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Femmes et santé mentale -2

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Augmentation de 400 % des électrochocs en un an à l’Hôpital régional - Actualités. Selon les chiffres recueillis par le Comité, basés sur les données de la Régie de l’assurance maladie du Québec, cette augmentation est la plus marquante, en comparaison avec l’hôpital de Chicoutimi, dont le nombre a doublé, celui de Hull, dont le nombre est passé de 415 à 703 et l’hôpital Charles Lemoyne à Longueuil, qui est passé de 463 à 687 électrochocs en un an. « On ne connaît pas spécifiquement les raisons de cette hausse, il peut s’agir de l’arrivée d’un psychiatre qui utilise ce traitement à l’hôpital.

Augmentation de 400 % des électrochocs en un an à l’Hôpital régional - Actualités

Ce que nous savons, c’est que le Centre d’excellence en électroconvulsivothérapie du Québec propose des formations dans certaines régions où il constate qu’il y a peu de traitements par électrochocs », relate le porte-parole du Comité Pare-chocs, Ghislain Goulet, également intervenant en santé mentale. Cinq fois plus d'électrochocs en psychiatrie dans le Centre-du-Québec.

De fait, selon des chiffres de la Régie de l'assurance-maladie du Québec, l'Hôpital Sainte-Croix de Drummondville et l'Hôtel-Dieu d'Arthabaska de Victoriaville ont réalisé 1249 séances d'électrochocs en 2015.

Cinq fois plus d'électrochocs en psychiatrie dans le Centre-du-Québec

Cela représente 5.2 électrochocs par 1000 habitants, tandis que la moyenne québécoise est de 1.37 par 1000 habitants. Ces données étaient similaires en 2014 avec 1232 séances alors qu'en 2011, on en dénombrait 480, soit un ratio de 2.0 par 1000 habitants. Guillaume Cliche, agent d'information au CIUSSS Mauricie-Centre-du-Québec, indique que cette augmentation est «normale» pour différentes raisons. Santé mentale au Québec, une enquête du RQASF. Certaines femmes vivent de plus en plus dans l’insécurité et la peur : la peur de manquer de nourriture, la peur de ne pas pouvoir payer les factures et acheter le minimum vital, la peur d’être expulsées de leur logement.

Santé mentale au Québec, une enquête du RQASF

Elles vivent de plus en plus d’isolement et subissent des abus de toutes sortes. Une travailleuse d’un CALACS affirme « [qu’on sent] les femmes plus vulnérables. La pauvreté, la violence et tous les autres problèmes sociaux affectent leur santé mentale. » Selon la très grande majorité des organismes (79 %), la pauvreté est le principal problème social qui s’aggrave.

Les enjeux scientifiques de la médicalisation. Le Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders (DSM) de l’American Psychiatric Association (APA) est LA référence en santé mentale.

Les enjeux scientifiques de la médicalisation

Les diagnostics cités dans le DSM déterminent la médication prescrite. Un examen des prétentions du DSM révèle les enjeux économiques, politiques et de santé de la médicalisation. Un nombre croissant de médecins et de psychiatres osent le dire : beaucoup de notions, dans la psychiatrie, relèvent de la croyance, non de la science. La troisième édition du DSM a introduit en 1980 une méthode descriptive de diagnostic : la maladie est définie à partir d’une liste précise de symptômes (a checklist approach).

Étant donné les controverses qui entourent la cinquième édition de cette bible des diagnostics psychiatriques, la mise à jour du DSMIV, prévue pour 2012, a été reportée à 2013. Santé mentale au Québec, une enquête du RQASF. Les rapports qu’entretiennent les femmes avec la santé mentale plongent leurs racines loin dans le passé.

Santé mentale au Québec, une enquête du RQASF

Voyons comment les féministes ont défini la santé mentale et quelles sont leurs critiques de l’approche médicale. Selon l’approche globale et féministe, la santé correspond à un équilibre entre l’état intérieur (psycho-émotif), l’état physique et l’environnement social, économique et politique. La santé mentale se définit comme un état d’équilibre et de bien-être qui résulte d’un tissu complexe de causes et de déterminants biologiques, psychologiques et sociaux qui agissent en interaction.

Mental health women. Le fardeau individuel : de l’endettement à la dépression. Le niveau d’endettement public est l’argument principal derrière les coupes dans les services publics.

Le fardeau individuel : de l’endettement à la dépression

Or, à mesure que l’État se désengage de son rôle de protection sociale et que les salaires stagnent, les individus sont forcés de se tourner vers l’endettement individuel pour faire face aux évènements malheureux de la vie, comme la maladie ou le chômage [1]. On observe ces tendances simultanées dans les deux graphiques suivants. Le premier graphique semble complexe, mais il montre simplement que la dette du Québec a cessé de croitre et s’est stabilisée. Les psychologues du public dénoncent l'«érosion» de leurs services. L'Association estime que les listes d'attente sont si longues que de nombreux patients préfèrent consulter un psychologue au privé. « On parle de 9 à 12 mois d'attente dans plusieurs établissements publics.

Les psychologues du public dénoncent l'«érosion» de leurs services

On se questionne vraiment à savoir si le ministre Barrette ne procède pas de façon déguisée à une privatisation de nos services », dénonce le président de l'APQ, Charles Roy. Suppression de postes. Table des groupes de femmes de Montréal: Électrochocs - Nous voulons des réponses! Le MSMQ propage une donnée saisissante: «100 % des Québécois-es ont une santé mentale !» Le quebec en etat de surmenage social. Et si c'était vrai...  Le fardeau individuel : de l’endettement à la dépression.