Japon: quand il faut une loi pour que les salariés prennent leurs congés. Il en existe pour qui toute excuse est bonne pour partir en vacances, et d'autres que la loi doit forcer à s'arrêter de travailler. Les seconds se trouvent surtout au Japon, pays où certains salariés n'utilisent aucun des vingt jours de congés annuels payés auxquels ils ont droit. C'est pourquoi le gouvernement japonais envisage de passer à la "manière forte", c'est-à-dire de légiférer pour obliger les travailleurs compulsifs à prendre au moins ce qui correspond à un quart de leurs vacances, à savoir cinq jours, indique la presse japonaise mercredi 4 février. Cette proposition, d'inscrire dans le code du travail un minimum obligatoire de congés, devrait être formulée lors d'une réunion d'un comité ad hoc du ministère de la Santé, vendredi.
Si approuvée, elle entrerait en vigueur l'année prochaine. Le risque de décès par surmenage Les syndicats réclamaient huit jours. Japon: les hauts et les bas du yen faible sur les résultats des entreprises. Des bienfaits des Abenomics, toutes les entreprises japonaises n'en profitent pas. Le groupe d'électronique Sharp a expliqué mercredi 3 février souffrir de la forte baisse du yen en raison du renchérissement des importations de pièces détachées. D'autres, au contraire, ont annoncé un relèvement de leurs perspectives annuelles grâce à cet effet de change favorable.
Sharp souffre d'un yen trop bas Le pionnier japonais des écrans à cristaux liquides, Sharp, a annoncé mardi redouter une perte nette de 30 milliards de yens (225 millions d'euros) pour l'exercice 2014/15, après être retombé dans le rouge à l'issue des neuf premiers mois. C'est une brutale révision, alors que le groupe tablait précédemment sur un bénéfice net d'un montant équivalent. Il escompte des ventes annuelles de 2.900 milliards de yens (prévision inchangée), mais a divisé par deux son estimation de bénéfice d'exploitation à 50 milliards de yens.
Toyota voit ses bénéfices s'envoler Sony, l'année sera moins mauvaise que prévue. Gaël Giraud : "A moins d'un miracle, le plan de la BCE a peu de chance de fonctionner" Le Japon n'avait pas connu de taux de chômage aussi bas depuis 17 ans. Entre morosité et signes de reprise, l'économie japonaise offre un tableau contrasté en ce début d'année. Les statistiques du mois de décembre 2014 ont été dévoilées, vendredi 30 janvier, par le ministère de l'Industrie : avec d'un côté une inflation qui s'essouffle dangereusement et une consommation qui n'en finit plus de chuter, de l'autre une production industrielle en rebond et un chômage au plus bas.
Des indicateurs ambivalents qui sèment le doute sur la reprise économique japonaise et notamment sur l'efficacité de la politique de relance du Premier ministre japonais, Shinzo Abe. Un taux de chômage au plus bas "L'archipel est en voie de guérison" pour Marcel Thieliant, analyste chez Capital Economics cité par l'AFP. Et pour cause: le taux de chômage est descendu de 0,4 point à 3,6% en moyenne sur l'ensemble de 2014, avec un ratio de 3,4% en décembre, son plus bas niveau depuis 1997. Un ralentissement de l'inflation réelle Un risque de déflation à venir.
Au Japon, l’hydre de la déflation résiste au bazooka monétaire. Après avoir proclamé un peu tôt leur victoire contre la déflation, le gouvernement japonais et la banque centrale redoutent désormais de voir le pays retrouver ses anciens démons. Ce vendredi matin, l’exécutif a révélé que les prix à la consommation, hors ceux des denrées périssables, avaient augmenté de 2,5% en glissement annuel en décembre mais que cette hausse n’était en réalité que de 0,5%, sur un an, si l’on retirait des calculs, comme le fait elle-même la Banque du Japon (BoJ), la hausse de TVA mise en place en avril.
Ce ralentissement de l’inflation réelle semble s’être accéléré depuis la mi-2014 et les prix pourraient très prochainement être de nouveau orientés à la baisse, assurent les économistes de Credit Suisse. Pointant le recul continu du prix du pétrole, qui a un impact considérable sur les étiquettes dans un Japon contraint d’importer la quasi-totalité de ses ressources énergétiques, les analystes estiment que la déflation pourrait être de retour avant le printemps. Assouplissement quantitatif - "Les pauvres en prennent plein la gueule à cause des taux zéro" La BCE s'apprête jeudi à annoncer des achats de dette publique de la zone euro pour lutter contre la déflation en zone euro.
Charles Gave, libéral convaincu* et président de la société de services financiers Gavekal Research, basée à Hong Kong, accuse les mesures exceptionnelles prises par les banques centrales depuis le début de la crise d'augmenter l'instabilité du système financier et de creuser les inégalités. Interview. Le Point.fr : Pourquoi êtes-vous opposé au rachat de dette publique par la BCE alors que la mesure est présentée comme indispensable pour sortir de la déflation par la plupart des analystes de marché ? Charles Gave : Il faut d'abord se demander pourquoi une partie de la zone euro est en déflation ! La BCE ne peut-elle pas contribuer à relancer la machine dans les pays du Sud en rachetant des actifs, comme de la dette publique ?
Si les profits des entreprises baissent de 2 ou 3 % par an, elles n'ont que faire d'emprunter pour augmenter leur production. Oui. Pourquoi ? Le Japon reprend le chemin de l’atome. Hinzo Abe, qui vient d'être réélu à la tête du gouvernement japonais, est un fervent partisan de la relance du parc nucléaire du pays. Dans les prochains jours, l'Autorité de régulation nucléaire (NRA) devrait rendre public un rapport favorable à la relance des réacteurs 3 et 4 de la centrale de Takahama, dans l'ouest du pays.
Et, cet automne déjà, tous les feux verts ont été donnés à Shinzo Abe pour la première remise en service d'une centrale depuis l'accident de Fukushima, celle de la commune de Satsumasendai, à 1 000 kilomètres au sud de Tokyo. À la suite de la triple catastrophe de mars 2011, les 48 réacteurs de l'archipel ont été mis en sommeil les uns après les autres. Ils sont désormais tous à l'arrêt depuis plus d'un an, et aucun ne peut être réactivé sans avoir reçu au préalable... hinzo Abe, qui vient d'être réélu à la tête du gouvernement japonais, est un fervent partisan de la relance du parc nucléaire du pays.
Raisons économiques Risque volcanique Rafaële Brillaud, à Kyoto. Japon/PMI-La croissance de l'activité manufacturière reste stable. TOKYO, 5 janvier (Reuters) - La croissance du secteur manufacturier japonais est restée constante en décembre par rapport au mois précédent, confirmant le redressement modeste de l'économie après la récession inattendue du troisième trimestre, selon les résultats définitifs de l'enquête mensuelle Markit/JMMA auprès des directeurs d'achat. L'indice PMI manufacturier est ressorti à 52,0 en décembre dans sa version définitive, contre 52,1 annoncé en version flash et 52,0 en novembre, a précisé Markit lundi. L'indice reste ainsi pour le sixième mois consécutif au-dessus du seuil de 50 à partir duquel il rend compte d'une expansion. La composante de la production s'est établie à 52,5, moins que les 53,3 estimés en version flash et légèrement en-dessous du niveau de 52,7 atteint en novembre.
Les nouvelles commandes à l'export, cruciales pour compenser la faiblesse de la demande intérieure, ont progressé pour le sixième mois d'affilée mais à un rythme légèrement plus bas qu'en novembre. Japon: les ventes de véhicules neufs progressent légèrement en 2014. Japon: les ventes de véhicules neufs progressent légèrement en 2014 Tokyo (awp/afp) - Les ventes de véhicules neufs au Japon ont légèrement augmenté en 2014 sur un an, grâce aux achats plus importants de mini véhicules et de poids-lourds, selon les statistiques officielles publiées lundi. Pour les gabarits de plus de 660 cm3, les concessionnaires ont fait état d'une petite progression de 0,8% sur un an à 3,29 mio d'unités, tandis que pour les mini-modèles a été constatée une hausse de 7,6% sur un an à 2,27 mio d'exemplaires d'après l'organisme compétent.
Dans le détail en 2014, parmi les modèles de divers types de cylindrées classiques, ont été vendus 2'860'472 voitures de tourisme (-0,4%), 417'643 poids lourds (+10,2%) et 11'983 bus (+6,5%). Les ventes d'automobiles classiques de tourisme ont accusé une faiblesse imputable à la réticence des consommateurs à s'endetter dans une période économique incertaine. afp/al. Japan PMI surveys signal acceleration in economic growth at year-end | Abenomics,Employment,Exchange rate,GDP,Growth.
« Les évaporés du Japon » Les leçons de la révolution territoriale japonaise. A l'heure où la France, pays aux 36.000 communes, vient de réduire le nombre de ses régions, intéressons-nous à la façon dont le Japon a divisé par 40 le nombre de ses communes en un siècle. Si la France a (enfin) réussi à attaquer le tabou de la réduction du nombre de régions et de départements avec l'adoption du redécoupage territorial, le totem des «36.000 communes» (36.681 au 1er janvier 2014, pour être plus précis) semble inattaquable, tant les Français restent attachés à la collectivité territoriale qui a pourtant le moins de pouvoir.
Mais d'autres ont franchi le Rubicon de la réduction –drastique– du nombre de communes. Parmi eux, le Japon, qui a fait le «ménage » en un temps record: alors que le pays, en phase de décollage à la fin du XIXe siècle, comptait alors plus de 70.000 communes (!) , ce chiffre était tombé au 1er janvier 2013 à 1.719 (en y incluant les 23 arrondissements de Tokyo,qui comptent, comme Paris, un maire à leur tête). Objectif décroissance Damien Durand. Energies renouvelables : qui investit le plus? Chine, Etats-Unis, Japon, Royaume-Uni.... C'est le quarté de tête des investisseurs mondiaux en énergies renouvelables. A elle seule, la Chine investit près de 30% du renouvelable des pays du G20. En 2013, crise oblige, les investissements mondiaux en énergies renouvelables ont régressé pour la seconde année consécutive. Une baisse de l’ordre de 20% par rapport au record de 2011 de 318 milliards de dollars.
Pour lire le rapport complet en anglais : c’est ICI. RADIN RUE - Site catholique d'actualités en continu. Www.radinrue.com le III - I - MMXV, 11h49, par : Karl Mègue, Le Ministère Japonais de la Santé a publié les chiffres de la population pour 2014. En 2014, au Japon, il y a eu plus de décès que de naissances, c’est un fait. D’autres pays connaissent un si triste constat, mais au Japon, il y a eu ... 268.000 (!)
Décès de plus que de naissances ! Devant une telle situation dramatique, la société japonaise dans quelques années (45 ans à peu près ) va diminuer d’1/3, en 2100, ce seront deux tiers des japonais qui auront disparus de la face du monde. A Tokyo, le problème reste très sérieux, et ce, dès à présent. Voici le fruit direct d’un pays qui n’a pas su dépenser pour les familles, et motiver sa population à donner la vie. Le Premier Ministre Shinzo Abe a donc dû réagir. Mais le Premier Ministre Abe ne pouvait pas opter pour le choix du multiculturalisme, du brassage des civilisations...
Mais la petite et lente mort du Japon, doit rester une alerte pour d’autres pays européens. Radinrue.com.