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Maltraitance animale : les dix attractions touristiques les plus cruelles. C’est officiel, Sea World arrête la reproduction de ses orques en captivité. Mais les cétacés noirs et blancs ne sont pas les seuls animaux sauvages à être capturés puis dressés pour divertir les hommes. L’ONG internationale World Animal Protection a commandé une étude pour informer les touristes sur l’impact de ces attractions sur le bien-être des animaux. « Notre but est de leur ouvrir les yeux. Nous avons fait des sondages auprès des visiteurs pour connaître leurs motivations : la plupart d’entre eux viennent par amour des animaux », s’étonne Julie Middelkoop, de la World Animal Protection. Lire aussi Aux Etats-Unis, il n’y aura bientôt plus d’orques en captivité L’étude, réalisée par l’Unité de recherche sur la préservation de la vie sauvage de l’Université d’Oxford (WildCRU), et publiée le 21 octobre 2015, a évalué, pour 24 attractions, le bien-être animal et la préservation des espèces.

Se balader à dos d’éléphants Prendre des selfies avec les tigres Marcher au milieu des lions. Bien-être animal : une préoccupation croissante. Selon l’Organisation mondiale de la santé animale, le bien-être animal repose sur 5 principes : ne pas souffrir de faim, de soif et de malnutrition ; ne pas souffrir de stress physique et thermique ; être indemne de douleurs, de blessures et de maladies ; avoir la possibilité d’exprimer les comportements normaux de son espèce ; être protégé de la peur et de la détresse.

Bien-être animal : une préoccupation croissante

La France compte plus d’animaux d’élevage que d’habitants, soit près de 50 millions de poules pondeuses (selon l’association L214) et 20 millions de vaches. Ces animaux intégrés dans des filières de production industrialisées interrogent sur les modes de consommation alimentaires et sur la façon de considérer les autres espèces. Outre la question des abattoirs, l’élevage des poules en batterie ou des lapins en cage, mais aussi les traitements infligés aux cochons (castration à vif des porcelets, coupe des queues de cochon) occupe la scène médiatique.

Pour des abattoirs plus humains. La maltraitance et la cruauté envers les animaux de compagnie, le scandale absolu ! Il ne se passe pas une journée sans que la presse ne nous révèle un cas particulièrement odieux de maltraitance animale.

La maltraitance et la cruauté envers les animaux de compagnie, le scandale absolu !

En août 2015, une chienne, dogue bordelais, était retrouvée enterrée vivante, lestée par un sac de pierres, sur un terrain vague (le propriétaire vient d'être condamné à huit mois de prison avec sursis). Quelque temps auparavant, la France horrifiée découvrait Lucky, un jeune labrador de 2 ans, dans un état de maigreur extrême (13 kgs, soit la moitié du poids normal). Ses propriétaires n'avaient trouvé d'autre distraction que d'affamer la pauvre bête, une situation qui, soit dit en passant, est loin d'être exceptionnelle.

Pour se convaincre de l'ampleur du phénomène, il suffit de regarder sur internet les sites animaliers spécialisés (STOP à la maltraitance des animaux par exemple): les images soulèvent le cœur et l'indignation. Chiens privés d'eau et de nourriture mais aussi d'espace, confinés dans de sordides placards ou d'étroits balcons. Également sur Le HuffPost: Les animaux aussi ont des droits ! D’ici 2050, 30 % des espèces animales sont amenées à disparaître.

Les animaux aussi ont des droits !

Comment les protéger ? Newsletter TV Recevez chaque jeudi toute l'actualité de vos personnalités et émissions préférées. OKNe plus afficher × Yvan Beck, président de l’asbl Planète-Vie, est l’auteur du livre " Ceci n’est pas un dauphin ". Pour Yvan Beck, la réponse est OUI. En 2011, le documentaire LoveMEATender, dont Yvan est l’un des scénaristes, aborde la production animale et la place de la viande dans nos assiettes. Aujourd’hui, Yvan Beck continue d’attirer l’attention sur cette thématique, cette fois à travers un livre intitulé : " Ceci n’est pas un dauphin ", dans lequel il se penche sur le statut juridique du monde vivant. Qui représente le monde vivant ? Votre petit chat, le chien du voisin, le bétail d’élevage, les abeilles… de manière plus générale, le monde végétal, animal et minéral... tous les êtres non-humains sont répertoriés dans la catégorie "objet".

Quels droits pour le monde vivant ? Cindy Thonon. Enquête: quels droits pour les animaux?