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Cinéma

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A Cavalier

"Irène" : Cavalier, au nom de la femme aimée. «Un Château en Italie», libres et ego. Il est une leçon que l’on se plaît à répéter dans les écoles de journalisme aux Etats-Unis, «ne raconte pas : montre», qui vient étrangement à l’esprit à la vision du dernier film de Valeria Bruni-Tedeschi, Un château en Italie.

«Un Château en Italie», libres et ego

“Un château en Italie”, humour vache et autofiction - Critique et avis par Les Inrocks. Au moment de sa présentation à Cannes en mai, le nouveau film de Valeria Bruni Tedeschi avait été accueilli avec une tiédeur printanière.

“Un château en Italie”, humour vache et autofiction - Critique et avis par Les Inrocks

On lui reprochait vaguement d’être à la fois trop méchant et trop autobiographique (la famille aisée de l’héroïne, sa liaison avec un jeune acteur fils d’un cinéaste célèbre et interprété par le jeune acteur lui-même, son frère qui meurt du sida). Comme si l’apparence d’autofiction (terme que récuse d’ailleurs Valeria Bruni Tedeschi) créait une gêne chez le spectateur, convaincu d’avoir été convoqué pour assister au spectacle impudique d’un lavage de linge sale en famille. Or le projet de l’actrice-réalisatrice n’est de toute évidence pas celui-là. Il vaut mieux regarder son film pour ce qu’il est : une fiction qui reprend des éléments sans doute intimes, mais qui n’ont guère d’intérêt en tant que tels. Quoi de neuf au cinéma ou en littérature ? "Jimmy P.", un grand film presque apaisé - Critique et avis par Les Inrocks.

François Truffaut utilisait, pour caractériser le thriller psychanalytique Pas de printemps pour Marnie d’Hitchcock, la catégorie devenue proverbiale de “grand film malade”.

"Jimmy P.", un grand film presque apaisé - Critique et avis par Les Inrocks

Jimmy P. d’Arnaud Desplechin est un grand film guéri. Dans l’Ouest américain, en 1948, l’Indien Blackfoot Jimmy Picard, interné dans un hôpital psychiatrique, rencontre l’anthropologue aux origines juives hongroises Georges Devereux, qui devient son analyste. C’est le récit de la cure et de la guérison de Jimmy à travers l’interprétation méthodique de ses rêves et souvenirs, celui aussi de l’amitié et de la confiance qui s’installent entre les deux hommes. Le film s’ouvre sur l’annonce que nous avons affaire à une “true story” – celle racontée par Devereux lui-même dans son livre Psychothérapie d’un Indien des Plaines, où s’ébauche la méthode d’ethnopsychiatrie qui lui apportera une reconnaissance scientifique. Un extrait du film avec vodkaster.com Hôpital extrait de Jimmy P. Arnaud Desplechin : dictionnaire des noms propres. Dans son nouveau film, Jimmy P., Arnaud Desplechin s’intéresse à la vie de Georges Devereux, ethnopsychanalyste émigré aux Etats-Unis pour traiter le cas d’un vétéran amérindien de la Seconde Guerre mondiale.

Arnaud Desplechin : dictionnaire des noms propres

Plusieurs ont déjà remarqué que le nom de Devereux était apparu dans Rois et Reine (2004) où le réalisateur avait, non sans ironie, baptisé ainsi un personnage de thérapeute africaine. Ce n’est pas la seule connexion de ce type dans son œuvre – loin de là. Paul Dédalus Héros de Comment je me suis disputé… (ma vie sexuelle) (1996), Paul Dédalus (Mathieu Amalric) incarne pour beaucoup de cinéphiles un des personnages les plus marquants du cinéma français des années 1990.

Xavier Dolan

Jonathan Caouette. Jean Eustache. "Frances Ha" : jubilatoire - Critique et avis par Les Inrocks. « Frances Ha » de Noah Baumbach. La comédie «Frances» C’est une question qui court sinueusement à travers tous les films de Noah Baumbach à ce jour, depuis Les Berkman se séparent, qui l’avait révélé en 2005 en estimable rejeton d’une certaine école new-yorkaise, option littérature et Nouvelle Vague française : qu’avons-nous fait de nos 20 ans ?

La comédie «Frances»

Les parents Berkman en instance de divorce, les sœurs fâchées de Margot va au mariage (2007), la rock- star ratée devenue un quadra névropathe campé par Ben Stiller dans Greenberg(2009), tous s’affairaient confusément à mener le procès rétrospectif de cette version tronquée de l’âge adulte, à investiguer quel mal secret avait alors pu être semé en eux, laissant leurs velléités d’accomplissement ainsi inachevées, rabotées comme l’est le patronyme de l’héroïne de Frances Ha. Ses précaires aspirations «vingtenaires», Frances les balade à travers un New York hipster au grumeleux noir et blanc tout numérique. "The Bling Ring", tendre et ironique - Critique et avis par Les Inrocks.

A quoi rêvent les jeunes filles ?

"The Bling Ring", tendre et ironique - Critique et avis par Les Inrocks

Comme Musset, Sofia Coppola et Harmony Korine ont leur idée sur la question. Et leur réponse varie à peine : jouir de tout, prendre beaucoup de drogue, que la vie prenne le tour d’un show de téléréalité sans fin. Mais ce qui les intéresse, ce n’est plus tellement le “à quoi”, mais plutôt la notion même de “rêve”. Pourquoi ni les filles de Spring Breakers, ni celles, pourtant un peu moins délurées, de The Bling Ring n’ont plus le goût à seulement rêver mais entendent bien faire plier la réalité, refusent absolument que ce à quoi elles rêvent ne soit justement qu’un rêve. Fou furieux chez Korine, plus malicieux et “Club des cinq” chez Coppola, le passage à l’acte est la question centrale des deux films. La passion selon Béatrice. On commence par quoi ?

La passion selon Béatrice

Par la fin, la session photo avec Mondino, la troisième de nos rencontres, il nous manquait une précision quant à cette scène de la Belle histoire de Claude Lelouch où elle essaie une robe de mariée et, fauchée, part avec. Elle avait ensuite déclaré avoir déjà fait un truc pareil. On lui demande. « Ahhhhhhh mais oui ma chérie, c’était pour mon premier mariage [son second, avec un homme incarcéré, eut lieu bien plus tard, ndlr], j’avais volé la robe un vendredi je crois, sauf que les condés m’ont attrapée et embarquée pour le week-end. Quand je suis sortie le lundi matin – on se mariait quelques heures après –, j’ai filé dans la même boutique, c’était un super grand magasin, en piquer une autre.

"L'Inconnu du lac" : chef-d'œuvre - Critique et avis par Les Inrocks. Etonnant comment un chef-d’oeuvre de cinéma peut parfois sembler simple comme bonjour.

"L'Inconnu du lac" : chef-d'œuvre - Critique et avis par Les Inrocks

Prenez L’Inconnu du lac : un lac donc, une plage, des bosquets, un parking, une R25, quelques hommes nudistes, trois personnages, bref, trois fois rien sur le papier : à l’arrivée, un diamant de film qui brasse avec humour et gravité la vie, l’amour, la mort. Shokuzai - Celles qui voulaient se souvenir, de Kiyoshi Kurosawa. Shokuzai - Celles qui voulaient se souvenir - Critique et avis par Les Inrocks. Shokuzai - Celles qui voulaient se souvenir - Critique et avis par Les Inrocks.

Shokuzai - Celles qui voulaient se souvenir (2012) - Drame - L'essentiel.

Arnaud des Pallières

Isabelle Adjani : “J’aime passionnément ce métier, mais je passe mon temps à y échapper” - Cinéma. Le conte de Noël d'un rockeur miraculé. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Thomas Sotinel Lire aussi la rencontre de Jacques Mandelbaum avec le réalisateur et le chanteur Les confessions de "Jesus" Rodriguez et de son apôtre, Malik Bendjelloul On peut voir en Sugar Man la preuve de l'existence du dieu des documentaristes.

Le conte de Noël d'un rockeur miraculé

Une force bienveillante a veillé sur le projet de Malik Bendjelloul, réunissant en une conjonction planétaire les souvenirs de jeunesse de contestataires sud-africains, les échos de l'explosion folk-rock qui secoua la musique américaine il y a quarante ans et la personnalité stupéfiante d'un parfait inconnu qui aurait pu (dû) être une star mondiale. Le jeune réalisateur suédois en a fait un film gracieux qui met juste assez longtemps pour dévoiler son héros (ici, le terme n'est pas employé à la légère), afin que son apparition soit un éblouissement.

Au commencement, il y a une trace : des dizaines de milliers de disques vinyle d'un artiste américain nommé Rodriguez, vendus en Afrique du Sud. La bande-annonce. «Sugar Man», âme soul ressuscitée. Imaginez-vous assistant au concert d’un musicien qu’on vous a toujours donné pour mort en ne laissant à son public que ses deux albums géniaux pour pleurer.

«Sugar Man», âme soul ressuscitée

“Au bout du conte”, d'Agnès Jaoui, une comédie piquante très Jaoui-Bacri - Cinéma. "Au bout du conte" : la fée empotée et l'ogre anorexique. "Au bout du conte": le duo Jaoui-Bacri nous enchante encore - Critique et avis par Les Inrocks.