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Capital : Toujours moins chers ! Comment font les nouveaux rois du low cost ? (*)La gratuité est-elle l’avenir de l’économie. La gratuité est l’avenir de l’économie clame Chris Anderson (blog) qui prépare dans cet article pour la revue Wired, dont il est rédacteur en chef, son prochain livre intitulé Free. Chris Anderson rappelle tout d’abord que la gratuité s’inscrit dans un processus commercial classique, comme l’a exploré avec succès Gillette, en offrant ses rasoirs et en faisant payer ses lames. Mais avec l’internet, une nouvelle gratuité s’est développée, fondée sur des coûts de reproduction nuls du fait de la numérisation, et sous la pléthore de l’offre qui tire encore plus les prix vers le zéro absolu. Un peu comme si Gillette devait maintenant offrir le rasoir et la lame et percevoir son argent sur autre chose. « Il n’y a jamais eu un marché plus concurrentiel que l’internet, et chaque jour le coût marginal de l’information devient plus proche de rien du tout », explique le brillant éditorialiste.

La gratuité est inexorable 6 grands modes de financement de la gratuité L’immédiateté. L'avalanche du gratuit. Donne, le consommateur te le rendra : de l’économie à l’ère d’Internet, telle semble être la nouvelle loi. Les success stories du numérique sont en effet fondées sur la gratuité pour l’usager : Facebook, Twitter, et surtout Google. La capitalisation boursière de ce dernier a récemment dépassé celle de Microsoft. Son logiciel libre Android équipe 75 % des smartphones vendus dans le monde, son moteur de recherche est devenu l’ami public n° 1 en offrant à la terre entière l’accès libre, légal ou non, à tout : musique, livres et vidéos. Abécédaire de Gilles Deleuze, Gangnam Style ou gags de chats : Youtube (filiale de Google) débite de la culture à gogo(s).

Quand il ne fournit pas lui-même les contenus, l’internaute et son temps de cerveau disponible sont monnayés aux annonceurs. La gratuité financée par la pub, TF1 ou les radios privées le font depuis une paye. Cela n’a, a priori, rien de nouveau. Et ce n’est qu’un début, prophétise Chris Anderson, dans son livre Free ! DPLG : le nouveau projet prix d’Auchan. Un restaurant ose l’abonnement illimité. Thomas Mankowski t.mankowski@sudouest.fr L'abonnement illimité ou le Pantagruel de la consommation : le musée, le cinéma, le mobile, l'Internet, les remontées mécaniques, le parc d'attractions, la salle de gym… Il se généralise avec un appétit de boulimique et c'est à croire qu'il n'est pas rassasié puisqu'il gagne maintenant la restauration.

Les porte-cartes déjà boursouflés ne sont pas près de se mettre à la diète. Pour 19,50 € par mois, mangez quand vous voulez le menu que vous voulez (y compris celui à 39 euros), accompagné de la personne que vous voulez. 200 préréservations Pour un gourmand découvrant une telle offre, c'est un coup à avaler son pruneau de travers : « On parle aujourd'hui d'illimité partout, et ça devient l'habitude pour tout. » Partant de ce constat, Bruno Parant, le directeur général de l'établissement, a trouvé malin de reprendre à sa sauce la nouvelle norme de consommation.

Cela étant dit, qu'Obélix ne néglige pas l'astérisque qui accompagne l'offre. Tarifs des trains, la SNCF vous explique - Vidéo replay du journal televise : Le journal de 13h. Le casse-tête du yield management, version SNCF. Comment optimiser ses tarifs en fonction de la période, de l’horaire et de la demande sans basculer dans un système trop complexe pour le client ? La compagnie ferroviaire n’a pas totalement résolu l’équation. La prochaine fois que vous prendrez le TGV entre Paris et Marseille, tentez l’expérience.

Si vous examinez du coin de l’œil les billets de vos voisins, vous observerez qu’ils portent tous un nom différent : Loisir, Pro Seconde, Prem’s, Prem’s Week-end ou iDTGV. Vous vous rendrez surtout compte qu’aucun passager, ou presque, n’a déboursé la même somme : l’un a payé 25 euros, l’autre 102,50 euros. Et si vous parcourez toute la rame, vous trouverez près d’une cinquantaine de tarifs. Sans compter les réductions auxquelles donnent droit les cartes 12-25, Escapades ou Enfant +.

Un sujet qui fâcheLa SNCF, en revanche, s’y retrouve bigrement. (DGCCRF) Quelle est la nouvelle réglementation des soldes ? Définition des soldes L'article L310-3 du code de commerce définit les soldes, les périodes autorisées et les marchandises concernées. Il qualifie les soldes de ventes accompagnées ou précédées de publicité et annoncées comme tendant, par une réduction de prix, à l'écoulement accéléré de marchandises en stock. La loi n° 2008-776 du 4 août 2008 de modernisation de l'économie (LME) a modifié l'organisation des soldes, notamment en ce qui concerne leur calendrier.

Ce calendrier est à nouveau modifié par la loi n° 2014-626 du 18 juin 2014 relative à l'artisanat, au commerce et aux très petites entreprises. Dates et durée des soldes Depuis janvier 2009, les deux périodes annuelles de soldes sont fixées au plan national, sauf dans certains départements frontaliers ou outre-mer. Depuis janvier 2015, chaque période de soldes dure six semaines : La définition précise des périodes de soldes est fixée par les articles D310-15-2 et suivants du code de commerce. La gratuité dans les business-model : oui mais à quel prix ?

Quel est le point commun entre Spotify, Deezer, Métro, 20 minutes, DirectMatin ? Réponse : les services fournis par ces entreprises sont gratuits ! Quelle est la recette du succès de ces journaux et de ces plateformes de téléchargement de musique? La gratuité ! Mais ce qui est gratuit pour le consommateur (autrement dit ce qui n’a pas de prix) n’a-t-il pas un coût ? Mais les modèles économiques conçus autour du concept de ne se cantonnent pas à ceux des journaux gratuits : que dire de Facebook ? Quel est le coût de la gratuité ? Comment fixe-t-on un prix ? Les théories de sciences de gestion s’accordent pour montrer que le prix d’un produit résulte d’une décision complexe influencée par des facteurs divers voire des intérêts divergents : Comment dès lors un journal peut-il être « donné » au consommateur ?

Pour mieux comprendre les modèles économiques développés autour de la gratuité, prenons l’exemple des journaux gratuits (version papier ou version numérique). Sources : Fanny Hervé. Vidéo : Si c’est gratuit, c’est vous le produit : la vidéo qui décrypte comment vos données enrichissent certaines entreprises. Prenez garde, on utilise contre votre gré vos informations personnelles sur Internet sans que vous le sachiez ! Découvrez comment les entreprises de l’Internet monétisent vos données personnelles à travers cette vidéo ludique et complète. Les réseaux sociaux, les moteurs de recherche et les journaux en ligne sont autant de services gratuits que vous consommez tous les jours sur Internet. Cependant, si vous ne dépensez pas un sous, vous participez sans le savoir à la rémunération de ces sites : c’est ce que cette vidéo appelle le principe de monétisation du web. Ainsi, si Facebook, Twitter, Mixcloud ou encore Google sont libres d’accès, leurs sources de revenus résident dans la publicité.

Omniprésente, cette dernière peut apparaître sous des formats divers et variés tels que les bannières, les pop-ups, les mailings et bien d’autres : vous êtes donc gavés de force à la pub et cette dernière gagne de l’argent grâce à vous.