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Negociationisme et revisionniste

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De quelques idées reçues sur les « théories du complot » et de quelques arguments pour y objecter. 1Notion très à la mode, la « théorie du complot » (ou « de la conspiration ») est aussi le type même de la notion repoussoir, utilisée dans la quasi-totalité des cas par les commentateurs de l’actualité, journalistes et éditorialistes, en vue de stigmatiser ses porte-parole et jamais revendiquée comme telle par ces derniers. Le magazine Wired s’était amusé, il y a quelques années, à dresser la liste des plus réussies d’entre ces « théories », le top ten du complot. 1 Ces crypto-TdC ne sont guère autre chose que des rumeurs sur de prétendues « conspirations du silen (...) 2 Sur le sujet, nous renvoyons les lecteurs à l’essai de Pierre Guerlain publié dans le présent volum (...) 3 Ignorant sans doute, ou feignant de l’ignorer, que les « complots imaginaires » ont été et restent (...) 4 Le philosophe David Coady note que « la mauvaise réputation des théories de la conspiration est par (...) 9 Thierry Lentz, L’Assassinat de John F.

« L’antisémitisme de Dieudonné ou le négationnisme à l’ère des masses » Totalement délirant, le négationnisme falsifie toute vérité historique, selon l'historien Michel Dreyfus. LE MONDE | • Mis à jour le | Michel Dreyfus (Historien, directeur de recherche au CNRS, au Centre d'histoire sociale du XXe sciècle à l'université Paris-I) Ce que dit aujourd’hui l’humoriste Dieudonné M’bala M’bala fait la « une » des médias, et la question se pose de savoir s’il faut interdire son spectacle.

Ce discours et cette question n’ont rien de nouveau. Rappelons d’abord quelques faits et la continuité dans laquelle ils s’inscrivent. Dieudonné a commencé par dénoncer dans ses spectacles, en duo avec Elie Semoun, puis seul, le racisme et l’exclusion. Il se situait alors dans le camp de la gauche : lors des élections législatives de 1997, il s’était opposé au Front national en se revendiquant des valeurs républicaines. Mais il a évolué dans les années suivantes. Son discours s’inscrit dans le sillage du négationnisme et de ce qui l’a précédé, le révisionnisme.

Robert Faurisson. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Robert Faurisson, né le , est un militant négationniste français. Enseignant en lettres à l'université, il connaît un début de notoriété en publiant des études à vocation iconoclaste sur Rimbaud et Lautréamont. Puis sa négation du génocide juif, couplée à sa recherche de célébrité, lui vaut de devenir à partir la fin des années 1970 l'acteur continu d'une série de scandales et de procès médiatiques.

Il devient en France, dans les années 1980 et 1990, une icône des négationnismes d'extrême droite mais aussi d'ultra-gauche puis plus largement, dans les années 2000, d'une partie de l'antisionisme, en Occident comme dans le monde arabo-musulman. Régulièrement dénoncé comme antisémite, Robert Faurisson est proche des milieux d'extrême droite, voire néonazis : il a été condamné à plusieurs reprises pour « incitation à la haine raciale » et « contestation de crime contre l'humanité ».

Biographie Origines familiales et formation « Oui... Publications. Qui sont les négationnistes ? « Celui qui nie la réalité d’Auschwitz est celui-là même qui serait prêt à recommencer. » Bibliographie : A lire absolument sur cette question : Valérie Igounet, Histoire du négationnisme en France, Seuil, 2000 Attention : la dénonciation du négationnisme est parfois excessive. Il existe une polémique dans les milieux du polar. Autour de l'écrivain Didier Daeninckx et du site amnistia.net, un courant cherche à identifier chez des écrivains de gauche (comme Gilles Perrault et Guy Dardel) des tendances négationnistes.

D'autres mettent en cause, sans aucune raison, l'historien militant Maurice Rajsfus. Il s'agit là, à mon sens, d'une vision dangereusement extensive du négationnisme. Le négationnisme. En 1978, l’hebdomadaire L’Express publie un entretien avec l’ancien Commissaire général aux Questions juives Louis Darquier dit "de Pellepoix", réfugié en Espagne depuis sa condamnation à mort en 1947. Sous le titre "À Auschwitz, on n’a gazé que les poux", Darquier libère sa haine antisémite. C’est peu de temps après que Robert Faurisson fait paraître un article dans Le Monde intitulé "Le problème des chambres à gaz". Maître de conférences en littérature à l’université Lyon II, Faurisson réussit alors à déclencher une médiatisation sans précédent du négationnisme.

Si ses thèses font l’objet de réfutations incontestables, elles gagnent pourtant une forte popularité aussi bien dans les milieux d’extrême droite que dans ceux d’extrême gauche, incarnée par Pierre Guillaume, fondateur de la maison d’édition la vieille Taupe, au nom d’une contestation de la "vérité officielle" et d’une lecture anticapitaliste de l’histoire. Le négationnisme en six questions. Pour encore mieux comprendre Le négationnisme en six questions 1. Qu'est-ce que le négationnisme ? La « négation » est un « acte de l'esprit qui consiste à nier, à rejeter un rapport une proposition, une existence (Négation de Dieu. Négation de la vérité, des valeurs) ». C'est « une action, une attitude qui va à l'encontre d'une chose, qui n'en tient pas compte » et une « manière de nier, de refuser » (in Le Petit Robert).

Au lendemain de la Deuxième guerre mondiale, à maintes reprises, de sinistres personnages, en majorité issus de l'extrême droite, ont tenté de diverses manières (par tracts, livres, vidéos et aujourd'hui via Internet) de nier l'existence des chambres à gaz homicides qui ont permis le génocide juif par le régime dictatorial nazi. 2. Un. Deux. Trois. En Flandre (essentiellement), le mouvement nationaliste d’ultradroite dans son ensemble revendique l'amnistie des anciens collaborateurs (ce qui ne veut pas dire que la collaboration fut exclusivement flamande.

Quatre. 3.