background preloader

Réinsertion

Facebook Twitter

Roms : «J'ai huit ans, je voudrais aller à l'école, s'il vous plaît» «Merci de me laisser aller à l’école pour devenir chauffeur.»

Roms : «J'ai huit ans, je voudrais aller à l'école, s'il vous plaît»

C’est Fernando qui parle, face caméra. Un petit brun de huit ans, l’air grave. Il s’exprime en romani, sa langue natale, n'ayant pas encore eu la possibilité d'apprendre le français. Ses propos sont sous-titrés dans cette vidéo diffusée à la presse lundi matin par le Centre européen pour les droits des Roms (ERRC). Cette ONG, implantée dans quinze pays dont la France, lutte contre les discriminations envers les Roms migrants. Actif dans les bidonvilles auprès des familles, ERRC agit aussi sur le terrain judiciaire pour que les tribunaux fassent respecter les droits élémentaires. Refus d’inscription L’ERRC a mené l’enquête entre janvier et avril dernier, interrogeant 118 personnes roms, vivant dans six bidonvilles : deux en Seine-Saint-Denis, deux dans la communauté d’agglomération de Lille et deux à Marseille. La moitié des enfants rencontrés ne sont pas scolarisés. «A quoi bon aller à l’école si on est expulsé demain ?» Ils retrouvent un emploi en vous faisant visiter Paris.

Le rendez-vous est donné métro Gambetta, à 11h00, en face de la mairie du 20e arrondissement de Paris.

Ils retrouvent un emploi en vous faisant visiter Paris

Le petit attroupement attend les retardataires (dont nous faisons partie). Vincent fait le compte: ce vendredi là, nous sommes cinq à nous embarquer pour une visite des ruelles méconnues du quartier. Vincent, notre guide, travaille à L’Alternative urbaine depuis février 2014. Cette petite entreprise (qui deviendra bientôt une société coopérative d'intérêt collectif, Scic) embauche des personnes sans emploi, au chômage ou sans abri, pour organiser des balades guidées et commentées de Paris. L’objectif est en fait de réinsérer les sans-abris ou les chômeurs dans le monde du travail. Entre quatre et cinq visites sont organisées chaque semaine, de deux heures chacune. C’est après une expérience dans le tourisme solidaire au Panama, ainsi que des maraudes à Paris, que Selma Sardouk a eu l’idée de lancer L’Alternative urbaine.

"J’ai vu passé une annonce sur Pôle Emploi, j’ai candidaté" La récidive, un phénomène en hausse. «Il faut remettre la réinsertion au cœur de la procédure pénale» Balayer contrevérités et idées reçues.

«Il faut remettre la réinsertion au cœur de la procédure pénale»

A la veille de l’examen à l’Assemblée nationale du projet de réforme pénale, le collectif «Liberté, égalité, justice» (Clej) tenait une conférence de presse ce lundi, avec un double objectif : «Faire en sorte que l’opinion publique ne se fasse pas enfumer par de faux arguments et peser sur les parlementaires de la majorité», résume Jacques Montacié, secrétaire général de la Ligue des droits de l’Homme. Créé en 2008 pour lutter contre «la régression sécuritaire» des années Sarkozy, réactivé l’an passé face aux atermoiements de la majorité socialiste à mener une «réforme pénale audacieuse», le Clej (1) sait que les prochains jours seront décisifs. Réforme pénale : ce que dit le texte de Christiane Taubira. La réforme pénale de Christiane Taubira est discutée à partir de ce mardi 3 juin après-midi à l'Assemblée.

Réforme pénale : ce que dit le texte de Christiane Taubira

La réforme pénale : les vraies questions. 1.

La réforme pénale : les vraies questions

En France, on incarcère moins que dans les autres pays de l’Union européenne. Ce que dit le ministère. Loi Handicap. [Mise à jour du 13 juin 2014: l'Assemblée nationale a voté le projet de loi sur l'accessibilité des transports et des lieux publics aux personnes handicapées, dans la nuit du 11 au 12 juin.

Loi Handicap

Il donne la possibilité au gouvernement de légiférer par ordonnance sur la mise en accessibilité des lieux publics et des transports aux personnes handicapées, en accordant trois à neuf ans de délais supplémentaires. Selon un rapport de la sénatrice de l'Essonne Claire-Lise Campion, près de deux millions d'établissements recevant du public (ERP) sont recensés en France.] "Accessibilité universelle", c’est l’objectif fixé par la loi de 2005 sur le handicap. Le scandale des handicapés français exilés en Belgique. La France sous-traite depuis des années la prise en charge d’une partie de ses ressortissants handicapés, surtout mentaux, à la Belgique.

Le scandale des handicapés français exilés en Belgique

Certaines familles y vont d’elles-mêmes, épuisées d’attendre une hypothétique place ou attirées par des méthodes éducatives qui n’existent pas en France. Mais d’autres y sont forcées : dès que le cas est un peu lourd, «complexe» comme on dit, les portes se ferment. «Le long de la frontière, il y a plein de centres, vous aurez le choix.

Handicap : «La prestation proposée en Belgique doit correspondre à nos exigences de qualité» Depuis des années, la France sous-traite à la Belgique la prise en charge d’une partie de ses ressortissants handicapés, surtout mentaux.

Handicap : «La prestation proposée en Belgique doit correspondre à nos exigences de qualité»

De l’autre côté de la frontière, s’est développé un marché juteux. Aujourd’hui près de 140 établissements accueillent exclusivement des Français. Certains d’entre eux sont des structures privées à but lucratif, n’offrant pas toujours des bonnes conditions de prises en charge. La ministre belge de la Santé regrette «la marchandisation du secteur du handicap» La publication vendredi de l’enquête de Libération sur la prise en charge des personnes handicapées françaises en Belgique a eu un fort retentissement de l’autre côté de la frontière.

La ministre belge de la Santé regrette «la marchandisation du secteur du handicap»