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Villages brûlés, une modalité des représailles nazies en Europe (1941-1944) (Les) Une pratique séculaire réinvestie par la répression nazie La destruction par le feu des possessions ou des territoires de l’ennemi, afin de le punir, de le priver de ressources ou de le réduire en esclavage, est une stratégie militaire utilisée dès l’Antiquité. La troisième guerre punique, considérée comme une guerre d’anéantissement, se termine par l’incendie de la ville de Carthage par les Romains en 146 avant J. -C. Lors de la guerre de Cent Ans, les Anglais incendient de nombreux villages français.

La politique de la terre brûlée vise également à empêcher l’ennemi de reconstituer ses forces lorsqu’une armée attaque ou bat en retraite. En 1840, Moscou est ainsi incendiée par les Russes ce qui empêche l’armée napoléonienne de s’installer dans la ville. L’incendie de villages est une des formes de représailles menées par l’occupant allemand face aux différents actes de résistance qu’il rencontre (sabotage de ponts ou de voies ferrées, assassinat ou capture de soldats). Les Jours Heureux – C.N.R. – 15 mars 1944 – #LesJoursHeureux. 1ère Partie : Le Conseil National de la Résistance 2ème Partie : Le Programme « Les Jours Heureux » du C.N.R.…….I – PLAN D’ACTION IMMÉDIATE…….II – MESURES À APPLIQUER DÈS LA LIBÉRATION DU TERRITOIRE 1ère Partie : Le CNR se réunit pour la première fois le 27 mai 1943, clandestinement, dans un appartement parisien, sous la présidence de Jean Moulin, représentant en France occupée du Général de Gaulle (installé à Londres puis à Alger comme chef de la France libre).

Jean Moulin sera arrêté par les nazis en juin de la même année. Lui ont succédé Georges Bidault, démocrate chrétien, puis, à la Libération, le 15 septembre 1944, Louis Saillant, CGT. Le CNR regroupait : huit mouvements de RÉSISTANCE intérieure : « Combat »,« Libération zone Nord »,« Libération (Sud) »,« Francs-tireurs partisans (FTP) »,« Front national » (rien à voir avec le Front national actuel),« Organisation civile et militaire » (OCM),« Ceux de la Résistance » (CDLR),« Ceux de la Libération » (CDLL), CGT (réunifiée) etCFTC, Pierre Laborie, un historien « trouble-mémoire » CC Wikimedia Commons Bundesarchiv, Bild Selon Pierre Laborie, « le rôle de l’historien n’est pas seulement de distinguer la mémoire de l’histoire, de séparer le vrai du faux, mais de faire de cette mémoire un objet d’histoire, de s’interroger sur l’usage du faux comme du vrai et sur le sens que les acteurs veulent ainsi donner au passé et leur passé (…) La proximité de nécessité ou de sympathie, aussi forte soit-elle, ne peut en aucune façon servir à confondre les terrains et à escamoter les distances.

Il ne s’agit pas de légitimer ce qui est maintenant, mais de pouvoir témoigner de ce qui a été, et de la façon dont cela était. Conservateur de mémoire, l’historien se trouve chargé de préserver ce qu’il doit par ailleurs décaper et démythifier. Il est et doit être, tout à la fois, un sauve-mémoire et un trouble-mémoire…« (Pierre Laborie, « Historiens sous haute surveillance », 1994, Esprit, n° 198, 48) CC Mondes Sociaux CC Wikimedia Commons Parcours chrono-bibliographique incitatif.

L'engagement et l'émancipation - De la résistance, du résistancialisme et des historiens - Presses universitaires de Rennes. P. 309-322 Texte intégral 1 Sur l’histoire de ce réseau, voir Douzou L., « Le travail des correspondants de la Commission d’hi (...) 1Lorsque j’ai été sollicité pour participer à cet hommage à Jacqueline Sainclivier, j’ai accepté sans hésiter, par estime pour son travail, par fidélité à un long compagnonnage, un peu aussi pour relever un défi.

J’ai rencontré Jacqueline pour la première fois quelques mois après mon entrée, en septembre 1981, au sein de l’Institut d’histoire du temps présent (IHTP), inauguré l’année précédente. Elle y était alors correspondante départementale pour l’Ille-et-Vilaine, membre depuis le milieu des années 1970 de ce réseau d’enseignants, d’universitaires, d’archivistes, d’élus locaux initié par la Commission d’histoire de l’Occupation et de la Libération de la France dès la fin de la guerre, renforcé par Henri Michel dans le cadre du Comité d’histoire de la Deuxième Guerre mondiale (CH2GM), et repris ensuite par l’IHTP. 6 Laborie P. , Le Chagrin et le venin.