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Liberté Indépendance de la presse

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“Informer n’est pas un délit” : 5 façons d'intimider les journalistes sans en avoir l'air. Projet de loi, pression économique, tout est bon pour museler la presse.

“Informer n’est pas un délit” : 5 façons d'intimider les journalistes sans en avoir l'air

Sortir la moindre affaire est de plus en plus difficile. Seize reporters contre-attaquent dans leur livre collectif “Informer n’est pas un délit”. Et révèlent les grandes techniques de la censure. Ils sont seize. Seize journalistes d'investigation, pour certains très connus comme Denis Robert, Fabrice Arfi (Mediapart) ou le tandem du Monde Gérard Davet-Fabrice Lhomme – leur nom rime avec Clearstream, Cahuzac ou Bettencourt.

Le prolongement d'un combat mené depuis quelques mois par une partie de la presse, réunie au sein du collectif Informer n'est pas un délit, contre le projet de directive européenne sur le « secret des affaires ». Discréditer le journaliste Devoir parfois justifier son travail devant les tribunaux, quoi de plus normal ? En dehors des prétoires, la décrédibilisation mise sur la rumeur et la désinformation. Traiter le journaliste et ses sources comme des délinquants Verrouiller l'info. Informer N'est Pas Un Delit. Informer n'est pas un délit. Réal. lycéens - Prezi - Renvoyé Spécial. Un Refuge pour Journalistes Exilés.

Rencontres - LIBERTE D'EXPRESSION - journaliste : L’opération Renvoyé Spécial. L’opération « Renvoyé spécial » n’est pas une tournée de conférenciers habitués à répéter mot pour mot un discours calibré dans un espace public.

Rencontres - LIBERTE D'EXPRESSION - journaliste : L’opération Renvoyé Spécial

Il s’agit d’un témoignage d’un/e journaliste réfugié/e, demandeur d’asile devant des lycéens sur la liberté d’expression dans les médias.Il semble parfaitement déraisonnable de vouloir « surutiliser » et épuiser le/la journaliste pour trois voire quatre classes dans la même journée suivie parfois d’un débat dans un autre lieu.N’oubliez pas que certains d’entre eux ont été confrontés à des violences psychologiques et/ou physiques extrêmes et restent fragiles. La qualité des échanges doit toujours primer sur sa médiatisation. Comme l’ont prouvé les saisons précédentes, au-delà de 35 élèves, l’échange perd de sa qualité. D’autre part, la situation précaire des journalistes explique que les enseignants connaitront la date de la rencontre et l’identité du journaliste qui viendra témoigner environ 15 jours avant la rencontre.

Informer en Ethiopie, troisième pire pays d’Afrique pour les journalistes. Selon Addis-Abeba, plus de 11 600 journalistes et blogueurs ont été arrêtés.

Informer en Ethiopie, troisième pire pays d’Afrique pour les journalistes

La répression s’est intensifiée depuis l’instauration de l’état d’urgence en octobre. « Etre militant en Ethiopie, c’est comme dormir sur une branche d’arbre : tu ne peux pas fermer l’œil parce que tu sais que tu peux tomber à tout moment. » C’est ce que Befeqadu Hailu confiait au Monde Afrique deux jours avant son arrestation, le 11 novembre. Sur Twitter, le blogueur éthiopien se décrivait comme écrivain, « enthousiaste de la démocratie » et survivant de la prison de Maekelawi, à Addis-Abeba.

Depuis l’instauration de l’état d’urgence en Ethiopie, le 9 octobre, après une année de troubles politiques et de manifestations anti-gouvernementales, il dénonçait sur son profil la multiplication des arrestations, plus de 11 600 selon les autorités. Son compte est désormais désactivé. Lire aussi : L’Ethiopie entre croissance à marche forcée et répression « Incitation à la violence à travers l’écriture »