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Cinéma

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Saga Twilight : violence conjugale et glorification du patriarcat. Lorsqu’a eu lieu le phénomène de société « Twilight » (livres et films), nombreux l’ont violemment critiqué. Cependant, les critiques négatives ont été globalement orientées sur trois axes : la nullité (des livres, des films, des acteurs, etc.), la défense de la chasteté promue par le roman (Bella et Edward n’ont de relations sexuelles qu’à partir de leur mariage) et la redéfinition (trahison selon certains) du mythe du vampire. Si ces axes de critiques sont relativement pertinents (encore que la nullité est une notion subjective), la saga Twilight propage d’autres idées et modèles, autrement plus dangereux que la virginité avant le mariage. Nota Bene : Le site étant basé sur l’analyse de productions audiovisuelles, l’analyse sera effectuée sur les 5 films de la saga, bien que des comparaisons avec la série de romans soient occasionnellement faites.

La relation entre Bella et Edward Twilight, ou une énième relecture de Cendrillon Ce rêveeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee bleu… Méchants et méchantes chez Disney (2) : Hommes faibles. Si les méchantes sont toujours des femmes fortes, les méchants sont au contraire le plus souvent des hommes faibles.

Pas au sens où ils seraient moins redoutables que leurs homologues féminines, mais au sens où ils ne correspondent pas à la norme sexiste qui veut que les hommes soient virils et puissants. En effet, ils sont la plupart du temps efféminés et ne recherchent pas le combat frontal avec le héros. Comme on le verra, il existe quelques exceptions à cette règle. Le méchant est alors moins caractérisé par rapport à son sexe qu’en fonction de son appartenance ethnique et/ou de classe. Le racisme et/ou le classisme prennent alors (apparemment) le dessus sur le sexisme. Sauf que ce dernier reste tout de même « primo-structurant », puisque c’est justement parce qu’ils sont des hommes que ces méchants peuvent être caractérisés par autre chose que par leur sexe. Comme on l’a vu, aucune des méchantes (et aucune des femmes en général sous le patriarcat) n’échappe à son sexe.

Méchants et méchantes chez Disney (1) : Femmes fortes. Dans l’univers manichéen de Disney, le bien et le mal sont facilement identifiables, généralement incarnés respectivement par le héros ou l’héroïne d’un côté, et le méchant ou la méchante de l’autre. Les enfants apprennent ainsi très rapidement ce qu’il convient d’aimer et de haïr, ce qu’il faut devenir et ce qu’il faut au contraire absolument éviter d’être. A force de visionnages et de re-visionnages, ils/elles intègrent de la sorte les normes véhiculées par le studio avec une redoutable efficacité. Or si, dans cet apprentissage, les héros/héroïnes ont une place privilégiée puisque c’est avec eux/elles que l’identification et le mimétisme fonctionnent le plus, les méchant-e-s ont également un rôle important même si uniquement négatif : ils/elles servent de repoussoir, incarnant non seulement ce dont il faut avoir peur, mais aussi ce qu’il faut mépriser et donc ne surtout pas devenir dans sa vie.

Femmes fortes Le cauchemar des hommes Les usurpatrices du pouvoir masculin L’origine du mal. Pères et mères chez Disney : qui a le beau rôle ? La sortie cet été de Rebelle est une bonne occasion de revenir sur les figures de pères et de mères qui peuplent les « classiques d’animation Disney ». En effet, dans le portrait qu’il fait des parents de Merida, Rebelle semble exacerber une tendance présente depuis longtemps dans les longs métrages d’animation du studio, et qui consiste à dépeindre de manière radicalement différente (et totalement sexiste) les pères et mères des héros/héroïnes. En effet, ici, c’est la reine Elinor seule qui s’oppose à la volonté de sa fille en cherchant à tout prix à en faire une princesse, c’est-à-dire une femme distinguée, charmante, douce, soumise, et surtout mariée. Face à elle, le roi Fergus préfère quant à lui laisser à sa fille sa liberté.

S’il reste assez impuissant tout au long de l’histoire (dominé qu’il est par sa femme), il apparaît néanmoins comme un personnage sympathique et bienveillant, à l’écoute de sa fille. Quand il faut pouponner, c’est maman qui s’y colle… La belle vie avec papa… Les comédies romantiques américaines sur l’amitié homme/femme : redéfinition ou réaffirmation du couple et de l’Amour ? Sexfriends (No strings attached, 2011), Sexe entre amis (Friends with benefits, 2011), et Friends with kids (2012) nous racontent la même histoire : deux ami-e-s se rendent compte au fil de nombreuses péripéties qu’ils sont amoureux. Le public est content, ces films connaissent un joli succès. Tout va bien. Non, ça ne va pas si bien…Ces récentes comédies romantiques prétendent prendre acte d’une certaine modernité dans les rapports affectifs entre les sexes mais finissent invariablement par reproduire le traditionnel schéma du couple hétérosexuel.

Nous sommes floutté-e-s sur la marchandise : on a des « friends » dans les titres mais l’Amour est toujours là, aussi normatif, aussi grand, et aussi immortel, et surprise, c’est lui qui gagne à la fin (spoiler, oups, enfin vous vous attendiez à quoi ?). Il serait temps de tuer les idoles, non ? Redéfinir les relations affectives (ça aurait pu être bien….) . . .

L’Amour est dans la place : réaffirmation de la norme . . . La sainte trinité. Bromance VS Womance. Après les grandes épopées amicales masculines des années 80-90 (surnommées buddy films) telles que L’arme fatale ou Men in Black, les années 00 ont vu apparaître un sous genre : la bromance (contraction de brother et de romance), à la fois descendant des buddy films et participant au genre de la comédie romantique. C’est l’histoire d’une relation très proche entre deux ou plusieurs hommes, une amitié qui reprend les codes de la relation amoureuse hétérosexuelle : monogamie et serment à vie. Encore une fois, Hollywood semble faire preuve d’un certain progressisme dans la construction de ce nouveau genre, mais détrompons-nous immédiatement, il faut désamorcer la menace homosexuelle qui pourrait peser sur des relations proches entre personne du même sexe, ainsi les héros de ces films auront souvent à prouver leur hétérosexualité et leur virilité, car elle est problématique dans ces films.

En effet, ils sont gros, geeks, pas beaux, puceaux, glandeur, etc. Ensemble, oui…Mais attention ! Les nouvelles adaptations de contes de fées sont-elles vraiment féministes ? Les contes de fées mobilisent le plus souvent des schémas profondément sexistes : les personnages féminins, généralement loués pour leur beauté et leur douceur, sont passifs tandis que les personnages masculins, héroïques et intelligents sont actifs dans l’histoire. Faisant partie intégrante du patrimoine culturel occidental, les contes de fée ont souvent été adaptés de façon relativement fidèle[1] au cinéma, on peut citer La belle et la bête de Jean Cocteau en 1946, Peau d’âne de Jacques Demy en 1970, Le petit poucet de Michel Boisrond en 1972, et bien entendu les nombreux films Disney inspirés de contes de fées, tradition de la maison de production depuis Blanche-Neige et les 7 nains, leur tout premier long-métrage en 1937. Inspirés de Cendrillon et sortis respectivement en 1998 et 2004, A tout jamais d’Andy Tennant et Ella au pays enchanté de Tommy O’Haver étaient déjà des précurseurs de cette nouvelle vague de contes de fée réadaptés.

Des héroïnes plus fortes et plus présentes Julie G. Leading Men Age, But Their Love Interests Don’t. Yesterday, Kristen Stewart fell out of the con-artist comedy Focus after Will Smith replaced Ben Affleck as the male lead; according to Variety, she was nagged by "the feeling that the age difference between the two would be too large a gap. " For the record, Smith is a mere four years older than the 40-year-old Affleck, and if it seems a little odd that either of them would be considered a romantic partner for the 23-year-old Stewart in the first place … well, welcome to Hollywood.

It seems like time and time again, male movie stars are allowed to age into their forties, fifties, and even sixties while the ages of their female love interests remain firmly on one side of the big 4-0, but is this a perception borne out of reality? To find out for sure, Vulture has analyzed the data of ten middle-aged leading men and the ages of the women they've wooed onscreen; you'll see the results in the charts below. How'd we arrive at our conclusions? Scroll down to check out our findings in-depth.