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Islam, un espace entre réforme et refondation

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Sultan. Casque-turban inscrit au nom du sultan Yaqub des Aq Qoyunlu.

Sultan

XVe siècle, Met. Sultan (nom masculin, de l’arabe سلطان (sulṭān) : domination, autorité ou souveraineté) est un titre porté par des monarques musulmans depuis l'an 1000 environ. Un territoire gouverné par un sultan est un « sultanat » (سلطنة (salṭana). L'épouse ou concubine d'un sultan, ou un sultan féminin, est appelée « sultane » (سلطانة (sulṭāna). Dans l'ancien Empire ottoman, la mère du sultan régnant est appelée « sultane validé ». Histoire[modifier | modifier le code] Le premier sultan[modifier | modifier le code] Mahmoud et AyazLe premier sultan de l'histoire est ici à droite, serrant la main du Sheikh, avec Ayaz debout derrière lui. Vers l'an 900, le califat abbasside est très affaibli. Vers l'an 940, la guerre civile bat son plein. Issu d'une province abbasside, succédant à l’État samanide, l'Empire ghaznévide est dans sa plus grande phase d'expansion sous Mahmoud de Ghazni.

Conférence-Débat avec l'islamologue Éric Geoffroy : "L'Islam sera spirituel ou ne sera plus" Compte rendu du 1er colloque des intellectuels musulmans francophones à Paris. Présentation du colloque par Nadia Henni-Moulaï, journaliste, fondatrice du site Melting Book, auteur de "Petit précis de l'islamophobie ordinaire ".

Compte rendu du 1er colloque des intellectuels musulmans francophones à Paris

Discours d'introduction du président de l'AFPI, Jamel El Hamri. 1ère table ronde : "Penser le religieux et religiosité d'une pensée". Amine Djebbar / Les cahiers de l'Islam © En quoi une pensée d'inspiration religieuse peut-elle être utile à la fois aux adeptes d'une religion et à l'ensemble des hommes ? Modératrice : Huê Trinh Nguyen, journaliste à Saphirnews. 2 ème table ronde : "Les penseurs musulmans face au patrimoine intellectuel de la civilisation islamique". Quels devraient être les rapports de la pensée islamique de France avec le patrimoine théologique, juridique, philosophique, mystique et scientifique de la civilisation musulmane ? 3 ème table ronde : "Les penseurs musulmans face au Coran et à la tradition prophétique"

La mort du Prophète de l’islam : contre-enquête sur une ténébreuse affaire. Au terme d’une étude très fouillée des sources de la Tradition musulmane, Hela Ouardi, professeur à l’Institut supérieur des sciences humaines de l’université Tunis El Manar, et membre associé du Laboratoire d’études sur les monothéismes du CNRS, apporte un éclairage inédit sur les derniers jours de Mahomet.

La mort du Prophète de l’islam : contre-enquête sur une ténébreuse affaire

Vous venez de publier un ouvrage très documenté intitulé « Les derniers jours de Muhammad ». Quelles ont été vos sources ? Mes sources sont le Coran et ses multiples exégèses ainsi que les livres les plus anciens de la Tradition musulmane (sunnite et chiite) : les recueils de hadiths du Prophète, les différents récits biographiques écrits sur lui et ses compagnons ainsi que les chroniques historiques comme celle, majeure, de Tabarî (IXe - Xe siècle). Soit des milliers de pages contenant des versions diverses, tantôt concordantes, tantôt contradictoires. Lire aussi : Saba Mahmood : « Il existe chez les croyants une relation d’intimité avec le Prophète » Je le souhaite en tout cas !

Nabil Mouline, Le califat. Histoire politique de l’islam. Historien et politiste, chercheur au CNRS, Nabil Mouline propose, dans son ouvrage, d’étudier la formation et l’évolution de l’institution politique de référence de l’islam, le califat.

Nabil Mouline, Le califat. Histoire politique de l’islam

La restauration du califat par l’État islamique, à la faveur des crises politiques en Syrie et en Irak, met en évidence la puissance symbolique que le califat possède dans la communauté musulmane. Le savant islamique du Xe siècle, Abū al-Ḥasan al-Aš‘arī résume ainsi l’histoire du califat : « La plus grande source de discorde au sein de l’umma est le califat. Jamais principe religieux n’a fait couler tant de sang en islam » (p.9). C’est d’ailleurs ainsi que Nabil Mouline introduit son travail. Analysant la question de façon chronologique, Nabil Mouline nous permet d’entrevoir, sur le temps long, les mutations qu’a subies l’institution califale au gré des crises de succession et des tensions religieuses.

Bernard Lewis. Islam et laïcité. La naissance de la Turquie moderne. Kharidjisme. Le kharidjisme ou kharijisme est une branche de l'Islam apparue lors de l'arbitrage entre Ali et Mu'awiya à l'issue de la bataille de Siffin qui les avaient opposés en 657.

Kharidjisme

Il s'agit de la troisième branche, à côté du sunnisme, majoritaire, et du chiisme. Ses adeptes sont les khāridjites (en arabe : khawāridj, خوارج, sortants, dissidents)[1] réduits aujourd'hui aux seuls ibadites. Selon al-Shahrastani, un khariji est toute personne qui se révolte contre le dirigeant autour duquel sont réunis les musulmans. Les khawarij sont ainsi considérés comme des dissidents. Le kharijisme est l'une des toutes premières factions apparues en Islam.

Les kharijites se divisèrent, par la suite, en une multitude de groupes (près d'une vingtaine). Les Kharidjites furent ainsi nommés par Ali pour désigner tout mouvement musulman contestataire, qu'importent leurs revendications et leurs méthodes, pourtant radicalement opposées. Étymologie[modifier | modifier le code] La doctrine[modifier | modifier le code]