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Niveau scolaire

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Sciences : Le niveau ne baisse pas, sauf dans le privé. Les deux études CEDRE 2013 publiées par la Depp (direction des études du ministère) montrent que le niveau des écoliers et des collégiens en sciences n'a pas baissé depuis 2007.

Sciences : Le niveau ne baisse pas, sauf dans le privé

Les élèves manifestent un intérêt certain pour ces enseignements. Un seul changement notable depuis 2007 : le niveau des écoliers du privé s'est détérioré. A l'école A l'école, " un premier constat est celui d’une grande stabilité entre les deux moments (2007 et 2013) de mesure, que ce soit pour le score moyen ou pour la répartition des élèves dans les groupes", note la Depp. Comme en 2007, les taux de réussite par domaine sont très proches. Bac : peut-on dire que le niveau baisse ? La confusion entre l’accès d’une génération au bac et le taux de réussite conduit à surestimer la proportion de bacheliers parmi les Français et, par extension, le « niveau du bac ».

Bac : peut-on dire que le niveau baisse ?

LE MONDE | • Mis à jour le | Par Mathilde Damgé S’il est un commentaire récurrent en cette période d’examens, c’est bien le « constat » d’une baisse du niveau des étudiants. Des critiques « aussi anciennes que le bac lui-même » (institué en 1808), a rappelé la ministre de l’éducation nationale, Najat Vallaud-Belkacem. Les collégiens de cinquième sont tombés au niveau des élèves de CM2 de 1987. Une étude menée par des professeurs d'université et des écoles montre l'évolution du niveau orthographique des élèves de 10 à 16 ans, etnre 1987 et 2005.

Les collégiens de cinquième sont tombés au niveau des élèves de CM2 de 1987

Elle n'est pas à l'avantage des plus jeunes élèves. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Luc Cédelle Les performances des élèves en orthographe sont en baisse sensible, au point que le niveau d'une classe de cinquième de 2005 est celui d'une classe de CM2 de 1987. Cette baisse ne relève ni du sentiment subjectif ni de l'affirmation polémique. Elle est démontrée par un travail universitaire, signé d'une équipe composée de Danièle Manesse, professeur en sciences du langage à l'université de Paris III-Sorbonne nouvelle, de Danièle Cogis, maître de conférences à l'IUFM de Paris, et de deux professeurs des écoles, Michèle Dorgans et Christine Tallet.

Baisse du niveau scolaire : doit-on s’alarmer ? Jamais, depuis bientôt 15 ans qu’elle existe, l’enquête Pisa n’avait provoqué autant de remous.

Baisse du niveau scolaire : doit-on s’alarmer ?

Certes, la France n’a jamais bien figuré dans ce classement international destiné à comparer les niveaux des élèves des pays de l’OCDE, mais les résultats rendus publics en décembre dernier ont fait l’effet d’une bombe. La dernière vague a montré non seulement un décrochage sans précédent de la France par rapport à nos voisins, mais aussi un accroissement des inégalités entre les élèves jamais vu auparavant (lire encadré).

Le choc a été tel que le ministre de l’Education nationale de l’époque, Vincent Peillon, n’a eu d’autre choix que de reconnaître publiquement que les résultats des élèves français étaient « de plus en plus mauvais ». Idée reçue (1) : « le niveau baisse » Il y a quelques jours paraissait une étude de l’OCDE intitulée PIAAC et qui évalue les compétences des adultes de 24 pays.

Idée reçue (1) : « le niveau baisse »

Les résultats ont été rapidement commentés par la presse grand public, pour dire qu’une fois de plus la France se classe très médiocrement, mais seuls quelques sites spécialisés ont relevé une donnée plus qu’intéressante : le score des jeunes adultes est nettement supérieur à celui des adultes plus âgés. Ecole : cette fois le niveau baisse vraiment ! Les élèves d’aujourd’hui en savent-ils moins que la génération précédente ?

Ecole : cette fois le niveau baisse vraiment !

Difficile d’analyser autrement une des dernières études du ministère de l’Éducation sur le niveau de maîtrise de la langue et des mathématiques Depuis que les tenants d’une école en blouse grise donnent le la, que des pamphlets comme La Fabrique du crétin de Jean-Paul Brighelli (Jean-Claude Gawsewitch, 2005) se vendent comme des petits pains, l’école s’est habituée aux critiques. Un dénigrement ambiant dans lequel la baisse du niveau ne faisait jusqu’alors que figure d’épouvantail, surtout depuis que les universitaires Christian Baudelot et Roger Establet avaient démontré en 1989 que le niveau montait (1).

Pas brillant, certes, mais il reste à ces élèves six années au minimum avant la fin de leur scolarité obligatoire. Une chance de rattrapage ? Orthographe et lecture à la peine. Niveau scolaire : "une bombe à retardement" *** Aujourd'hui, l'école ne reproduit plus les inégalités, elle les aggrave.* Ce constat n'est pas fait par des représentants des parents d'élèves ou des syndicats d'enseignants, mais par le directeur général de l'enseignement scolaire, Jean-Paul Delahaye .

Niveau scolaire : "une bombe à retardement"

Sur un ton très franc, celui qui est chargé, au sein de l'éducation nationale, d'élaborer la politique éducative et pédagogique ainsi que les programmes d'enseignement, n'hésite pas à parler de "bombe à retardement". Non pas sur le niveau général des élèves, car il y a toujours de très bons élèves, en revanche les élèves en difficulté sont de plus en plus nombreux, notamment dans les zones socio économiquement défavorisées.

Avant même de se poser la question du niveau des élèves, celui des bacheliers par exemple, Jean-Paul Delahaye pose d'abord la question de l'accès au baccalauréat.