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L'acide désoxyribonucléique (ADN)

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15 cigarettes = 1 mutation de l’ADN. Des chercheurs britanniques viennent d’expliquer dans la célèbre revue Nature comment ils ont “cracké” le code génétique de 2 cancers dévastateurs : le cancer du poumon à petites cellules et le mélanome malin, révélant au passage les milliers de mutations survenant dans le génome des cellules cancéreuses.

15 cigarettes = 1 mutation de l’ADN

Un cancer se développe suite à une altération de notre ADN. Notre génome est constitué de quelques dizaines de milliers de gènes qui codent toutes les protéines de notre corps. Parmi ces gènes figurent des gènes directement impliqués dans la prolifération de nos cellules. Or, notre génome est en proie à des attaques permanentes, qu’elles soient d’origine chimique comme les composants de la cigarette ou d’origine physique comme l’exposition aux rayons UV.

Fort heureusement, l’organisme sait se protéger et corriger les mutations auxquelles il est confronté. Les chercheurs nous expliquent que 15 cigarettes fumées sont responsables d’une mutation. Source. 50 ans de l'ADN - Découverte. Le 25 avril, la communauté scientifique célébrera un anniversaire important.

50 ans de l'ADN - Découverte

Les 50 ans de la publication de la découverte de la structure de l'acide désoxyribonucléique, l'une des découvertes les plus importantes du 20e siècle. L'article, qui tenait en une seule page, a d'ailleurs valu à ses jeunes auteurs le prix Nobel de médecine quelques années plus tard. 25 avril 1953, Cambridge, Angleterre. Deux jeunes aspirants au doctorat, le biologiste James Watson, 23 ans, et le physicien Francis Crick, 35 ans, publient dans la revue scientifique Nature un article au titre assez austère : « A structure for Desoxyribose nucleic acid ».

L'article tient en une seule page. Aujourd'hui, cette structure nous est bien familière. Avec cette découverte, la biologie allait devenir la science la plus excitante du tournant du millénaire. Trois équipes vont tout particulièrement entrer en compétition à partir des années 1950. Watson et Crick se sont évidemment inspirés des clichés de leurs compétiteurs. Histoire de la découverte de l'ADN.

L'ADN support de l'information génétique Rédigé par Jacques BarrèreD'après Alain Bernot et Olivier AlibertGénéthon 1997 Structure de l'ADN L'expérience de Griffith Le premier phénomène qui allait permettre de progresser dans l'identification du support de l'hérédité est celui de la transformation bactérienne, rapporté en 1928 par l'anglais Fred Griffith (1877 - 1941).

Histoire de la découverte de l'ADN

Celui-ci travaille alors au laboratoire de pathologie du ministère de la santé du Royaume Uni. Griffith décrit deux souches de pneumocoques Diplococcus pneumomiae : la souche R (rough, car lorsque cette souche est cultivée sur milieu de culture artificiel, les colonies obtenues ont un aspect rugueux) et la souche S (smooth, car les colonies ont au contraire un aspect lisse). Griffith observe tout d'abord que l'injection de bactéries S, si elles ont été préalablement tuées par la chaleur, n'est plus létale pour la souris. Référence. Acide désoxyribonucléique. Structure de la double hélice d'ADN.

Acide désoxyribonucléique

Pour les articles homonymes, voir DNA. Propriétés générales[modifier | modifier le code] Classification et appariement des bases nucléiques[modifier | modifier le code] Les quatre bases nucléiques de l'ADN sont de deux types : d'une part les purines — adénine et guanine — qui sont des composés bicycliques comprenant deux hétérocycles à cinq et six atomes respectivement, d'autre part les pyrimidines — cytosine et thymine — qui sont des composés monocycliques comprenant un hétérocycle à six atomes.

Les paires de bases de la double hélice d'ADN sont constituées d'une purine interagissant avec une pyrimidine à travers deux ou trois liaisons hydrogène : une adénine interagissant avec une thymine à travers deux liaisons hydrogène ;une guanine interagissant avec une cytosine à travers trois liaisons hydrogène. Appariements non canoniques entre bases nucléiques[modifier | modifier le code] Appariements AT et GC : Watson-Crick (en haut) et Hoogsteen (en bas). Si vos gènes sont sur internet, il est possible de savoir qui vous êtes. Des scientifiques révèlent dans le journal Science comment ils ont été capables d’identifier précisément cinq personnes ayant, dans le cadre d’une étude, posté leur ADN sur internet de manière “anonyme”.

Si vos gènes sont sur internet, il est possible de savoir qui vous êtes

L’anonymat que l’on croyait inviolable a donc été “facilement” mis à jour par ces scientifiques, posant une nouvelle question éthique. Les 5 personnes “anonymes” identifiées par les scientifiques avaient confié leur ADN à internet dans le cadre du “1000 Genomes Project”, qui collecte des génomes à travers le monde afin de le mettre gratuitement à disposition des scientifiques. Comment imaginer qu’il était possible à partir des milliards de bases que contient un ADN de remonter précisément à celui l’ayant mis en ligne anonymement. Des centaines de milliers d’être humains ont posté leur ADN sur internet et ceux-ci sont accessibles librement. A ce jour, aucun n’aurait été identifié grâce à eux. Le mot anonyme n’existe plus sur internet.

Source crédit Photo Creative Commons by Gravitywave.