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Débats et institutions

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Un pédagogue dans la Cité. Pour lire un des "intermèdes" de ces entretiens : - La candeur - Le conflit Extrait de la conclusion : Dans le contexte que nous vivons aujourd'hui , le « divertissement », comme disait Pascal, semble, pour beaucoup de nos contemporains, la véritable planche de salut : individuel et à court terme, il apparaît comme la seule ligne de conduite des adultes et fait voler en éclats toute promesse collective.

Or, sans promesse, sans futur ni projet, sans perspective mobilisatrice, pas d’éducation possible. Je me méfie pourtant viscéralement de la rhétorique de l’apocalypse et de l’esthétique de la désespérance. Aussi, je ne crois pas que l’on puisse se contenter de pleurer sur la fin des « conditions de l’éducation », en attendant d’hypothétiques temps futurs où cette dernière redeviendrait possible. J’ai bien conscience de la fragilité d’une telle hypothèse. Je crois donc que l’éducation est, tout à la fois, une manière de redonner du sens à nos existences et de changer le monde. Carolyn Abbott, The Worst 8th Grade Math Teacher In New York City, Victim Of Her Own Success. This piece comes to us courtesy of The Hechinger Report's A Sociological Eye on Education blog. For 10 months, Carolyn Abbott waited for the other shoe to drop.

In April 2011, Abbott, who teaches mathematics to seventh- and eighth-graders at the Anderson School, a citywide gifted-and-talented school on the Upper West Side of Manhattan, received some startling news. Her score on the Teacher Data Report, the New York City Department of Education's effort to isolate a teacher's contribution to her students' performance on New York State's math and English Language Arts (ELA) tests in grades four through eight, said that 32 percent of seventh-grade math teachers and 0 percent of eighth-grade math teachers scored below her.

She was, according to this report, the worst eighth-grade math teacher in New York City, where she has taught since 2007. "I was angry, upset, offended," she said. Carolyn Abbott was, in one respect, a victim of her own success. How could this happen? Also on HuffPost: "La réduction du temps de travail des élèves est un formidable gâchis" LE MONDE | • Mis à jour le | Par Antoine Prost, historien de l'éducation J'avais, dans ces colonnes, dénoncé la semaine de quatre jours et la lâcheté qui avait entouré son adoption (Le Monde du 29 mai 2008).

C'était plus qu'une erreur, une faute, tout le monde le savait et personne ne disait rien. Personne pourtant n'osait défendre cette soi-disant réforme. Le ministre lui-même n'a pas prétendu qu'elle était bonne pour les élèves ; il s'est contenté de répondre qu'avec 864 heures de classe par semaine (36 semaines à 24 heures), la France était dans la moyenne européenne.

Comme si toutes les heures se valaient ! Libérer le samedi matin n'est pas en cause ici, et je ne propose pas de le rétablir. Résultat de cette mesure adoptée non seulement sans concertation mais sans réflexion : une réduction du temps de travail des élèves qui, par son ampleur et ses modalités, handicape durablement les apprentissages élémentaires. Le problème est double : quantitatif et qualitatif.

La Commission scolaire, les syndicats et les associations d'employés dénoncent les nouvelles compressions budgétaires de 3,9 M$ - Éducation - Réseau Montérégie - Chambly Express. Le Syndicat de Champlain (CSQ), le Syndicat des professionnelles et professionnels des commissions scolaires de la Montérégie, l’Association des cadres scolaires section Patriotes-Riverside ainsi que l’Association des directions d’établissements d’enseignement de la Rive-Sud se joignent à la Commission scolaire des Patriotes (CSP) pour dénoncer l’ampleur des compressions budgétaires imposées à la CSP dans le dernier budget du Québec, qui s’élèvent à près de 3,9 M$ pour 2012-2013.

Il s’agit de nouvelles compressions qui sont à la fois, récurrentes pour les années scolaires suivantes et qui viennent s’additionner à celles déjà imposées en 2011-2012, qui sont de l’ordre de 1,3 M$. À celles-ci, il faut également ajouter les mesures de réduction de dépenses prévues avec la Loi 20 en vigueur depuis 2010-2011 ainsi que diverses autres compressions.

Au total, la CSP doit procéder à des compressions budgétaires qui représentent maintenant 6,5 M$. (Source : CSP) Les nouvelles compressions de 1,7 millions - Éducation - Journal Nouvelles Hebdo. Rappelant que depuis l’adoption du projet de loi 20, deux autres demandes de compression budgétaire ont été adressées aux commissions scolaires au niveau des dépenses administratives, il n’y a plus de marge de manœuvre pour encore couper à ce niveau. M. Rousseau mentionne que les frais de gestion à la Commission scolaire du Pays-des-Bleuets se situent à 5,4%, représentant le taux le plus bas dans le secteur public. « En additionnant d’année en année de telles compressions, le gouvernement enlève toute marge de manoeuvre aux commissions scolaires, ce qui risque d’affecter les services aux élèves, les projets particuliers des écoles et des centres et le développement de partenariat avec la communauté.

Plus on coupe, plus on se rapproche de l’élève. Même s’il affirme le contraire, le gouvernement qui exige l’atteinte d’un taux de réussite dépassant 80% d’ici 2020, nous éloigne des moyens que nous pouvons mettre en place pour atteindre cette cible », déclare M. Rousseau. Plus de sous-ministres à la Santé que d’inspecteurs dans les CHSLD, dénonce le SFPQ > Services publics > Nouvelles | Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec. Le Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ) n’est guère surpris des conclusions du Vérificateur général du Québec concernant différentes lacunes observées dans le contrôle de la qualité dans les Centres d’hébergement et de soins de longue durée (CHSLD). Dans son rapport rendu public aujourd’hui, le Vérificateur général, monsieur Michel Samson, déplore que le ministère de la Santé et des Services sociaux ne s’assure pas d’une surveillance suffisante et adéquate de la qualité de tous les types de ressources pour les personnes âgées. « Quand le VG souligne que les inspections sont peu fréquentes pour certains types de ressources ou encore absentes, cela nous inquiète, mais ne nous surprend pas.

Rappelons qu’il n’y a qu’une poignée d’inspecteurs pour contrôler la qualité de quelque 450 établissements au Québec et que seulement 10% sont contrôlés annuellement », dénonce la vice-présidente du SFPQ, Denise Boileau. Compression du jour: les réfugiés malades écopent | Le blogue de Manon Cornellier. Pour économiser 70 millions$ sur trois ans et 15 millions $ par année par la suite, le gouvernement conservateur paiera uniquement à l’avenir pour les soins médicaux «urgents ou essentiels» des demandeurs d’asile, des réfugiés réinstallés, des victimes de la traite des personnes. Le programme qui comblait le vide lorsque ces gens n’avaient pas accès à un régime d’assurance-maladie provincial et n’ont pas les moyens de s’offrir une assurance privée ou de payer pour les soins fournis, sera sérieusement amputé. Selon le ministre de la Citoyenneté et de l’Immigration, Jason Kenney, c’est une question d’équité, comme il l’expliquait aux Communes le 26 avril dernier.

Le 9 mai, il y allait plus rondement. «Laissez-moi vous dire ce qui est injuste et non éthique: un programme de santé plus avantageux pour les faux demandeurs d’asile arrivés clandestinement que pour les Canadiens âgés qui ont payé leurs impôts toute leur vie. Ce ne sera plus le cas. Un sentiment d'incertitude habite les enseignants en vue de la rentrée. GRANBY, Qc - Un sentiment d'incertitude habite les enseignants à l'issue du 30e Congrès de la Fédération nationale des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN) qui s'est tenu cette semaine à Granby. La nouvelle présidente, Caroline Senneville, du cégep Limoilou, amorce un mandat dans un climat social en pleine effervescence et où la crise étudiante impose de nombreux défis aux professionnels. Lundi, la Fédération rencontrera la ministre de l'Éducation, Michelle Courchesne, pour discuter de la rentrée du mois d'août et du nécessaire remaniement pédagogique pour terminer la session d'hiver dans les quelques cégeps et facultés universitaires touchés par la grève et la loi 78.

La rencontre est prévue en matinée, en présence de la CSN. Il est clair que les conditions d'enseignement seront abordées, particulièrement si les professeurs doivent donner deux sessions en une à l'automne. L'ancien président de le FNEEQ, Jean Trudelle, a régulièrement pris position en faveur des étudiants. Frais de scolarité dans l'enseignement supérieur. Arguments et résistance internationale - Presse-toi à gauche ! Éducation Les étudiant·e·s québécois·es sont en grève contre la hausse des frais d’inscription de 1600 dollars canadien sur 5 ans.

Une histoire militante déjà riche est en train de s’écrire : déjà plus de 100 jours de grève, 30 manifestations nocturnes, des milliers d’heures d’assemblée générale D’autres pays connaissent ou ont connu des luttes similaires récemment : en Espagne et au Mexique cette année, en Angleterre et au Chili en 2011, à New York et en Californie en 2010. . Une proposition du gouvernement aux portes-paroles étudiants, le 27 avril, a été refusée par 115 associations représentant plus de 300 000 étudiant·e·s.

Depuis la démission de la ministre Line Beauchamp le 14 mai, le gouvernement passe à la répression. La nouvelle loi 78, « loi matraque », votée le vendredi 18 mai, entrave le droit de manifester, interdit les piquets de grève et ferme les campus les plus mobilisés jusqu’à mi-août. Arguments économiques en faveur des frais de scolarité et de leur augmentation Notes. Connaissances ou compétences, que transmettre ? La question de la transmission scolaire a toujours fait débat. Le vieil affrontement entre tenants de l’instruction et ceux de l’éducation resurgit aujourd’hui, à travers de virulentes critiques de la notion de compétences.

Il n’est guère de question plus centrale pour l’école que de définir ce que l’on juge bon et nécessaire d’y transmettre aux élèves. Depuis plusieurs décennies, les débats autour de ce que l’école doit transmettre sont marqués par une opposition polémique : faut-il transmettre aux élèves des compétences – savoir prélever une information dans un texte, par exemple, ou des savoirs – ou leur faire connaître une récitation par cœur ? Cette opposition recouvre sans nul doute des positions idéologiques, mais elle soulève aussi de vraies questions pédagogiques et philosophiques. L’école et le monde du travail La carrière de la notion de compétence débute en France à l’orée des années 1980, après que nombre de critiques ont ébranlé l’école (1). La science contre le marché ?