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Grâce à des jeux de rôle à l’école, la Finlande a quasiment éradiqué le harcèlement scolaire. Mis en place depuis 2009, ce programme scolaire finlandais a de quoi séduire les centres de scolarité européens. Utilisé dans plus de 90 % des écoles du pays, le programme KiVa fait l’unanimité et se montre plus efficace chaque année dans la lutte contre les multiples harcèlements scolaires prenant place dans les écoles.

Explications. Lire aussi TOP 10 des métiers qui font le plus rêver à travers le monde Un programme innovant Au même titre que le harcèlement, les phénomènes d’intimidation et de victimisation chez les élèves sont présents tout autour du globe. Le programme KiVa, acronyme de « kiusaamista vastaan », signifie littéralement « contre l’intimidation ». Devant ce fléau majeur, le gouvernement finlandais a décidé de lourdement financer son développement, et il est dorénavant utilisé dans une large majorité des écoles du pays.

Un des points intéressants de ce programme est sa polyvalence : il s’adapte à une large gamme d’âges d’élèves, s’échelonnant entre 6 et 16 ans. Education : « Les lignes bougent, partout » Comment faire émerger une génération d'acteurs de changement qui puisse être à la hauteur des défis sociaux et environnementaux ? La question mobilise Ashoka, ONG qui connecte et accompagne 3 500 entrepreneurs sociaux dans 85 pays, et dont Usbek & Rica est partenaire. Développer chez les élèves la confiance en soi, l'empathie ou la capacité à collaborer, encourager de nouvelles manières d'apprendre et impliquer tous les acteurs sera essentiel. François Taddei, auteur du rapport « Vers une société apprenante » et Fellow Ashoka (entrepreneur social soutenu par l'ONG Ashoka, Ndlr), réagissait à la démission de Nicolas Hulot en évoquant un potentiel encore inexploité : la volonté de millions de jeunes de s’engager pour contribuer à construire un monde meilleur.

Si demain chaque jeune sait, peut et souhaite agir, alors nous pourrons espérer des changements à la hauteur des enjeux sociaux et environnementaux. Dans ce contexte, mathématiques, lecture et écriture restent essentiels. Le premier accélérateur français d'Edtech se lance à Paris. Les voix se lèvent peu à peu et s'harmonisent pour dire au combien les transformations digitales massives en oeuvre dans nos sociétés nécessitent un accompagnement en profondeur. Aussi, la technologie, celle là même qui est en train de transformer tous les secteurs de la société, doit faire l'objet d'un apprentissage dès le plus jeune âge.

Dans le fond comme dans la forme. C'est pourquoi les Edtech, ces technologies qui entendent optimiser le système éducatif, ont un grand rôle à jouer. Or, en France, ces initiatives sont souvent très coûteuses à mettre en place et ne sont pas forcément en cohérence avec l'organisation spécifique qui règne dans le pays en terme d'éducation. Rédigé par Théo Roux. École: les émotions au premier rang  L’apprentissage de la régulation émotionnelle apparaît de plus en plus comme le moyen d’améliorer la vie scolaire. Des lycéens hyperanxieux avant chaque remise de notes ou insensibles aux études ; des professeurs écrasés par un sentiment d’impuissance face aux incivilités quotidiennes ; des parents en colère face à un système qui «abîmerait» leurs enfants… À y réfléchir, la vie scolaire est une pétaudière émotionnelle, susceptible d’exploser à tout moment. Face à ce maelstrom expliquant une partie des mauvais résultats de l’éducation à la française, de nouvelles approches s’imposent.

Et si pendant longtemps l’accent a été mis sur le contenu même de l’enseignement, il apparaît désormais essentiel de le dispenser dans un esprit de «mieux-être» et de «mieux vivre ensemble». Les récentes découvertes neuroscientifiques confirment en effet cette évidence: un enfant heureux d’aller à l’école apprend mieux. Une nouvelle reconnaissance des émotions à l’école?

Éducation avant l’école : ce qu’il faut retenir du livre de Céline Alvarez - Les Louves. À la une des médias depuis la rentrée des classes, le manifeste de cette institutrice avant-gardiste a jeté un pavé dans la mare et suscité quelques controverses. Après trois années d’expérimentation dans une classe maternelle de Gennevilliers, Céline Alvarez propose de repenser l’école maternelle en respectant « Les lois naturelles de l’enfant ». Une lecture inspirante et déculpabilisante qui ne concerne pas que le microcosme de l’école. Petit résumé à l’usage des parents qui n’ont plus le temps de lire… Vous êtes géniaux C’est ce qui ressort des 150 premières pages de ce livre très scientifique : un sentiment de soulagement. On y apprend que les jeunes parents remplissent très bien leur rôle puisqu’ils sont tout simplement faits pour ça.

Plus précisément, l’auteur y dévoile la nouvelle connaissance que nous avons de la formation de l’intelligence dès le plus jeune âge, grâce à l’imagerie cérébrale. Extrait choisi : « Internet possède environ 100 000 milliards d’hyperliens. M. Les neurosciences pour lutter contre l'échec scolaire - France 3 Basse-Normandie. FRANCE 3 BASSE-NORMANDIE  Au collège de Lessay, les élèves apprennent à mieux connaître leur cerveau et son fonctionnement.

Un cours hebdomadaire a même été mis en place à la rentrée. Une expérimentation unique en Normandie en partenariat avec des chercheurs de l'université de CAEN qui ont formé les enseignants. Par Stéphanie PotayPublié le Au collège de Lessay dans la Manche, les neurosciences sont utilisées pour lutter contre l'échec scolaire. Neurosciences au collège de Lessay Les neurosciences cognitives ont identifié au moins quatre facteurs qui déterminent la vitesse et la facilité d’apprentissage. L'attention Regardez cette video, comptez combien les joueurs habillés en blanc font de passes avec le ballon de basket: Cette expérience montre comment l'attention peut être sélective. La méditation, la motricité fine ou la pratique d’un instrument de musique renforce la capacité d'attention. L’engagement actif Le retour d’information Les erreurs sont positives et sources d’apprentissage. Accompagnement didactique - Les lois naturelles de l’enfant.

La proposition didactique que nous allons vous présenter est issue de la recherche successive de trois générations de médecins - Jean Itard, Édouard Séguin et Maria Montessori, chacun ayant repris et enrichi les travaux de son prédécesseur. Nous avons à notre tour étudié et retravaillé cet héritage, en l’adaptant aux spécificités de la langue française et en veillant à ne conserver que les outils toujours pertinents à notre époque.

Par ailleurs, afin de favoriser le lien humain et les échanges entre les enfants, nous avons épuré la manière de présenter ces activités et encouragé les enfants à explorer ensemble et à s’entraider. Nous partageons notre réflexion en espérant qu'elle nourrira la vôtre. Nous vous invitons à sélectionner les activités qui vous conviennent et à compléter cette proposition avec toute activité qui vous semblera pertinente. Affiner les sens Suivis Ces suivis étaient imprimés, plastifiés puis fixés discrètement sur un mur de la classe. Offrir la culture Mathématiques. The 5 Principles That Make Danish School Kids the Happiest in the World. In 2016, Denmark was yet again declared the happiest country in the world.

In her book, Happy as a Dane, Malene Rydahl discusses the principles upon which the high level of well-being in that country is built. We at Bright Side decided to take a closer look at the rules used by the school system in Denmark that are applied to help every student develop at a personal level and find their place in life. Being the best isn’t the main thing in life Most attention in the Danish system of education is devoted not to training kids to pass tests but to developing their curiosity and their aptitude for self-development. Schools try to encourage the formation of an understanding in every student that he is valued for his personal qualities and abilities. This means that every person, regardless of their grades, can count on finding a place in society and being a benefit to it irrespective of their occupation. Knowing how to be yourself is just as important as being able to read and write.

Notre démarche - Les lois naturelles de l’enfant. Aujourd’hui, les sciences du développement humain nous donnent les grandes lois universelles qui régissent l’apprentissage et l’épanouissement harmonieux de l’être humain. Ces lois exigent notamment que l’enfant apprenne par son activité autonome, au sein d’un environnement riche et sécurisant, avec des enfants d’âges différents, et guidé par un étayage individuel et bienveillant.

Dans le but de tester l’efficacité d’une démarche pédagogique scientifique, c’est à dire pensée à partir des lois de développement de l’enfant, Céline Alvarez, linguiste de formation, décide en 2009 d’entrer dans le système éducatif national en passant le concours de professeur des écoles. Après avoir passé le concours en candidat libre, elle demande un entretien auprès du Conseiller du Ministre de l’Education nationale, qu’elle obtient. Quels apports ont été réalisés ? Ces travaux s’enrichiront à mesureque la recherche scientifique avancera. Résultats Témoignages des parents Poursuite hors Éducation nationale. Les grandes écoles d’art réunies autour de la transmission en milieu scolaire. Conçu en 2010 à partir d’une initiative de l’École nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris, le programme de formation d’Artiste Intervenant en Milieu Scolaire (AIMS) associe, depuis la rentrée, les cinq grandes écoles d’art nationales.

Une opération plébiscitée aussi bien par les artistes que par les élèves. Entretien avec Jean-Marc Bustamante, directeur de l’École nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris et Gaïta Leboissetier, chef de projet. Quelle est l’origine du programme AIMS ? Gaïta Leboissetier : Tout a commencé en 2010 à un moment particulièrement intense de la vie de l’école : le diplôme national supérieur d’arts plastiques (DNSAP) allait bientôt être reconnu au grade de master, l’école ouvrait son site de Saint-Ouen, et nous avions entamé une réflexion sur des formations post-diplômes.

Au même moment, nous avons rencontré les fondations Edmond de Rothschild qui souhaitaient de leur côté soutenir les initiatives des écoles d’art dans le champ social. GB : En effet. Sébastien, fondateur de l'école Montessori 21 Paris-Jaurès. Sébastien est le fondateur de l’école Montessori 21 Paris-Jaurès, école bilingue, solidaire et participative, qui ouvre ses portes Quai de la Loire, dans le 19e à Paris. Dans cet entretien, il nous parle de son engagement, de ses valeurs, de ses projets, et de sa rencontre avec Mathieu, directeur de Colibris... Entretien réalisé par Ayanna Mouflet Comment as-tu connu le mouvement Colibris ? J’ai connu le mouvement Colibris en allant, avec ma compagne, à une formation sur les Oasis, pendant un week-end. Comment fais-tu ta part en tant que colibri ? J'ai fait un choix fort en quittant une vie professionnelle assez dense et assez classique, pour donner accès à la pédagogie alternative et à une école Montessori de grande qualité à tout le monde : c’est le projet Montessori 21, où les parents paient en fonction de leurs revenus, et où ils participent à la vie de l’école.

Tu évoques une tarification progressive, est-ce que tu pourrais m’en parler ? Merci Sébastien ! François Taddei : « Il est temps de passer à une école de la confiance » Créé en 2005, le Centre de recherches interdisciplinaires agrège des dizaines d’actions innovantes en matière d’éducation. Son fondateur et directeur, le biologiste François Taddei, plaide pour une révolution copernicienne qui transformerait un système éducatif engoncé dans le contrôle en « écosystème innovant ». Avant même d’agir, il faut avoir conscience de l’urgence de l’action.

Cette conscience existe-t-elle dans le domaine de l’éducation ? Je ne le pense pas. Mais avouons que le chantier est d’ampleur. Pour répondre aux défis actuels, ceux de la révolution numérique pour le dire vite, il ne suffit pas de favoriser les classes inversées ou de développer les cours massifs en ligne (Moocs). Il faut créer des écosystèmes agiles qui seront eux-mêmes capable d’évoluer. Ces écosystèmes innovants, comment les crée-t-on ? Pour commencer, il faut faire confiance. Officiellement, l’éducation nationale s’y emploie… Sans doute. La défiance serait en quelque sorte institutionnalisée ? Oui. On découvre les jeux coopératifs. Parler d’éducation, ce n’est pas seulement parler d’école, ou d’enseignement. C’est avant tout une posture générale envers les "apprenants" : bienveillante, positive, non violente. Pour cela, la question de l’apprentissage des méthodes coopératives comme les jeux coopératifs ou les méthodes de Communication Non Violente (CNV) semblent une étape importante sur ce chemin.

On peut penser à former les enseignants, mais aussi donner aux enfants un cadre qui permette de développer ces postures le plus tôt possible. La coopération, c’est une clef pour une autre éducation. On joue ? Contrairement aux jeux traditionnels, souvent fondés sur le principe de compétition, les jeux coopératifs ont pour intérêt de rechercher la réalisation d’un même objectif commun à tous les joueurs. Les jeux coopératifs sont donc un outil utile à toute organisation humaine. Mais quels sont donc ces jeux coopératifs, au fait ?

Il en existe plusieurs dizaines, avec des fonctions et des degrés de défi différents. Dix expériences innovantes pour changer l’école. De la maternelle au lycée, des enseignants multiplient les initiatives pédagogiques pour adapter l’enseignement aux enjeux de demain. Des projets où le travail d’équipe et le ludique trouvent leur place. Comment renouveler l’enseignement ? Comment révéler le potentiel de tous les élèves ? Partout en France, de la maternelle au lycée, des professeurs lancent des expériences pédagogiques innovantes et cherchent de nouvelles façons d’enseigner. Avec le soutien de leur hiérarchie, ou parfois à contre-courant, ils bousculent leurs habitudes avec des objectifs multiples : donner envie d’apprendre, développer la curiosité, apprendre à coopérer, partager ses connaissances… Et avec des résultats souvent probants.

Dans le cadre du Monde Festival, la table ronde « Agir sur l’école, de la classe au monde », avec François Taddei et Marcel Lebrun, sera consacrée à des expériences innovantes. A Clichy-sous-Bois, une professeure de français incite ses élèves à se réapproprier leur vie par l’écriture.