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Reflexion_Lecture

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TABLE RONDE: Qu'y aura-t-il après le livre ? Un livre sur quatre vendu dans le monde sera numérique en 2017. Voilà qui fait boum : une étude portant sur le marché américain du livre numérique assure qu'en 2017, le chiffre d'affaires sera supérieur sur le format ebook que celui de l'imprimé. Le cabinet d'analyse PwC assure que le premier dépassera le second, dans le cadre de son rapport annuel Entertainment & Media Outlook, diffusé ce mercredi.

Les données avancées par la firme reflètent des projections établies depuis l'année 2012, aussi, convient-il de les prendre avec des pincettes. Mais voilà : en 2017, le marché de l'ebook pèsera 8,2 milliards $ en ventes, dépassant les projections faites sur les ventes d'imprimés. Or, le poids du livre dans le commerce américain sera de 16,1 milliards $ - inférieure à ce qu'il était en 2008, du fait de la baisse des ventes, que ne compenseront pas les ventes d'ebooks. Or, c'est bien en termes de chiffre d'affaires, que les ventes ne compenseront pas, parce qu'en volume, on assistera à un plus grand nombre de titres vendus. 1914-1-study_file.pdf (Objet application/pdf) La numérisation du patrimoine littéraire. En janvier 2010 un Rapport sur la numérisation du patrimoine écrit [1] est rendu au Ministre de la culture et de la communication. Une quarantaine de pages qui dressent un état des lieux des « avancées hétérogènes » du numérique dans le monde des bibliothèques et du livre, qui rappelle la genèse du concept de « bibliothèque numérique ».

L'idée d'une numérisation des ouvrages du patrimoine littéraire est née au début des années 70 avec le projet Gutenberg dont l'objectif est de diffuser au plus grand nombre des textes de diverses natures (littérature, textes scientifiques..) relevant du domaine public. D'autres projets suivront portés par différentes institutions avec notamment en France le projet Gallica de la BNF ou par des moteurs de recherche comme Google Print devenu plus récemment Google Books. Livre traditionnel ou Livre numérique. Super compétents mais quasiment illettrés. Les diplômes ne reflètent toujours les compétences réelles de leurs titulaires. Après tout, l’habit ne fait pas toujours le moine, me diriez-vous. Cependant, s’il est parfois banal de rencontrer un bachelier en philo incapable de raisonner, le scénario d’un cadre d’entreprise ne maîtrisant pas les bases de l’écriture et/ou de la lecture demeure encore difficilement envisageable.

On continue d’imaginer les illettrés comme étant des personnes analphabètes, destinées à (ou exerçant) un métier n’exigeant pas de compétences particulières en lecture ou en écriture. Et pourtant, la réalité semble toute autre. L’illettrisme touche aussi bien les cadres d’entreprises que leurs agents d’entretien. Étonnant certes, mais pas faux en tout cas. Qu’est-ce qui dès lors, peut bien expliquer cela ? Un phénomène assez méconnu mais pourtant bien réel. De prime abord, il importe de préciser que parler "d’illettrisme" des cadres ne revient pas à les réduire à des analphabètes au sens premier du terme.