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Actualités sept. 2015

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Une consultation sans le promoteur. Le projet de pipeline Énergie Est fera bientôt l’objet d’une consultation publique par la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM), mais TransCanada n’entend pas participer à l’exercice. Maire de Mascouche et membre de la commission de l’environnement de la CMM, Guillaume Tremblay voit dans l’absence de TransCanada un désaveu de la pétrolière à l’égard des préoccupations des citoyens. Le projet de pipeline soulève des préoccupations importantes pour la CMM. Le tracé préliminaire soumis par TransCanada contrevient au Plan métropolitain d’aménagement et de développement (PMAD) adopté en décembre 2011 après de laborieuses négociations.

Le pipeline traversera de nombreuses zones boisées protégées par le PMAD, ainsi que des zones humides et des cours d’eau. Les enjeux de sécurité sont aussi préoccupants pour les villes qui redoutent les conséquences d’une fuite de produit pétrolier sur leurs territoires et dans les cours d’eau qui les alimentent en eau potable. TransCanada dit non M. Les hydrocarbures du Bas-Saint-Laurent intéressent aussi les pétrolières. Les détails de Jean-François Deschenes Il n'y a pas que la Gaspésie qui intéresse les chercheurs d'hydrocarbures.

Le Bas-Saint-Laurent aussi est dans leur mire. Des compagnies d'exploration pétrolière et gazière croient avoir trouvé des réservoirs dans la MRC de la Mitis et près de la ZEC (zone d'exploitation contrôlée) du Bas-Saint-Laurent. Les dirigeants de la compagnie torontoise Petrolympic ont l'oeil sur un réservoir de pétrole ou de gaz naturel. Il est encore trop tôt pour connaître les quantités qui pourraient être extraites ni le coût de l'opération. Elle recherche des entrepreneurs, de l'équipement de forage et des ingénieurs, selon le président et chef de la direction, Mendel Ekstein. Gaz naturel dans la Mitis Le Bas-Saint-Laurent aurait aussi un potentiel en hydrocarbures Photo : ICI Radio-Canada De son côté, Squatex croit avoir trouvé une quantité de gaz naturel importante dans la MRC de la Mitis, à Sainte-Jeanne-D'Arc. Pour les spécialistes, les temps ont changé. M. Transport de pétrole par train : Rimouski réclame des audiences publiques.

Transport de pétrole par train : Rimouski réclame des audiences publiques Le conseil municipal de Rimouski demande la tenue d'audiences publiques du Bureau d'audiences publiques sur l'environnement (BAPE) sur le transport de pétrole par train relativement au projet de Chaleur Terminals à Belledune, au Nouveau-Brunswick. Dans le cadre de ce projet de terminal pétrolier, deux convois de 120 wagons pourraient transiter chaque jour par Rimouski. Lors de la séance du conseil municipal, mardi soir, les élus ont demandé au ministre du Développement durable, de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, David Heurtel, que le BAPE se penche sur la question, « compte tenu des risques pour la sécurité de la population », a affirmé le maire Éric Forest. Selon le maire, il s'agit de la première étape pour obtenir toute l'information sur le projet de Chaleur Terminals.

Les membres du conseil municipal de Rimouski Photo : Louis Lahaye Roy/ICI Radio-Canada Une démarche applaudie. Laval lance un non catégorique au projet Énergie Est. S’il n’en tenait qu’à Laval, le Québec fermerait définitivement la porte au pipeline Énergie Est de TransCanada. Son maire a d’ailleurs appelé jeudi à « bloquer » ce projet conçu pour exporter le pétrole des sables bitumineux, un message qui semble trouver de plus en plus d’écho dans le monde municipal. « Des problèmes graves se produisent par centaines sur les oléoducs existants.

Devant de tels risques, il s’avère injustifiable de permettre ce projet. La sécurité des personnes prime sur le reste et nous ne permettrons pas que la santé et la vie de nos citoyens soient mises en danger », a martelé le maire Marc Demers en dévoilant le mémoire particulièrement sévère rédigé pour les consultations de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) sur le projet Énergie Est. Le tracé précis du pipeline sur le territoire lavallois « n’est toujours pas connu », constate la municipalité de 420 000 habitants. Eau à risque Fronde municipale. Rejet massif d’Énergie Est dans la région de Montréal, selon un sondage de la CMM. Un questionnaire mis en ligne par la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) en vue des consultations publiques sur le projet Énergie Est indique qu’une majorité de citoyens de la région rejette la construction de ce pipeline conçu pour exporter le pétrole des sables bitumineux.

Selon les données diffusées par la CMM, 96 % des 4000 personnes qui ont répondu au questionnaire web estiment que le projet de TransCanada n’est tout simplement « pas nécessaire ». Un total de 94 % des répondants « n’appuie pas le tracé actuellement proposé » par la pétrolière albertaine, qui souhaite faire transiter 1,1 million de barils de pétrole chaque jour en sol québécois.

Le coup de sonde de la CMM a également mis en lumière un certain nombre de préoccupations quant aux risques que représenterait le pipeline de TransCanada. Ainsi, 87 % des répondants se disent inquiets pour la protection du fleuve Saint-Laurent, de la rivière des Outaouais et des cours d’eau en général. Stopper les sables bitumineux. Longueuil redoute les impacts d’un déversement pétrolier. Longueuil craint que ses sources d’eau potable soient à risque en cas de déversement de pétrole découlant d’un bris du pipeline Énergie Est dans un cours d’eau situé en amont de celles-ci. « Même si le tracé envisagé ne prévoit pas le passage de l’oléoduc sur notre territoire, il n’en demeure pas moins qu’il existe des risques réels de contamination des milieux hydriques et terrestres découlant de la rupture totale ou partielle de la conduite », estime Longueuil dans son mémoire présenté mardi soir dans le cadre des consultations publiques de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) sur le projet de TransCanada.

Selon l’analyse de l’agglomération, un déversement de pétrole brut qui surviendrait dans les rivières des Outaouais, des Mille Îles ou L’Assomption menacerait les prises d’eau potable de plus de 230 000 résidents. Le document cite d’ailleurs un rapport technique produit récemment pour la CMM. L’UPA inquiète. Québec impose l’amende minimale à TransCanada. Plus d’un an et demi après les faits, le ministère de l’Environnement du Québec a décidé d’imposer une amende à TransCanada, a appris Le Devoir.

La pétrolière n’avait pas demandé l’autorisation l’an dernier avant de réaliser des levés sismiques en plein coeur de l’habitat critique du béluga, à Cacouna. L’entreprise, qui développe un projet de pipeline d’une valeur de 12 milliards de dollars, devra donc payer une amende de 5000 $ pour avoir enfreint la Loi sur la qualité de l’environnement. Il s’agit de la sanction minimale prévue par la loi. Selon les informations obtenues auprès du ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MDDELCC), TransCanada est condamnée à verser cette amende « pour avoir réalisé des travaux à Cacouna en avril 2014, sans autorisation du MDDELCC, alors qu’ils étaient assujettis à la Loi sur la qualité de l’environnement ».

Levés sismiques Certificat d’autorisation Projet majeur. Big cities scramble to be prepared for an oil-train disaster. The oil-production boom in North Dakota has made oil trains a daily fact of life around the country. PHILADELPHIA — They rumble past schools, homes and businesses in dozens of cities around the country — 100-car trains loaded with crude oil from the Upper Midwest.

While railroads have long carried hazardous materials through congested urban areas, cities are now scrambling to formulate emergency plans and to train firefighters amid the latest safety threat: a fiftyfold increase in crude shipments that critics say has put millions of people living or working near the tracks at heightened risk of derailment, fire and explosion.

After a series of fiery crashes, The Associated Press conducted a survey of nearly a dozen big cities that, collectively, see thousands of tank cars each week, revealing a patchwork of preparedness. Some have plans specifically for oil trains; others do not. . • Emergency plan has sections related to oil and hazardous materials. The Associated Press. Au tour de Sainte-Luce de demander un BAPE sur le transport de pétrole par train. Équiterre dénonce le «faux» débat entre pipelines et trains. Il est faux d’affirmer que si le projet de pipeline Énergie Est est rejeté, le pétrole qui devrait circuler dans le tuyau sera transporté par train. C’est ce que soutient Équiterre dans son mémoire présenté mercredi dans le cadre des audiences publiques de la Communauté métropolitaine de Montréal. Le groupe accuse même TransCanada d’utiliser la tragédie de Lac-Mégantic pour faire la promotion de son projet.

L’argument a été mis en avant et répété non seulement par TransCanada, mais aussi par le premier ministre Philippe Couillard, le chef néodémocrate Thomas Mulcair et le candidat libéral Stéphane Dion, entre autres : si le pétrole ne circule pas dans des pipelines, il traversera obligatoirement le Canada à bord de wagons-citernes qui ont déjà prouvé qu’ils pouvaient représenter une menace. Les données présentées dans le mémoire du groupe environnemental indiquent en effet que les volumes transportés par train sont nettement plus faibles que ceux transportés parpipelines au pays. Hydraulic fracturing commission seeks public input - New Brunswick. New Brunswick's Commission on Hydraulic Fracturing is calling for public submissions on whether the conditions to lift the province's moratorium on shale gas development can be met. The members of New Brunswick's Hydraulic Fracturing Commission are, from left, Marc Leger, Cheryl Robertson and John McLaughlin. (N.B.

Commission on Hydraulic Fracturing) Premier Brian Gallant imposed the moratorium on the controversial method of extracting shale gas from the earth after being elected in September 2014. The conditions to be met before the moratorium can be lifted are: There is a "social licence" to proceed. There is clear information about the impacts of hydraulic fracturing on public health, the environment and water, enabling the government to develop a regulatory regime. Gallant asked former University of New Brunswick president John McLaughlin, former clerk of the executive council, Marc Léger, and former New Brunswick Community College chair Cheryl Robertson to sit on the commission.