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POESIE DU MONDE ARABE

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Maghreb

Liban, culture et littérature. Saleh Diab : « Ces voix sont les vraies voix de la poésie écrite en Syrie », par Hussein Bin Hamza. Depuis ses débuts, le poète Saleh Diab a été préoccupé non seulement par l’écriture de la poésie mais aussi par la lecture critique de la poésie, les recherches dans la poétique arabe et son évolution dans la modernité, laquelle s’est divisée en plusieurs courants, expériences et sensibilités.

Saleh Diab : « Ces voix sont les vraies voix de la poésie écrite en Syrie », par Hussein Bin Hamza

Il a publié plusieurs recueils de poésie : Une lune sèche veille sur ma vie (1998), Un été grec (2006), Tu m’envoies un couteau, je t’envoie un poignard (2009), J’ai visité ma vie (2013) – Prix Thyde Monnier de la Société des Gens de Lettres. Il a aussi publié des traductions et des essais, notamment un essai sur la poésie écrite par des femmes poètes arabes, Récipient de douleur (2007).

Il est titulaire d’un Doctorat dont le sujet est la poésie arabe contemporaine. Diacritik publie son grand entretien avec Hussein Bin Hamza, autour de l’anthologie de la poésie syrienne qu’il vient de faire paraître au Castor Astral. Son horizon est par excellence arabe. Articles similaires 14 février 2017. « Nos richesses » : Kaouther Adimi, l’étrangère – JeuneAfrique.com.

La jeune romancière Kaouther Adimi publie avec « Nos richesses » un texte sur les non-dits qui séparent les générations.

« Nos richesses » : Kaouther Adimi, l’étrangère – JeuneAfrique.com

Son livre a été sélectionné par les jurés des prix Goncourt et Renaudot. « À mes personnages si fidèles ». C’était la dédicace de L’Envers des autres, premier livre de Kaouther Adimi. Deux autres romans et quelques nouvelles plus tard, l’écrivaine algérienne, née en 1986 à Alger, se caractérise par une pudeur qui la conduit à nourrir ses personnages de son imaginaire plutôt que de son vécu. Ce trait de caractère se retrouve chez l’éditeur Edmond Charlot, qu’elle dépeint dans son troisième et dernier opus en date, Nos Richesses. C’est à Alger, justement, que se situe son premier roman polyphonique, où résonne la solitude de ses personnages : « Je l’ai écrit en 2009, soutient Kaouther Adimi. Les tabous sont extrêmement importants en Algérie. Plongée dans les livres depuis son plus jeune âge Je crois profondément que la littérature peut sauver Une identité mais deux pays.

Liban, culture et littérature. Vie et oeuvre de Nabile Farès. Par Ali Chibani Le sel de la mer est en moi.

Vie et oeuvre de Nabile Farès

Le vent aussi. Celui qui détache le soleil et le porte, là, dans le ventre de tes larmes. Ne pleure plus Malika. Ne pleure plus. J’ai compris. Nabile Farès, à la mémoire de l'Absent. Pour Nabile Farès, la littérature est « ce lieu de la référence et de la saisie des enjeux culturels inscrits dans l’histoire sociale des peuples, des sociétés, des individus et des groupes. » Son désir est « que l’on considère [s]es livres comme n’étant pas étrangers à la vérité commune et éthique propre à l’humanité vivante, à élargir l’horizon et la réalité de l’humanité vivante ; rien de plus, rien de moins !

Nabile Farès, à la mémoire de l'Absent

» 1. Pour lui, la littérature ne veut pas d’une « humanité » mourante, morte, ou d’une humanité tout court, mais d’une humanité vivante, en permanence productrice de sens, de liens sociaux et culturels, de récits qui permettent aux civilisations de se regarder, de se donner les unes aux autres, et de passer les frontières de l’idéologie, des nationalismes, des interdits d’être à soi et d’être à l’Autre. Pour que l’étranger ne soit nulle part une menace. Au pays des disparus et des résurrections Mais comment parler de « l’humanité vivante » ? Aux origines de la parole Oui. Pour.

Laabi

Salim Barakat, entre errance et racines - Culture. Avec près d’une quarantaine de livres à son actif, Salim Barakat est sans doute l’un des écrivains de langue arabe les plus féconds et les plus talentueux.

Salim Barakat, entre errance et racines - Culture

Parmi ses admirateurs, Adonis et Mahmoud Darwich, qui l’ont encouragé et même aidé à publier ses premiers recueils de poèmes. Juan Goytisolo a, pour sa part, qualifié la prose poétique de ce romancier exceptionnel d’« authentique festin pour cette espèce menacée d’extinction que nous sommes, nous les amoureux de lecture et de relecture de toute grande création romanesque ». Les Plumes, le nouveau roman de Barakat traduit en français, témoigne de la très grande inventivité créatrice de son auteur.

Difficile de raconter ce roman-songe qui est plus proche de fulgurance poétique et d’incantation que de récit. On pourrait parler de narration expérimentale qui met en oeuvre tous les modes de l’imaginaire, du fantastique au réalisme, en passant par le lyrique, le dramatique et l’épique.