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Eau

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A-t-on assez d'eau pour nourrir la planète ? On s'alarme souvent des sécheresses qui frappent de manière récurrente l'Europe ou d'autres pays dans le monde.

A-t-on assez d'eau pour nourrir la planète ?

Sols cra­quelés, nappes phréatiques en baisse ou restrictions d'irrigation menacent les récoltes et, à grande échelle, la sécurité alimentaire d'un pays, voire du monde. Quand elles affectent les villes, les restrictions en eau effraient encore plus, car les mauvaises conditions d'approvisionnement en eau potable et d'assainissement dont souffrent 1,5 milliard d'humains semblent alors se généraliser insidieusement. Les médias ressortent alors des indicateurs ou des statistiques alarmistes, tirés de l'unesco, de la Food and Agriculture Organization (fao des Nations unies) ou d'autres organisations internationales. Or le rapport entre la ressource (quantité renouvelable à peu près fixe) et la population (quantité croissante) diminue « mécaniquement », pour ainsi dire. Nous définirons le manque d'eau, et constaterons qu'il ne se réduit pas à un indice. des activités économiques.

Vidéos des conférences « Grands enjeux du monde contemporain : l’eau » Grands enjeux du monde contemporain : l’eau Mercredi 5 décembre 2012 Confé­rence « Ges­tion du­rable de l’eau dans les mé­tro­poles bré­si­liennes et fran­çaises » par Ana Britto Du­rée de la vi­déo : 30 mn.

Vidéos des conférences « Grands enjeux du monde contemporain : l’eau »

La vi­déo est réa­li­sée par l’équipe de res­sources et de pro­duc­tions au­dio­vi­suelles du CRDP de l’aca­dé­mie de Cré­teil. Confé­rence « Ges­tion du­rable de l’eau dans les mé­tro­poles bré­si­liennes et fran­çaises » par Ber­nard Bar­ra­qué Du­rée de la vi­déo : 52 mn. Mercredi 19 décembre 2012. Algérie : les superficies irriguées ont presque triplé en moins de quinze ans. (Agence Ecofin) - En Algérie, l’irrigation a connu un boom durant les quinze dernières années.

Algérie : les superficies irriguées ont presque triplé en moins de quinze ans

D’après les officiels, les superficies dotées d’équipement d’irrigation sont passées de 75 000 hectares en 2000 à 518 000 hectares en 2014 tandis que les superficies irriguées sont passé de 350 000 hectares à 1 100 000 hectares sur la même période. Au nombre des actions qui ont favorisé ce développement, on retiendra la décision du gouvernement de subventionner à moitié le coût des dispositifs d’irrigation, une mesure qui a permis par exemple aux céréaliers de parvenir à irriguer 600 000 hectares.

Cependant, il reste encore au pays un grand chemin à parcourir avant d’atteindre son objectif de 2 millions d’hectares de superficie irriguées. Malgré la sécheresse en Californie, 4 000 privilégiés ont accès à une eau gratuite et illimitée. La sécheresse qui ravage la Californie pour la troisième année consécutive est telle que les rivières sont au plus bas, de nombreux champs du « grenier des Etats-Unis » ont dû être mis en jachère et des restrictions ont été imposées aux particuliers.

Malgré la sécheresse en Californie, 4 000 privilégiés ont accès à une eau gratuite et illimitée

Cette situation extrême pourrait coûter 1,7 milliard de dollars au secteur agricole de l’Etat et mettre sur la paille 14 500 emplois selon une étude de l’université de Californie. Pourtant, dans cette guerre de l’eau, tous ne sont pas logés à la même enseigne. Des lois datant de plus d’un siècle, quand l’eau coulait à flot, permettent à près de 4 000 entreprises, exploitations agricoles et particuliers de consommer l’or bleu gratuitement et presque sans contrôle, d’après une enquête menée par l’agence de presse américaine Associated Press (AP).

En Californie, Central Valley meurt de soif. LE MONDE | • Mis à jour le | Claudine Mulard (Terra Bella, Californie, envoyée spéciale) En ce début d'été, un vent chaud souffle sur Central Valley et, après trois années consécutives de sécheresse, la plus grave depuis cinq siècles, la plaine agricole du centre de la Californie se transforme en vallée de la poussière.

En Californie, Central Valley meurt de soif

Les verts pâturages ont disparu, reste la terre aride, et des panneaux au bord de l'autoroute traversant l'Etat du nord au sud affichent des slogans désespérés : « Pray for rain », « New dust bowl », en référence à la grande tempête de poussière des années 1930 que la sécheresse et l'élevage intensif avaient provoquée. « No water = no job, higher food costs » : « Pas d'eau = pas de boulot, nourriture plus chère », dénonce encore une pancarte. L'eau, une ressource vitale à protéger et à partager. Une Gambienne prend le départ du marathon, pour défendre l'accès à l'eau. Sandales aux pieds, la marcheuse porte son message sur des panonceaux: "En Afrique, les femmes parcourent chaque jour cette distance pour de l'eau potable", "aidez-nous à réduire la distance".

Une Gambienne prend le départ du marathon, pour défendre l'accès à l'eau

"Chaque jour, on va chercher de l'eau et c'est très loin", expliquait-elle avant la course à l'AFP, avec l'aide d'une traductrice. Cette femme longiligne a accepté de quitter pour la première fois son pays et de se glisser au milieu des quelque 54.000 coureurs du marathon pour "s'aider elle-même, aider sa famille et son village". "Qu'on les aide à avoir de l'eau", exhorte-elle, "les Africains sont fatigués".

La crise de l’eau illustrée en 5 graphiques. L’ONU appelle, à l’avant-veille de la journée mondiale sur l’eau, à économiser cette précieuse ressource.

La crise de l’eau illustrée en 5 graphiques

Sans quoi le monde devra faire face à un déficit hydrique de 40 % dès 2030. Le Monde.fr | 20.03.2015 à 05h01 • Mis à jour le 20.03.2015 à 14h39 | Par Martine Valo Y aura-t-il demain assez d’eau pour tous sur notre planète ? Le stress hydrique au menu du Forum mondial de l’eau. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Martine Valo L’événement, qui a lieu tous les trois ans, tient à la fois du sommet politique, du salon professionnel, du rendez-vous citoyen où se retrouvent les ONG spécialisées, des rencontres scientifiques et même du festival culturel.

Le stress hydrique au menu du Forum mondial de l’eau

On y attend une dizaine de chefs d’Etat, 120 ministres, ainsi que moult parlementaires, représentants de collectivités locales, experts, dirigeants d’entreprises privées ou publiques et autant de lobbyistes.