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Drive

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Histoire du drive. La réussite du drive en France. Phénomène franco-français, le drive confirme son ancrage avec plus de 4 400 sites drive et des ventes en hausse de +9%, un dynamisme complété par la progression de la livraison à domicile, déjà bien en place au Royaume-Uni. « Je commande sur internet, je récupère mes courses alimentaires quelques heures plus tard, directement dans le coffre de mon véhicule ou en caisse centrale ».

La réussite du drive en France

Rarement un nouveau mode de distribution aura eu une progression aussi rapide que le drive ! Les derniers chiffres Nielsen dévoilés en partenariat avec la Fédération du e-commerce et de la vente à distance, confirment son dynamisme. L’Asie, eldorado du e-commerce pour la grande consommation Assurément, les sites web vont prendre de plus en plus de poids dans la distribution d’une multitude de produits et services, et la grande consommation ne déroge pas à la règle. Les Asiatiques ont pris de l’avance, tout particulièrement sur les produits de tous les jours. Ces chiffres à savoir sur la croissance du drive. Les chiffres clés du circuit drive en 2018. Drive (commerce) Le drive (de l'anglais « drive-through »), en français service au volant[1], service à l'auto[2] ou retrait automobile[3], est un service initialement proposé dans le cadre de la restauration rapide permettant aux consommateurs d'être servis tout en restant dans leur voiture.

Drive (commerce)

Ce type de service apparait aux États-Unis à la fin des années 1940[4],[5]. La terminologie de langue anglaise y différencie le « drive-through » ou « drive-thru » (littéralement « conduire à travers »), où les véhicules se présentent en files comme dans un péage pour récupérer leur commande à un guichet (restaurant, pharmacie, banque), du « drive-in » (littéralement « conduire dans ») où les clients garent leurs véhicules sur un parking pour profiter d'un service à bord (restauration, cinéma). Après s'être largement développée en Amérique du Nord, cette formule de distribution s'est répandue dans le reste du monde, notamment en Europe dans les années 1980 chez les enseignes de restauration rapide[6],[7].

[Date clé] 2000 : La France invente le drive. Auchan, Carrefour, Leclerc... Comment le drive a explosé en France. Une exception française et une remarquable réussite.

Auchan, Carrefour, Leclerc... Comment le drive a explosé en France

Même Wal-Mart, le géant américain et numéro un mondial de la distribution s'en est inspiré. En quinze ans, le "drive" - shopping sur internet, récupération des courses au coffre de la voiture - s'est installé dans l'Hexagone plus efficacement encore que le hard discount. Il est le premier canal de vente qui mêle véritablement le net et le magasin physique. Alors que le commerce se rengorge aujourd'hui de "multicanal", "omni-canal" et autre "cross-canal" pour vendre mieux, les distributeurs ont inventé le concept dès 2000.

"C'est une forme de e-commerce, souligne Matthias Berahya-Lazarus, président de Bonial, qui numérise et diffuse les catalogues de l'ensemble de la grande distribution. [CARTE ANIMÉE] Il y a 15 ans le premier "drive" s'ouvrait, ils sont désormais plus de 2.600. Quinze ans déjà, presque jour pour jour, que le "drive" est arrivé en France.

[CARTE ANIMÉE] Il y a 15 ans le premier "drive" s'ouvrait, ils sont désormais plus de 2.600

Après un premier Auchan Drive installé à Leers, dans le Nord, l'enseigne de distribution est restée plusieurs années la seule à avoir ce type de point de vente. Certes, en 2004, le groupe a développé Chronodrive, premier concept de courses en ligne, mais il a fallu attendre 2006 pour que Leclerc ouvre son premier "drive", rejoint quelques années plus tard par Carrefour, Casino, U ou encore Intermarché. Aujourd'hui, on dénombre 2.625 Drives dans l'Hexagone et l'évolution s'est largement accélérée entre 2009 et 2014, comme le constatent le cabinet d'étude Nielsen et le guide d'achat en ligne Bonial à travers une infographie. Les grands distributeurs ont commencé par investir des zones urbaines ou péri-urbaines (75% des "drives" s'y trouvent). Signe que, comme pour les hypermarchés, la carte de France des "drives" a tendance à se calquer sur celle des "vides et pleins" territoriaux.

En dix ans, le « drive » a révolutionné la distribution française. Les limites du drive. Je m'abonne C'est, selon IRI, " LE grand évènement au sein de la distribution alimentaire depuis au moins une décennie, du moins avec l'évolution de la législation (LME)".

Les limites du drive

Grâce à son historique de deux ans (*), IRI dresse un solide état des mieux du drive, au delà de tout ce qui peut se dire ou s'écrire sur ce nouveau mode de distribution qui a révolutionné la distribution en général et le e-commerce des GSA (grandes surfaces alimentaires) en particulier. Quelques enseignements de cette étude Le parc La structure du parc des drives montre la suprématie de l'enseigne Leclerc en termes d'effectifs (près de 40% des points de vente du e-commerce GSA), devant Carrefour avec ses deux enseignes (Carrefour et Carrefour Market) qui réunit aujourd'hui tout juste 1/3 des effectifs. Le drive, une révolution dans la grande distribution ?