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EUROPE

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Le Parlement européen vient de criminaliser le délit d'opinion ! -- Claire VÉRILHAC. Ils l’ont fait ! La seule instance démocratique européenne, le Parlement, vient de criminaliser le délit d’opinion. De la social-démocratie à l’extrême droite souverainiste et antisémite, tous les groupes ont voté en faveur d’une nouvelle résolution sur l’antisémitisme, à l’exception notable de la Gauche Unitaire Européenne et des Verts. La résolution, par le biais du paragraphe 2, fait siens les critères proposés par la très sioniste International Holocaust Remembrance Alliance (IHRA) pour définir l’antisémitisme. Le vote de cette résolution nous rappelle, qu’en France comme en Europe, "le droit à la critique d’Israël fait partie de la liberté d’expression politique en général, un acquis aussi précieux que fragile qu’il nous faut défendre à tout prix".

Comme le souligne énergiquement l’UJFP (Union des Juifs Français pour la Paix). Petit rappel sémantique : - l’antisémitisme est un délit - l’antisionisme est une opinion Avec des conséquences : Claire Vérilhac. Stathis Kouvelakis: «L’UE n’est pas réformable» Stathis Kouvelakis était membre du comité central de Syriza lors de la victoire de ce parti en Grèce en janvier 2015. Il fit ensuite partie de ceux qui, prônant une sortie de l’euro et une rupture franche avec les institutions européennes, ont décidé de faire scission avec le premier ministre Alexis Tsipras.

Enseignant et vivant à Londres, il analyse pour Mediapart les conséquences du référendum britannique. Mediapart : Quelle lecture faites-vous du vote en faveur du Brexit ? Stathis Kouvelakis : Le premier constat est que l’UE perd tous les référendums qui se déroulent autour des propositions qui en émanent ou de l’appartenance à l’une de ses instances. Les défenseurs inconditionnels du projet européen devraient quand même commencer à se demander pourquoi.

Vous en réjouissez-vous ? Oui. Le parti travailliste, notamment, est fracturé entre une large partie de son électorat d’un côté et ses élus et son appareil de l’autre, avec les cadres et les militants écartelés entre les deux. Non. Brexit : Yes we can. Peu m’importe que les Britanniques aient eu raison ou tort. Ils ont eu le culot d’envoyer au diable les gens convenables, ceux qui trouvent que le populo sent mauvais et qui s’agacent qu’on perde du temps à parler alors qu’ils savent ce qui est bon pour lui. Sipa. Numéro de reportage : REX40436449_000005. Ils ont osé. Ma première réaction, au réveil, en entendant les voix blanches qui causaient dans le poste, a été un immense éclat de rire, vite teinté d’une grosse pointe de jalousie (pourquoi ça n’arrive pas chez nous des trucs pareils, on a une grande gueule, mais quand faut se jeter du haut du plongeoir, il n’y a plus personne). « Pour nous qui sommes des gens de culture…. », disait un pompeux cornichon sur France Culture, justement.

La messe était dite : le Brexit, c’est la victoire du plouc évidemment xénophobe qui défrise tant les beaux quartiers où on aime d’autant plus les immigrés qu’on ne les voit pas. Souverainisme distingué et souverainisme de pauvres Adieu cheval de Troie ! L’Angleterre n’ira nulle part. [« complotiste » ou courageuse lanceuse d’alerte ?] Manuela Cadelli, magistrate : « Le néolibéralisme est un fascisme » Quand ce sont de simples citoyens qui disent que nos régimes parlementaires actuels, à force de se vendre pour gagner les élections, sont devenus l’outil d’un fascisme déguisé — et que cela se voit à la politique de domination absolue des multinationales (et de guerre permanente, pour terroriser tout le monde) que les prétendus « représentants » imposent au peuple —, ces donneurs d’alertes sont listés et traqués pour « conspirationnisme », pour « confusionnisme », pour « complotisme », etc. par de prétendus « antifas » et par de prétendus « journalistes » (presque tous vendus aux banques, manifestement).

Je suis curieux de voir le sort qui sera réservé à cette courageuse magistrate. Je trouve en tout cas son analyse intéressante : La carte blanche de Manuela Cadelli, présidente de l’Association syndicale des magistrats. Déformation du réel Culte de l’évaluation La Justice négligée. Article offert : Une Europe contre les peuples et la démocratie. Depuis dimanche soir, le hashstag #ThisIsaCoup est l'un des plus suivis sur Twitter.

De l'économiste Prix Nobel Paul Krugman à l'ancien ministre grec Yanis Varoufakis, en passant par le souverainiste français Nicolas Dupont-Aignant, le #CestUnCoup canalise les indignations contre l'accord imposé par les Européens à la Grèce en échange de son sauvetage financier. Coup d'État ? L'expression peut cristalliser les désaccords mais une chose n'est guère contestable : les « institutions européennes » ont bel et bien décidé de prendre le pouvoir en Grèce. La proposition du socialiste allemand Martin Schulz, président du Parlement européen, d'installer « un gouvernement de technocrates » à Athènes s'est ainsi réalisée de fait, au terme d'un week-end de négociations qui a vu l'Allemagne imposer de bout en bout sa ligne.

C'est la vraie démonstration de ce week-end : la zone euro et ses présumés critères de gestion ont accouché d'un monstre politique. Coup d'État ? La Commission européenne passe 90% de son temps avec les lobbys industriels. Des négociations menées en toute opacité dans le seul intérêt des multinationales : ce sombre tableau entourant le Tafta – le projet de traité commercial entre l’Europe et les Etats-Unis – est étayé par de nouvelles données compilées par l’Observatoire européen des entreprises (CEO) et SumOfUs, une organisation mondiale de défense des consommateurs. Sur les 597 réunions organisées entre janvier 2012 et février 2014 par la direction générale du commerce (DG Trade) sur le Tafta, 528 se sont tenues avec des acteurs du monde des affaires contre seulement 53 réunions avec des groupes d’intérêt public. « Ainsi, note CEO, pour chaque rencontre avec un syndicat ou groupe de consommateurs, dix réunions ont eu lieu avec des entreprises et fédérations industrielles ».

Des chiffres qui confirment pour les ONG « le biais dramatique en faveur des multinationales dans l’approche des accords commerciaux par la Commission européenne ». Un lobbying peu transparent @Sophie_Chapelle. » Noam Chomsky : Nous courons vers un précipice : nous ne pouvons que chuter dans l’abîme, ce qui réduit fortement nos chances d’une survie décente. Excellente interview d’EuroNews (fichtre, ça fait plaisir, ça change de BHL !) Toute fraîche du grand Noam Chomsky… Il est l’un des plus grands intellectuels du monde, auteur prolifique et anarchiste autoproclamé. A 86 ans l‘âge ne semble pas le ralentir. Il combat toute une série d’injustices, avec l’Occident en général dans sa ligne de mire.

Noam Chomsky : une vie de militant Noam Chomsky est né le 7 décembre 1928 à Philadelphie, Etats-UnisIl a commencé à travailler à l’Institut de Technologie du Massachusetts en 1955Il est un éminent linguiste, philosophe et militant politiqueSon travail dans les années 50 a révolutionné le domaine de la linguistiqueIl se fait connaître pour son activisme contre la guerre du VietnamIl s’oppose aux élites dirigeantes et est devenu une critique acerbe de la politique étrangère américaine et occidentaleIl a écrit des centaines de livres Noam Chomsky nous a reçus dans son bureau à l’Institut de Technologie du Massachusetts (le 17 avril 2015). Paradis fiscal: Juncker prêt à sanctionner le Luxembourg? Des accords fiscaux secrets entre le Luxembourg et 340 multinationales, dont Apple, Amazon, Ikea, Pepsi ou Axa, afin de minimiser leurs impôts, sont révélés jeudi 6 novembre par 40 médias internationaux s'appuyant sur des documents obtenus par le Consortium international des journalistes d'investigation (ICIJ).

Ces accords, passés entre 2002 et 2010, représentent des milliards d'euros de recettes fiscales perdues pour les Etats où ces entreprises réalisent des bénéfices, selon l'ICIJ et ses médias partenaires, dont Le Monde en France, The Guardian au Royaume-Uni, le Süddeutsche Zeitung en Allemagne, l'Asahi Shimbun au Japon.

La pratique du "tax ruling" en question La pratique du "tax ruling", qui est tout à fait légale, permet à une entreprise de demander à l'avance comment sa situation sera traitée par l'administration fiscale d'un pays, et d'obtenir certaines garanties juridiques. Juncker dans ses petits souliers Lutter contre l'optimisation fiscale (Avec AFP) Les révélations sur les pratiques fiscales du Luxembourg risquent de peser sur Juncker. Jacques Attali: « quelque chose de majeur va se passer en Europe » Désignation des commissaires : le grand bal des hypocrites.

Après une semaine d’auditions des futurs commissaires au Parlement européen, les différentes commissions parlementaires ont finalement décidé du sort de tous les candidats. Si le déroulé de ces auditions a été de grande qualité, mettant en avant un exercice de démocratie européenne, les plus grands groupes politiques ont malheureusement fini par le saborder en refusant de remettre en question les candidatures les plus problématiques, dont celle de Miguel Arias Cañete, commissaire désigné à l’énergie et au climat. Avec des participations familiales avérées dans plusieurs compagnies pétrolières, Miguel Arias Cañete ne saura évidemment exercer ses fonctions en toute indépendance, comme l’imposent les Traités européens, ni éliminer tout conflit d’intérêt, comme l’impose le code de conduite des commissaires.

Nigel Farage: je n'ai pas cru un mot de ce que vous avez dit M. Junker. La Commission européenne va t-elle transformer la nature en registre comptable. Des petits arrangements à huis clos ont abouti à l'élection de deux briscards de Bruxelles, Juncker et Schulz. Europe Le socialiste allemand Martin Schulz a été réélu en tant que Président du Parlement européen pour les un mandat de deux ans et demi avec le soutien de 409 parlementaires européens sur 751. Cette nomination fait suite à la formation d’une «grande coalition» au Parlement européen, qui comprend le Parti Populaire Européen (PPE, centre-droit), les Socialistes et Démocrates (S & D, centre-gauche et l’Alliance des Démocrates et des Libéraux pour l’Europe (ALDE, libéral). Le Daily Telegraph indique que la rémunération de Schulz devrait se monter à 267 000 euros par an, dont environ 155 000 euros seront exonérés d’impôts.

Selon Pawel Swidlicki du think tank Open Europe, la réélection de Schulz par scrutin secret, est en fait l’aboutissement d’une entente négociée à huis clos entre les blocs de centre-droit et de centre-gauche. Le journal croate Jutarnji List se désole de ces petits arrangements : Source : Express. Affichez vos eurodéputés ! L'erreur Jean-Claude Juncker. L'opposition de David Cameron et Viktor Orban ne devrait pas y changer grand chose : Jean-Claude Juncker, ancien premier ministre luxembourgeois de 1995 à 2013, 60 ans, sera proposé comme président de la Commission européenne au parlement qui l'élira sans difficulté. Une victoire de la démocratie en Europe ? Rien n'est moins sûr. Voici pourquoi. Une légitimité démocratique doûteuse En quelques semaines, l'ancien premier ministre luxembourgeois est devenu dans les médias le symbole de la démocratie européenne.

Ne pas le nommer reviendrait à un acte de tyrannie insupportable, à un déni de démocratie, à un refus d'écouter les citoyens. Un « hashtag » a même été créé pour les messages Twitter de soutien à Jean-Claude Juncker #respectmyvote (« respectez mon choix. »). Mais en réalité qu'en est-il ? Comme tous les quatre ans, et malgré les Spitzenkandidaten, les campagnes des européennes ont été nationales. Le think tank britannique (assez critique de l'UE) Open Europe en rajoute une. Juncker ou le coup de maître du Parlement européen, Editos & Analyses. Le FN en tête des européennes : l'UMP et le PS ont ouvert un boulevard à Marine Le Pen. Marine Le Pen après l'annonce des résultats des élections européennes, le 25 mai 2014 (LCHAM/SIPA). L’arrivée en tête du FN aux Européennes n’est pas une surprise. Les lâchetés conjuguées de l’UMP et du PS, qui ont grandement facilité sa victoire électorale, ont, elles, étonné par leur ampleur, leur absence de lucidité et leurs erreurs de calcul stratégique.

Le désastre était écrit, annoncé et quand on y regarde de près, rien n’a été fait pour l’éviter. Un cas de sabordage inédit dans l’histoire politique française. Le Parti socialiste a tout simplement passé son tour. À l’Élysée comme à Matignon, on avait décidé de jouer petit bras : égaler le (mauvais) score "de référence" de 2009 – ces maigres 16,48 %, quelle aubaine – serait suffisant pour traverser l’orage sans trop de dégâts.

La non-campagne du PS Cette résignation a conduit les socialistes à tendre le dos sans se mettre en position de combat. L’inexistence se paie toujours au guichet électoral, et ce 25 mai a vérifié la règle. Découvrez qui sont les 74 eurodéputés français. Par Nicolas Enault Mis à jour le , publié le Le Front national a remporté 24 sièges d'eurodéputés, l'UMP 20, le PS (Union de la gauche) 13, l'Union du centre (Modem et UDI) 7, les Verts 6, le Front de gauche 3, et les listes divers gauche 1, sur les 74 attribués à la France. Au-delà de leur appartenance politique, qui sont les 74 eurodéputés qui vont faire leur entrée au Parlement européen à la suite du scrutin du dimanche 25 mai ? On compte parmi eux 32 femmes et 42 hommes. >>Succès du FN aux européennes : les réactions en direct.

DOCUMENTAIRE "Bruxelles Business - Mais qui contrôle vraiment l'Europe ?" Ils n'étaient pas tous d'accord, mais ils savaient tous… -- Bernard CONTE. J’ai retrouvé un article d’Étienne Fajon : « Marché commun contre la France », paru dans L’Humanité du 14 janvier 1957. Pour mémoire, le marché commun s’étendra initialement sur six pays : « Allemagne occidentale, France, Italie, Belgique, Pays-Bas et Luxembourg ». « Il s’agit d’instaurer progressivement, au sein de ce morceau d’Europe, la libre circulation des marchandises, des capitaux et de la main-d’œuvre. Selon les promoteurs du projet, le « Marché commun » contribuerait à la prospérité de la France et au bonheur de son peuple ». Le marché commun fait suite à la Communauté européenne du charbon et de l’acier (CECA) qui avait été créé, en 1951, entre les six mêmes pays. « Son inspirateur, le funèbre Schuman, assurait qu’elle devait aboutir à la baisse des prix et à l’essor de notre industrie.

Pour l’auteur, la création du marché commun s’inscrit dans une même logique « néfaste pour la nation, pour la classe ouvrière et pour la paix ». Oui à la coopération européenne... De Gaulle / UE : Contre l'Europe supra-nationale & fédérale. Dette et compétitivité: L'Europe met la France sous surveillance renforcée. EUROPE - La Commission européenne a décidé mercredi de placer la France sous surveillance renforcée, après avoir une nouvelle fois épinglé son manque de compétitivité et le niveau élevé de sa dette. Pour l'exécutif européen, la France souffre de nombreux déséquilibres macroéconomiques qui n'ont pas été suffisamment corrigés et nécessitent désormais ce type de surveillance qui sera également appliquée à l'Espagne et à l'Irlande, deux pays qui viennent tout juste de sortir de leur plan d'assistance financière.

La France, deuxième économie de la zone euro, se retrouve donc au côté des pays qui ont été en grande difficulté au plus fort de la crise de la zone euro et ont eu besoin d'un plan d'assistance financière. L'annonce de Bruxelles vient s'ajouter à une longue liste de griefs de la Commission européenne à l'encontre de la France, à qui est reproché un manque de compétitivité, un coût du travail trop élevé et une dette publique qui ne cesse d'enfler. Vers la fédération européenne: les surprenantes propositions de Notre Europe. « L'Union est devenue une entreprise de liquidation de l'Europe comme civilisation et comme projet » (3/3)

« L'Union est devenue une entreprise de liquidation de l'Europe comme civilisation et comme projet » (2/3) « L'Union est devenue une entreprise de liquidation de l'Europe comme civilisation et comme projet » (1/3) L’Europe va pouvoir exiger des changements dans le budget de la France, une première historique. Union Européenne: le retour de la peine de mort.