glyphosate sur son champ de maïs dans l’Illinois, aux Etats-Unis, le 1er juin 2010 (Seth Perlman/AP/SIPA) Vous ne connaissez pas le glyphosate ? En fait, si. C’est Monsanto qui a vendu le premier ce produit chimique, en 1974, via son célèbre Roundup. Depuis, le glyphosate est devenu l’herbicide le plus vendu au monde. Il est utilisé dans les champs mais aussi dans les jardins, les forêts, les rues, les cimetières. Du coup, on en trouve dans l’air que l’on respire, dans l’eau que l’on boit et dans la nourriture que l’on mange, a rappelé ce vendredi le Circ (Centre international de recherche sur le cancer), l’agence internationale de référence pour la recherche sur le cancer, qui a été créée par l’Organisation mondiale de la santé et qui est basée en France, à Lyon.

Un champ de blé français sur trois L’information est énorme. Mais revenons au Circ. Nicolas Gaudin, directeur de la communication au Circ, ajoute : La contre-attaque commence en France Coïncidence ? Pollution : en Savoie, trente ans après, des pesticides remontent à la surface de terres viticoles. Valls brade l'écologie aux agriculteurs pour une poignée de cerises et de projets:loups, nitrates, biodiversité... Manuel Valls est prêt à tout pour se concilier la sympathie et le soutien des agriculteurs qui, surtout à la FNSEA, votent pourtant rarement pour la gauche. Mais en ces temps de vaches maigres majoritaires, tout fait ventre…Un certain nombre de décisions contraires à la gestion écologique (rêvée) du pays, sont donc dans les tuyaux. Dans la mesure où le Premier Ministre, qui n’a aucune sensibilité écolo ou naturaliste, a compris que la bande désorganisée des Verts étant perdue pour la majorité actuelle, il pouvait mettre en route quelques décisions susceptibles de fâcher les écologistes.

Valls va confier à un parlementaire, un haut fonctionnaire du ministère de l’Agriculture et à un agriculteur une mission « pour simplifier et améliorer les dispositifs existant en matière de contrôle des pollutions, notamment par le nitrate ». Valls s’apprête à faire abroger les textes qui limitent ou interdisent les épandages aériens de pesticides et d’insecticides sur les grandes cultures. Une chercheuse bordelaise : "On a des données un peu inquiétantes" sur les pesticides. Ans le mot pesticide, il y a le suffixe « cide », qui veut dire « tuer », « tailler en pièce ». Ghislaine Bouvier, pharmacienne, épidémiologiste et maître de conférence à la faculté de Bordeaux, aime bien le rappeler en préambule. Et d'ajouter : « On ne peut d'un côté vouloir tuer du vivant et imaginer que cela n'aura aucune conséquence sur le reste du vivant : nous. » Le ton est donné. Depuis 2002, elle travaille sur l'influence des pesticides dans l'environnement, qu'il soit urbain, quotidien, ou en milieu rural.

En 2006, elle intègre l'équipe d'Isabelle Baldi au sein de l'Isped (Institut de santé publique d'épidémiologie et de développement) à Bordeaux. Forcément, à Bordeaux, le pesticide en chef, montré du doigt, analysé,... ans le mot pesticide, il y a le suffixe « cide », qui veut dire « tuer », « tailler en pièce ». Depuis 2002, elle travaille sur l'influence des pesticides dans l'environnement, qu'il soit urbain, quotidien, ou en milieu rural. . « C'est vrai. Dans l'assiette ? Pesticides et toxiques : le gouvernement veut-il se dédouaner de toute responsabilité ?

Qui décide d’autoriser ou non un pesticide ? Qui porte la responsabilité de ses éventuelles conséquences sur la santé ? Jusqu’à présent c’était le ministère de l’Agriculture, après avis de l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses). Sous prétexte d’efficacité, le ministère souhaite confier cette mission à l’Anses. La responsabilité d’autoriser un produit toxique ne sera donc plus politique mais réservée à des experts... Dans un contexte où de nombreux conflits d’intérêts entachent les agences sanitaires, censées protéger les citoyens. Analyse. « La protection du citoyen et de son environnement est du ressort de l’Etat, on ne peut pas accepter son désengagement sur ces questions ».

Quand l’expertise prend le pas sur le politique Pour Jean Sabench de la Confédération paysanne, l’autorisation « doit prendre en considération l’avis scientifique, mais aussi des aspects sociétaux et socio-économiques qui sont du domaine politique ». Dysfonctionnements dans les autorisations de pesticides.