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Experimentation médicale abusive-nazi

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Homo homini lupus est. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Homo homini lupus est

Homo homini lupus est : locution latine signifiant « l'homme est un loup pour l'homme », autrement dit : « l'homme est le pire ennemi de son semblable, ou de sa propre espèce ». Homo est un mot de la troisième déclinaison et le cas de homini est le datif. D'un point de vue philosophique, cette locution porte une vision pessimiste de la nature humaine : l'homme n'est pas le « bon sauvage » de Jean-Jacques Rousseau mais « un loup pour l'homme » ; un être mauvais et pervers, porté à réaliser ses intérêts au détriment des autres.

De même, chez Freud, l'homme est par instinct un être doté d'« une forte somme d'agressivité. »[1] Expérimentation médicale nazie. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Expérimentation médicale nazie

L’expérimentation médicale nazie désigne les expériences médicales pratiquées en vertu de l'idéologie nazie par des médecins SS sur des déportés dans les camps de concentration et des instituts scientifiques, ainsi que par la société Ahnenerbe — héritage des ancêtres dont Heinrich Himmler était le président. Contexte[modifier | modifier le code] Les médecins nazis sont influencés par l'enseignement prodigué dans les facultés européennes de médecine au XIXe siècle : les promoteurs du racisme biologique, Joseph Arthur de Gobineau et Houston Stewart Chamberlain, construisent le mythe de la pureté de la race qui affirme la supériorité des races pures sur les races dites métissées.

Les expériences medicales dans les camps nazis. Compte-rendu du Commandant RAPHAËL, du Service Cinématographique des Armées. « Le vendredi 1er décembre 1944, au cours d'une visite à l'Hôpital Civil de Strasbourg pour rechercher du matériel photographique provenant de l'Institut allemand, le Commandant Raphaël, du Service Cinématographique de l'Armée, a constaté la présence dans le sous-sols du bâtiment de l'Institut d'Anatomie de cadavres entassés, dans des cuves peines d'alcool.

Ces cadavres étaient destinés aux expériences du Professeur Hirth, Directeur de l'Institut. D'après les déclarations des employés alsaciens : Peter, Wagner et Gabel, ces corps auraient été livrés à l'Institut, sur la demande du Professeur Hirth, par un camp d'internés politiques (Schirmeck ou Struthof). Sur 120 cadavres commandés, 86 ont été livrés (dans la même journée, en plusieurs fois) à 5h du matin. Les corps étaient transportés nus, à raison de 50 par camion. Mr Bong devait être fusillé, et n'a pas été exécuté, afin de servir de témoin.

Les expériences médicales nazies Photographie. Histoire. Unité 731. Les médecins maudits de l’armée japonaise. Terra Nova. L’unité 731 C’est récemment seulement que l’ampleur et l’horreur des expériences menées ont été révélées.

Histoire. Unité 731. Les médecins maudits de l’armée japonaise. Terra Nova

Les agissements de cette équipe de « savants » pervers n’ont d’égal que ceux des médecins nazis dans les camps de concentration. Le laboratoire de la mort est installé dans l’Etat du Mandchoukuo, à Pingfan, au sud de Harbin. Son objectif principal est la mise au point d’une arme bactériologique. A cet effet, un énorme complexe de 150 bâtiments est construit. Unité 731. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Unité 731

Le complexe de l'Unité 731. Créée par mandat impérial, l'Unité 731 (731 部隊, Nana-san-ichi butai?) Était une unité militaire de recherche bactériologique de l'Armée impériale japonaise. Officiellement, cette unité, créée en 1925 et dirigée par Shirō Ishii se consacrait « à la prévention des épidémies et la purification de l'eau », mais elle effectuait en réalité des expérimentations sur des cobayes humains comme des vivisections sans anesthésie ou des recherches sur diverses maladies comme la peste, le typhus et le choléra en vue de les utiliser comme armes bactériologiques[1].

Il est estimé que les expérimentations bactériologiques pratiquées au Mandchoukouo, notamment par largage par avion, ont produit entre 300 000 et 480 000 victimes[2]. Un projet secret d'armement bactériologique[modifier | modifier le code] Les cobayes humains de Shirō Ishii[modifier | modifier le code] Trois mille personnes furent sacrifiées à Pingfang.