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Opérations

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La France entre dans la phase difficile de l'opération au Mali. Le Monde.fr avec AFP et Reuters | • Mis à jour le L'armée française effectue "la phase la plus difficile" de l'opération "Serval" lancée à la mi-janvier au Mali pour repousser les groupes islamistes armés, a déclaré, mercredi 20 février, sur France 2, le ministre de la défense, Jean-Yves Le Drian, au lendemain de la mort d'un deuxième soldat français.

Le sergent-chef Harold Vormezeele a été tué mardi dans le massif des Ifoghas, dans le nord du Mali, au cours d'un accrochage, qui a permis de neutraliser plus de vingt djihadistes, selon les autorités françaises. Près de cent cinquante soldats français et maliens ont lancé lundi une opération dans le massif montagneux de l'Adrar des Ifoghas, qui a permis selon Paris de détruire deux dépôts de munitions. "Il faut poursuivre, parce qu'il y a là la fin de l'opération", a déclaré Jean-Yves Le Drian. "C'est la phase finale de la libération du Mali, en attendant que les forces françaises soient relayées par les forces africaines. " La traque des djihadistes continue autour de Gao, entre le fleuve et le désert. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Jean-Philippe Rémy Un instant, le paysage d'une beauté aveuglante, entre le fleuve et le désert, semble s'être mué en une carte animée.

Sur cette carte figure une démonstration de tactique, telle qu'on pourrait l'enseigner dans une école militaire vaste comme le Mali, avec des flèches géantes et continues pour indiquer les mouvements des armées française, malienne et nigérienne qui ont fait route en secret depuis Gao, et des pointillés entrecoupés de points d'interrogation pour figurer le cheminement de ceux qui étaient leur cible : les rebelles islamistes. Au cours des semaines passées, ces derniers se dissimulaient sous le couvert des dattiers sauvages qui poussent au bord du fleuve.

Où sont-ils à présent ? Dissimulés ailleurs, fuyant l'avancée des troupes ennemies. Ces dernières ne vont pas tarder à se remettre en mouvement. La colonne de soldats français, maliens et nigériens, a pris la route depuis Gao et foncé vers Bourem. >> Voir le porfolio. Des casques bleus bientôt au Mali.

Le Monde.fr avec AFP et Reuters | • Mis à jour le Le Conseil de sécurité des Nations unies devrait parvenir dans un délai de deux à trois semaines à un accord sur le déploiement de casques bleus au Mali, a déclaré Hervé Ladsous, secrétaire général adjoint de l'ONU aux opérations de maintien de la paix, mardi 12 février. Le déploiement de la force onusienne devrait se faire avant les élections, prévues au plus tard le 31 juillet, censées rétablir un pouvoir civil démocratiquement élu au Mali après le coup d'Etat militaire de mars 2012, a-t-il précisé.

Les casques bleus déployés au Mali pourraient être environ six mille, mais leur nombre dépendra de celui de la Misma, censée compter huit mille soldats à terme. Le déploiement d'une force de maintien de la paix de l'ONU nécessite une résolution du Conseil de sécurité mais aussi l'accord des autorités maliennes. Plusieurs ONG s'inquiètent des exactions commises au Mali Face à l'évolution sur le terrain, le Canada fait part de ses hésitations. " L'armée française, motus et bouche cousue sur les opérations au Mali. Le Monde.fr avec AFP et Reuters | • Mis à jour le Après près de deux mois de guerre contre les djihadistes au Mali, l'armée française confirme son surnom de "grande muette", en verrouillant l'information sur ses opérations. "Nous ne savons rien": le leitmotiv des officiers de presse français est devenu une blague parmi les envoyés spéciaux, qu'ils soient confinés à Bamako ou à Gao dans l'attente d'un hypothétique accompagnement de troupes sur un théâtre d'opérations.

Seules trois équipes de télévision ont été emmenées le 7 février à Kidal, dans l'extrême nord malien, où se déroule aujourd'hui l'essentiel des combats. Mais elles sont restées cantonnées à l'aéroport et n'ont de facto rien pu voir. Parfois, elle diffuse une séquence filmée montrant des combats dans une zone montagneuse du nord du Mali, le 26 février, sans plus de précision. Paris n'a pour l'instant pas confirmé. Lire : "Le foulard à tête de mort est un dérapage dans le symbolique" Les drones Predator entrent en action au Mali. De nouveaux combats ont opposé, samedi 23 février, des rebelles touareg alliés aux forces françaises et un groupe armé dans le nord du Mali, où la traque des djihadistes se poursuit dans le massif des Ifoghas, avec l'appui désormais des redoutables drones américains "Predators".

Des combattants du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA, rébellion touareg) ont affronté dans la matinée les hommes d'un groupe armé à In-Khalil, localité proche de Tessalit et de la frontière avec l'Algérie. Une source sécuritaire malienne a évoqué "des combattants arabes" affrontant le MNLA, sans plus de détails. Le Mouvement arabe de l'Azawad (MAA, autonomiste, créé en mars 2012), affirme de son côté avoir attaqué samedi vers 4 heures locales le MNLA en représailles à des violences contre des Arabes dans la zone. Lourdes pertes dans les rangs tchadiens In-Khalil est à plus de 175 km au nord de Kidal.

Les drones Predators en soutien Menaces d'attentats du Mujao Risques d'enlèvements au Bénin. Des avions français bombardent le Mouvement arabe de l'Azawad. Quatre personnes ont été blessées dimanche lors de bombardements français sur une base du Mouvement arabe de l'Azawad (MAA) qui venait d'affronter les rebelles touareg dans le nord-est du Mali, près de l'Algérie.

"Quatre combattants du MAA ont été blessés lors des bombardements de l'armée française contre notre base d'Infara", une localité située à 30 kilomètres de la frontière algérienne, a déclaré Boubacar Ould Taleb, un des responsables du mouvement, contacté par téléphone depuis Bamako. "Ce sont des avions français (...) qui ont bombardé notre base.

Cinq véhicules appartenant à notre mouvement ont été également détruits", a-t-il ajouté en dénonçant le "soutien ouvert" de la France à la rébellion touareg du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) accusée d'avoir "pillé les biens de nos parents" et "violé nos filles et nos femmes". Lire notre éclairage : "Au Mali, la stratégie du MNLA passe par Bamako (lien abonnés)" Mali : violents combats dans le massif des Ifoghas. "Voilà, on a cassé le donjon d'AQMI" Des soldats français du groupement tactique interarmes 4 progressent dans la vallée d'Amettetaï, dans le nord du Mali, le 5 mars. C'est le grand légionnaire avec un accent de l'est qui est le premier à tenter le coup : arracher une brassée d'oignons dans le potager d'Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI) et mordre à belles dents dans les tiges vertes, avant d'éclater de rire.

Les tomates, trop vertes, seront pour plus tard. Personne ne sait quoi faire des betteraves. Restent les oignons. Ce n'est pas que ce soit bon. Ce n'est pas que soit immense la tentation de manger des légumes plantés par les hommes morts ou en fuite qui étaient bien décidés à tuer jusqu'aux derniers les soldats français mettant les pieds dans cette zone de la vallée de l'Amettetaï, leur citadelle des roches. Dans la première phase de l'opération Serval, les soldats ont été sur les pistes, à avaler de la poussière. Les responsables d'AQMI ont passé des années à organiser cette géographie parfaite en citadelle.

L'offensive au Mali vise désormais des groupes dispersés mais actifs. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Nathalie Guibert Les autorités françaises ont donné, mercredi 6 février, des signes de confusion sur l'issue de l'opération militaire au Mali, qui semblait depuis le 10 janvier fermement conduite par le chef de l'Etat et son ministre de la défense. "Si tout se passe comme prévu, à partir du mois de mars, les troupes déployées au Mali devraient diminuer", a déclaré la porte-parole du gouvernement à l'issue du conseil des ministres. Ces propos rompent avec la ligne présidentielle adoptée jusqu'alors – les forces resteront "le temps qu'il faudra". Ils avaient été tenus par le ministre des affaires étrangères Laurent Fabius, dans la presse le matin. M. Le calendrier de l'opération malienne est peu maîtrisable. Paris achève à peine de déployer son armée, dans une opération au sol plus volumineuse que l'Afghanistan.

Dépôts d'essence, de munitions – y compris des batteries sol-air repérées au nord –, camps : la logistique a été désorganisée. Au Mali, le plus dur reste à faire : aller chercher AQMI dans ses sanctuaires. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Nathalie Guibert La France ira-t-elle seule déloger AQMI de ses sanctuaires montagneux de l'adrar des Ifhogas, à l'extrême nord du Mali, où se sont repliés les terroristes islamistes ? La question était à l'ordre du jour d'un nouveau conseil restreint, à l'Elysée, lundi 28 au matin, quelques heures après la reprise de Gao et Tombouctou, dont les accès ont été contrôlés par les forces spéciales au cours d'une opération nocturne d'envergure. Celle-ci a, mobilisé tous les moyens disponibles, et notamment cinq avions tactiques transportant des parachutistes. Lundi, 3 500 hommes étaient ainsi déployés sur le terrain, l'opération Serval mobilisant au total 4 500 militaires, un énorme effort pour l'outil militaire français.

Jusqu'à présent, le plan français se déroule comme souhaité, assurent les officiels à Paris. Les Européens ont mis à disposition une dizaine d'avions transporteurs pour la Misma, les Emirats arabes unis, deux. Empêchons la création d'un "Sahelistan" LE MONDE | • Mis à jour le | Par Pascal Chaigneau, Professeur à l'université Paris-Descartes En décidant, le 11 janvier, l'opération "Serval" après avoir évité une déroute malienne à Sévaré, François Hollande a visé un triple objectif : endiguer le démembrement d'un pays par des islamistes ; éviter une possible guerre civile Nord-Sud et empêcher la déstabilisation de tout l'ouest du Sahel. Sur le plan tactique, la France a saisi l'opportunité, au moment où l'adversaire était à découvert, pour le frapper dans l'objectif de sécuriser une ligne au nord du fleuve Niger, dans l'attente des opérations ultérieures menées par nos partenaires africains.

Une telle décision a été mûrie. Le candidat François Hollande ne supposait sans doute pas que, pour son premier entretien téléphonique de chef d'Etat, il aurait comme interlocuteur le président mauritanien Ould Abdel Aziz. Le fait accélérateur a été le déclenchement d'une offensive par les mouvements rebelles. Le Mali, une zone difficilement contrôlable. Vidéo : la carte du Mali décryptée en 5 minutes. La carte des combats à Konna et dans sa région. Carte : la situation au Mali. La carte des opérations militaires au Mali. Mali : les forces françaises et maliennes sont entrées dans Tombouctou. Le Monde.fr avec AFP et Reuters | • Mis à jour le L'armée est entrée dans Tombouctou Soldats français et maliens sont entrés lundi dans la cité historique de Tombouctou, sans combattre et sous les vivats des habitants, après des mois d'occupation par des insurgés islamistes qui ont brûlé un bâtiment contenant de précieux manuscrits antiques avant de prendre la fuite.

"Il n'y a eu aucun coup de feu, aucune goutte de sang, même pas de résistance passive avec des pièges", a déclaré le colonel français Frédéric Gout, chef de l'opération héliportée sur Tombouctou. "Nous sommes en train de gagner cette bataille", a asséné à Paris le président français François Hollande. "Quand je dis nous, c'est l'armée malienne, ce sont les Africains soutenus par les Français", a-t-il précisé aussitôt.

Les forces françaises et maliennes sont désormais déployées dans toute la "boucle du Niger" entre les deux bastions islamistes de Tombouctou et de Gao, tombé samedi, a annoncé l'état-major.