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Finistère. Que sont devenus les ex-Gad un an après ? Au comptoir de l'Hermine, Joëlle Crenn prend le temps de sourire. L'ex-présidente de l'association « Sauvons Lampaul » vient d'ouvrir son bar-restaurant à Bodilis (Finistère). Pour elle, après quatorze ans chez Gad et de longs mois de lutte, l'appel d'offres de la commune léonarde pour reprendre le dernier bar du bourg est arrivé à point nommé. « Je suis l'exception, reconnaît l'ancienne responsable des expéditions, qui s'était battue pour que les abattoirs ne ferment pas. L'émotion est toujours vive, mais il faut arriver à passer à autre chose... » C'est pour ça que Joëlle Crenn a dissous « Sauvons Lampaul » le 31 octobre dernier.

Quasiment un an après l'annonce de la fermeture et le licenciement des 889 salariés du site. La majorité n'a rien retrouvé D'après les chiffres communiqués vendredi, seuls 130 ont retrouvé un emploi en CDI. Les ex-Gad ont fait appel aux organismes de formation. « Mais, en réalité, il n'y a presque pas de boulot autour de Lampaul », souffle l'un d'eux. Abattoirs Gad : le naufrage d'une petite entreprise familiale devenue grande. Par Violaine Jaussent Mis à jour le , publié le Ils sont en colère, et le font savoir. Près de 900 salariés de l'abattoir Gad situé à Lampaul-Guimiliau (Finistère) ont manifesté, mercredi 23 octobre, pour réclamer de meilleures indemnités de licenciement. Ils ont aussi affronté les salariés du site de Josselin (Morbihan), choisi par le groupe agroalimentaire, secteur en crise en Bretagne, pour concentrer ses activités. Un accord de sortie de crise a finalement été trouvé entre la direction et les salariés, après neuf heures de négociations.

Les salariés ont notamment obtenu le doublement de leur prime de licenciement, selon Ouest-France. En redressement judiciaire depuis février, Gad, société d'abattage et de découpe de porcs, a présenté un plan de continuation de l'activité. A l'origine, une charcuterie familiale Charcutier de métier, Louis Gad a donné son nom à l'entreprise et en incarne l'histoire. Louis Gad est attaché à son métier et va lui-même acheter ses bêtes dans la campagne.

Filière porcine : les abattoirs Gad SAS placés en redressement judiciaire. Le tribunal de commerce de Rennes a placé mercredi en redressement judiciaire les abattoirs Gad SAS (abattage de porcs), qui emploient 1.700 salariés, donnant le signal de la restructuration de la filière porcine en proie à de graves difficultés.

Deux administrateurs judiciaires ont été nommés et le tribunal, qui a fixé la cessation de paiement au 22 février 2013, a placé la société bretonne en période d'observation pour une période de six mois, jusqu'au 21 août 2013. Le tribunal fera un point sur la situation le 24 avril. La société avait annoncé, le 13 février dans un communiqué, son intention de demander une mesure de redressement judiciaire. Gad SAS (1.700 salariés), filiale du groupe Gad fondé par Louis Gad en 1956, a déposé vendredi dernier son bilan au tribunal de commerce de Brest dont elle dépend.

Gad SAS emploie 1.500 personnes dans ses deux abattoirs de Josselin (Morbihan) et de Lampaul-Guimiliau (Finistère). L'entreprise abat quelque 2,4 millions de porcs chaque année. Gad : les salariés obtiennent un doublement de leur prime de licenciement. Gad SAS en liquidation judiciaire, Intermarché toujours intéressé. La liquidation judiciaire est donc confirmée, mais "le tribunal a décidé une poursuite d'activité", a annoncé à l'issue de l'audience ce jeudi Me Laurent Beziz, avocat du CCE de Gad SAS.

Pour lui, cette décision devrait "permettre d'espérer une sauvegarde de l'entreprise". Le seul candidat déclaré à la reprise est le groupe Intermarché (SVA groupement des mousquetaires), qui a déjà déposé une lettre d'intention. Pour se conformer aux exigences du tribunal de commerce, les offres de reprises doivent être déposées avant le 25 septembre. Elles seront examinées le 13 octobre par le tribunal. Mais Intermarché n’est pas intéressé pour reprendre l’ensemble de la société, que ses actionnaires (dont la Cecab) ont rendu exsangue. La déléguée CFDT Annick Le Guevel estime que cette offre de reprise "'est une bonne nouvelle, on ne peut être que confiants". Droit du travail : si vous êtes titulaire d'un CDI - Le licenciement.

Depuis la loi du 13 juillet 1973, le licenciement doit être fondé soit sur un motif tenant à la personne du salarié concerné, soit à des considérations économiques étrangères au salarié. Dans tous les cas, l'employeur ne peut pas licencier un salarié sans cause réelle et sérieuse, sauf à ce que ce licenciement soit considéré comme abusif et qu'il s'acquitte alors d'indemnités compensatrices élevées à l'égard du salarié concerné. Le licenciement pour motif personnel Le licenciement pour cause réelle et sérieuse La loi du 13 juillet 1973 a imposé à l'employeur que le licenciement soit fondé sur une cause réelle et sérieuse.

Toutefois, la loi n'a donné aucune définition de cette notion de " cause réelle et sérieuse ". C'est la jurisprudence de la Cour de cassation qui en a fixé la notion. Ainsi, la cause est réelle si les faits reprochés au salarié sont exacts, vérifiés, précis et objectifs. Le licenciement pour motif économique Protection des femmes enceintes.