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Analyses: Media - France vs US - etc

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Why Anne Sinclair is standing by Dominique Strauss-Kahn | World news. As Dominique Strauss-Kahn sat in a New York court for a bail hearing, accused of attempting to rape a hotel maid, the focus was on the stomach-churning allegations. One of the world's most powerful men stood charged with locking his hotel suite, dragging an immigrant cleaner from room to room, grabbing and assaulting her, using brute strength to twice force her to give him oral sex, pinning her down and trying to rape her. But one subtle moment in his televised hearing captivated France.

After he was granted bail, Strauss-Kahn raised his eyes to his wife sitting in the front row of the public seats, smiled and blew her a kiss. She, a feminist and former political journalist, pressed her lips to the palm of her hand and blew him a kiss back. What intrigues France about the political rape scandal of the century is that behind it all there is a bizarre and gripping love story.

Anne Sinclair on her television programme in 1990. Sinclair seems to hark back to a pre-Cécilia era. DSK, qu'as-tu fait de ton talent ? - American Business & Co. Il y a un peu plus d'un mois, accompagné de quelques collègues, j'ai déjeuné avec DSK. Dans une salle à manger du FMI nous avons parlé à bâtons rompus en mâchant des sandwiches assortis, avant de finir par des tartelettes au citron et des baklavas.

DSK était en grande forme. Décontracté, dominant très bien ses sujets, y compris les plus complexes, amusant dans ces anecdotes qu'il nous confiait en toute confidence (que je ne trahirai pas), malin dans sa manière de présenter à son avantage les controverses du moment, il me fit penser à un gros chat resté joueur. On sent que son cerveau tourne sans cesse très vite et travaille sur plusieurs sujets à la fois. Un peu vouté, il vous parle de la controverse sur le contrôle des flux de capitaux tout en vérifiant avec ses gros doigts ses mails sur un de ses deux Blackberries... Ce déjeuner informel était la traditionnelle rencontre avec les journalistes économiques français deux fois par an, "off the record", avec le Directeur général du Fonds.

American Business & Co. Depuis plus d'un an, tout se passe comme si, de part et d'autre de l'Atlantique, les autorités s'ingéniaient à détruire la confiance. L'affaire du sauvetage mal ficelé de Chypre est le dernier épisode de cet amateurisme politique irresponsable en Europe. Mais il y d'autres exemples: le gouvernement français qui s'accroche à des promesses intenables de réduction du déficit budgétaire, pour ensuite les abandonner, sans convaincre qu'il sait comment résoudre le problème de fond...Ou encore l'absence de réformes crédibles pour donner aux entreprises les marges nécessaires pour qu'elles investissent et embauchent.

Ou encore la politique délibérée de découragement des "riches", transformés en boucs émissaires d'une crise venue pourtant de 40 ans de mauvaises politiques. L'ingrédient le plus important pour rendre possible la croissance économique est la confiance. La confiance est difficile à cerner. Comment peut-on imaginer de créer un système qui déclenche à Chypre une panique bancaire ? Robert Kuttner: Strauss-Kahn and the European Left.

Paris -- The apparent self-destruction of Dominique Strauss-Kahn in a New York hotel is emblematic of a European left that has ceased to be much of a progressive alternative, either in terms of lifestyle or policy alternatives. Strauss-Kahn, who until yesterday headed the International Monetary Fund, was the Socialist front-runner to challenge French President Nicolas Sarkozy next year. Polls showed that Strauss-Kahn well ahead of both Sarkozy and far right populist Marine Le Pen. But even before this latest scandal broke, Strauss-Kahn didn't seem like much of a socialist. Last week, the press caught DSK, as the local press calls him, and his wife tooling around in a borrowed $150,000 Porsche, which reinforced his image as wealthy playboy. In 2008, Strauss-Kahn barely survived a widely publicized affair with one of his IMF employees, and in the wake of the New York incident, another woman has stepped forward claiming a rape in 2002.

Schneidermann accuse DSK d'harcélement [ITW] CSOJ 160511 Taddei - une vidéo News & Politics. The Generally Sensible Parisian reaction to DSK | Politics | Culture. The DSK drama has pretty much replaced the weather as the default topic of conversation in Paris this week. It’s very easy to find self-parodic essays in various French journals that try to justify DSK’s alleged crimes, or turn this into an indictment of American “frontier justice.” But among the people I know here, the reaction to the whole event has been completely recognizable.

While the tone and weight of various strands of reaction vary from person to person, in general, people have reacted with a mix of shock, disgust and introspection. These are obviously informal impressions collected from a small, extremely non-random sample of people who might be censoring their real views when speaking with me. My only point is that contrary to how it might seem just from reading media analysis, the French and American public reactions to this event seem vastly more alike than different. But the similarities in attitude are dominant. Strauss-Kahn, c’est fini ! Comment l'avenir de DSK s'est soudain assombri. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Samuel Laurent Une photo à côté d'une Porsche, un costume sur mesure, et une arrestation pour "agression sexuelle". En une petite semaine, le candidat non officiel, mais favori des sondages pour 2012, a vu son destin basculer. S'il est trop tôt pour en tirer des conclusions, il paraît certain que Dominique Strauss-Kahn mettra longtemps, très longtemps, à se remettre de ces quelques journées.

Une candidature annoncée Dominique Strauss-Kahn, candidat à la primaire socialiste ? Si la question restait officiellement en suspens, au sein du PS, peu nombreux étaient ceux qui pensaient encore, en ce printemps 2011, que le directeur du FMI pourrait ne pas se présenter. Directeur général du FMI, Dominique Strauss-Kahn était astreint à un devoir de réserve des plus stricts, qui l'empêchait d'émettre plus que des "signes", comme les qualifiaient son entourage. Officiellement, la candidature de M. L'argent et les femmes, deux faiblesses connues L'épisode new-yorkais. Pourquoi je n'écris pas sur DSK. L'apocalypse médiatique est telle que ne pas écrire sur le sujet nécessite une explication.

Alors voilà, ne serait-ce que pour rassurer mes proches, il faut que je crie à la face du monde : non, je ne vis pas dans une grotte, oui, je parle de ça dans toutes mes conversations, de la machine à café jusqu'au dîner en famille ou entre amis. Comme tout le monde. Seulement voilà, écrire sur le sujet me paraît faire preuve d'inconscience totale ou, mieux, d'un courage flamboyant dont je ne suis pas capable. Alors je m'abstiens mais je m'explique. Samedi soir, enfin dimanche matin, en pleine fin de nuit cannoise, je découvre une série de messages sur Twitter qui me tiendront éveillé jusqu'à très tard. Loin du champagne. Et très vite, j'ai l'intime conviction qu'après la torpeur viendra l'horreur de la rumeur, du déballage, des points de vue non éclairés. Alors je décide immédiatement d'épargner mon entourage en me taisant, même dans les endroits où je n'hésite pas à me répandre sur tout et rien.

Désamusé© Quelle médiocrité… D’un côté, les défenseurs auto proclamés de Dominique Strauss-Kahn. Au mépris de la plaignante, ils utilisent les arguments les plus vils ; Jean-François Kahn a atteint le summum de l’abject. De l’autre, les détracteurs les plus sournois de l’ancien patron du FMI. Une fois DSK hors d’état de leur nuire, il balancent ce qu’ils n’auraient jamais osé murmurer ; Bernard Debré a franchi toutes les bornes de l’indigne. Je ne sais pas bien lesquels (il en est d’autres) me dégoûtent le plus. Et puis, il y a aussi tous les suiveurs qui s’engouffrent dans la brèche. Cinq jours seulement après le début de l’affaire, les lois du clic et du buzz les ont tous emportés ; ont tout balayé sur leur passage. Depuis bien des années, pourtant, et après tant de crash (Bruay en Artois, Affaire Grégory, Toulouse, Outreau…), nos professeurs en “médiacrité” promettent régulièrement qu’on ne les y reprendra pas.

Qu’ils ne s’emballeront plus. Qu’ils ne déballeront plus. À peine cinq jours auront suffi. DSK, la claque américaine. Dominique Strauss-Kahn and the silly stereotypes about American and European morals. - By Christopher Hitchens. Why is it that we cannot read any discussion of a political sex scandal, or a sex scandal involving a politician, without pseudo-sophisticated comments about the supposedly different morals of Americans and Europeans? And why is it that this goes double if the politician is French, or if the reactions being quoted are from Gallic sources? And when did this annoying journalistic habit become so prevalent? It must have sprung up quite recently, or at least since the time when Charles de Gaulle and John F. Kennedy were presidents of their respective countries. Christopher Hitchens (1949-2011) was a columnist for Vanity Fair and the author, most recently, of Arguably, a collection of essays. Surely France and its partisans are not saying that the attempted rape of a chambermaid would not rearrange so much as an eyebrow in the supposedly refined salons of Paris?

Elisabeth Guigou évoque la "réputation" de DSK, Gisèle Halimi fustige l'esprit de clan. Une mystérieuse autodestruction. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Serge Hefez, psychanalyste Meurtre ou suicide ? L'avenir nous dira si Dominique Strauss-Kahn est victime d'une sordide machination, meurtre symbolique d'un homme au faîte de sa gloire, ou s'il vient de mettre en scène, sous nos yeux ébahis, le spectacle de son autodestruction.

Dans cette deuxième hypothèse, rappelons que la première victime est la personne agressée et que des milliers de femmes sont violées tous les jours par des hommes ordinaires. Mais puisque cet homme n'est justement pas ordinaire, voilà notre cinéma mental encombré de chambres d'hôtel luxueuses où les personnages imposés de la soubrette aguicheuse et du séducteur priapique se côtoient dans la plus grande indécence. M. L'épisode de la Porsche avait résonné comme un premier coup d'essai hésitant. Nous pressentons que ces actes ont un sens profond, caché, mystérieux qui nous dépasse et que nous tentons désespérément de déchiffrer.