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Comment l'UE réagit

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Grèce : le piège de Wolfgang Schäuble se referme. Alexis Tsipras a donc voulu se montrer ferme ce dimanche 12 février devant le congrès de Syriza en appelant le ministre fédéral allemand Wolfgang Schäuble à « ne pas jouer avec le feu ». Mais derrière ces énièmes rodomontades de l'hôte de Maximou, le Matignon hellénique, se cache en réalité un cri de désespoir. Car le Premier ministre grec, qui, depuis le mois de juillet 2015 tente d'obtenir la bienveillance des créanciers voit progressivement se refermer sur lui un piège redoutable, dont il doit se résoudre à n'être que le spectateur avant d'en être la victime. La stratégie du gouvernement grec Pour saisir la situation, il faut d'abord comprendre ce que le gouvernement grec a cherché à obtenir avec le troisième mémorandum signé en août 2015 et indirectement validé par les électeurs helléniques au cours des élections du 20 septembre suivant.

Les objectifs d'Alexis Tsipras Impuissance grecque Mais toute cette stratégie s'est révélée perdante. Maigres bénéfices Le piège se referme. Allemagne: pourquoi tant de haine contre la Grèce? Jusqu’au bout, l'Allemagne s’est montrée intransigeante avec la Grèce. Avant qu’un accord ne soit finalement trouvé in extremis, le 13 juillet au matin, le ministre des Finances allemand, Wolfgang Schäuble, aurait agité le chiffon rouge d’un « Grexit » provisoire, dans un document qui a fuité samedi.

Et il n’est pas le seul, outre-Rhin, à avoir défendu une ligne dure vis-à-vis d’Athènes. « De nouvelles négociations sont à peine envisageables », estimait Sigmar Gabriel, vice-chancelier d’Allemagne et président du SPD, le parti social-démocrate associé aux chrétiens démocrates d’Angela Merkel à la tête du pays, après la victoire massive du non au référendum grec du 5 juillet dernier. « Pas un milliard supplémentaire pour la Grèce », titrait le mardi suivant le grand quotidien populaire Bild à côté d’une Merkel coiffée d’un casque à pointe pour lui demander de se comporter en « chancelière de fer » à l’égard du gouvernement Tsipras.

Un insider raconte: comment l'Europe a étranglé la Grèce. Grèce : Pourquoi Angela Merkel refuse de parler de la dette grecque. Les réactions allemandes au « non » grec massif lors du référendum du 5 juillet ont des airs de fins de non-recevoir. L'incapacité franco-italienne à représenter un contre-pouvoir effectif à la puissance allemande, le poids de l'opinion outre-Rhin, incarné par la une de la Bild Zeitung de ce mardi 7 juillet (une Angela Merkel coiffée d'un casque à pointe accompagné du titre « nous avons besoin d'une chancelière de fer »), la prédominance de la logique financière (représentée par une réunion de l'Eurogroupe précédant celle du Conseil) laisse à Alexis Tsipras le choix suivant : ou accepter un accord sans restructuration de la dette, c'est-à-dire trahir son mandat fraîchement renouvelé, ou se préparer au Grexit.

Le nœud de la dette et l'engagement de la chancelière Car l'essentiel du problème qui déchire la zone euro réside bien dans cette question de la dette. Une question sur laquelle la chancelière allemande refuse d'avancer. Pourquoi ? Les « promesses impossibles » d'Angela Merkel. CRISES et Dévoilement. Nul ne peut prévoir le résultat du référendum qui se tiendra en Grèce le 5 juillet prochain. Les électeurs grecs sont soumis à une pression tant économique que médiatique sans précédents pour les convaincre de voter « oui ». Les exemples ici abondent, depuis les déclarations des hiérarques de l’Union européenne (les Juncker, Schulz et autres) jusqu’aux pressions faites par les entreprises grecques, en passant bien entendu par la pression la plus importante, et la plus significative, celle de la Banque Centrale européenne qui a coupé l’accès au compte Target2 des entreprises grecques, les empêchant de commercer avec l’étranger.

On est en train d’étrangler la Grèce, en la privant de liquidités, et ce au moment même ou le FMI reconnaît le bien-fondé des positions défendues par le gouvernement d’Alexis Tsipras. L’ampleur de l’ingérence européenne est sans égale ; elle constitue un scandale inouï et un déni de démocratie immense. Grèce : la victoire à la Pyrrhus de Wolfgang Schäuble. Dans son discours prononcé dans la nuit de vendredi à samedi, le premier ministre grec avait affirmé que les « institutions » (Eurogroupe, FMI et BCE) cherchaient à « humilier tout un peuple. » Il semble que l'Eurogroupe l'ait pris au mot et ait voulu rendre plus éclatante encore ce samedi 27 juin cette humiliation.

Après avoir ignoré la demande de prolongation du programme de 2012 pour permettre aux électeurs grecs de se prononcer sur leurs propres propositions, les ministres des Finances de la zone euro ont demandé à Yanis Varoufakis, leur collègue grec, de signer ces mêmes propositions. Sur son refus, ils lui ont signifié la fin du programme à la date prévue, le 30 juin. Exclusion de la Grèce A ce moment s'est produit un fait inouï jusqu'ici en zone euro : l'Eurogroupe a de facto exclu la Grèce.

Le président de cette instance, le Néerlandais Jeroen Dijsselbloem, a pris la responsabilité de publier un communiqué de l'Eurogroupe approuvé par seulement 18 des 19 ministres des Finances. Grèce : les alléchantes propositions des créanciers pour se sauver eux-mêmes... Article publiée à 14h56, mis à jour à 16h47. Pour arracher un accord avec la Grèce dès demain samedi 27 juin, les créanciers sortent la carotte et le bâton. La carotte, c'est cette information qui a été « dévoilée » à propos par des agences de presse ce vendredi comme quoi les « institutions » (BCE, Eurogroupe et FMI) étaient prêtes à débloquer jusqu'à 15,3 milliards d'euros pour permettre à la Grèce de payer... les institutions créancières.

Seule condition, mais pas de moindres : que le gouvernement hellénique signe un accord à l'issue de la réunion de l'Eurogroupe samedi. Le programme de soutien financier à la Grèce serait alors prolongé jusqu'à fin novembre 2015. Une offre d'ores et déjà refusée par Alexis Tsipras, le premier ministre hellénique qui a affirmé refuser "les ultimatums et les chantages". Que seront les sommes versées ? L'argent proviendrait de plusieurs sources. Franchir l'obstacle de l'été et éviter le pire pour les créanciers. La question des retraites Pressions. Greece Bailout Deal Looks Even More Remote. As we said two days ago, despite talk of a breakthrough as Greece submitted a proposal to creditors that amounted to crossing one of its famed red lines, pension “reform” as in cuts, the tenor of comments of key people to the media were nowhere near as positive as they should have been if a deal were on track.

But even with the understandable concern that it might prove difficult to work out fine points in time and close remaining gaps, the creditors led by the IMF, stunned most commentators, and most of all Greek officials, by making their own proposal which pretty much rubbished what the Greeks had submitted. Tsipras went to Brussels yesterday to try to rescue an agreement. In a very bad sign, there were few leaks despite the meeting with Lagarde, Juncker, and Draghi going until past midnight, seven hours in total.

Press reports today all indicate little progress was made. I’ve embedded the document at the end of the post; it’s already been widely circulated and discussed. 1. The Endgame in Greece by Jeffrey D. Sachs. PARIS – After months of wrangling, the showdown between Greece and its European creditors has come down to a standoff over pensions and taxes. Greece is refusing to acquiesce to demands by its creditors that it cut payments to the elderly and raise the value-added tax on their medicine and electricity. Europe’s demands – ostensibly aimed at ensuring that Greece can service its foreign debt – are petulant, naive, and fundamentally self-destructive.

In rejecting them, the Greeks are not playing games; they are trying to stay alive. Whatever one might say about Greece’s past economic policies, its uncompetitive economy, its decision to join the eurozone, or the errors that European banks made when they provided its government with excessive credit, the country’s economic plight is stark. Unemployment stands at 25%.

Youth unemployment is at 50%. Greece’s GDP, moreover, has shrunk by 25% since the start of the crisis in 2009. Unfortunately, the continent remains split along tribal lines. Greek debt crisis is the Iraq War of finance. Does anybody dispute that the ECB – via the Bank of Greece - is actively inciting a bank run in a country where it is also the banking regulator by issuing this report on Wednesday? It warned of an "uncontrollable crisis" if there is no creditor deal, followed by soaring inflation, "an exponential rise in unemployment", and a "collapse of all that the Greek economy has achieved over the years of its EU, and especially its euro area, membership". The guardian of financial stability is consciously and deliberately accelerating a financial crisis in an EMU member state - with possible risks of pan-EMU and broader global contagion – as a negotiating tactic to force Greece to the table.

It did so days after premier Alexis Tsipras accused the creditors of "laying traps" in the negotiations and acting with a political motive. He more or less accused them of trying to destroy an elected government and bring about regime change by financial coercion. Greece's central bank in Athens. Grèce : comment les créanciers utilisent le Bank Run dans la négociation. Le plan des créanciers se déroule-t-il comme prévu en Grèce ? Confronté à une résistance opiniâtre des autorités helléniques sur leurs « lignes rouges », autrement dit principalement sur le refus de réduire les pensions de retraites et d'alourdir fortement la TVA, l'Eurogroupe et le FMI ont tenté une nouvelle offensive durant cette semaine pour « briser les lignes » grecques.

Le scénario chypriote Cette offensive a commencé lundi lorsqu'une information parue dans le journal munichois Süddeutsche Zeitung dessine un « scénario à la chypriote » pour la Grèce. L'article prédit une fermeture des banques pendant quelques jours, un blocage des comptes, un contrôle des capitaux. Aucun déposant grec ne peut alors ne pas penser à ce qui s'est passé en mars 2013 à Chypre : une ponction sur les dépôts pour renflouer les banques.

Or chacun sait aussi que la solvabilité des banques grecques n'est qu'une fiction utile pour la BCE, mais est une fiction. L'auto-alimentation du Bank Run Partie serrée. Greece’s Proposals to End the Crisis: My intervention at today’s Eurogroup. The only antidote to propaganda and malicious ‘leaks’ is transparency. After so much disinformation on my presentation at the Eurogroup of the Greek government’s position, the only response is to post the precise words uttered within. Read them and judge for yourselves whether the Greek government’s proposals constitute a basis for agreement. Colleagues, Five months ago, in my very first Eurogroup intervention, I put it to you that the new Greek government faced a dual task: We had to earn a precious currency without depleting an important capital good. The precious currency we had to earn was a sense of trust, here, amongst our European partners and within the institutions.

To mint that precious currency would necessitate a meaningful reform package and a credible fiscal consolidation plan. As for the important capital we could not afford to deplete, that was the trust of the Greek people who would have to swing behind any agreed reform program that will end the Greek crisis. Like this: Grèce : le FMI quitte la table des négociations. Les négociations entre la Grèce et ses créditeurs sont à nouveau stoppées. Jeudi 11 juin vers 16h, le FMI a annoncé qu'il avait quitté la table des discussions. Les équipes de l'institution internationale ont quitté Bruxelles et sont retournées à Washington.

Un signe de mauvaise humeur qui, selon le FMI, s'explique par le refus du gouvernement grec d'accepter le régime que demandent les créditeurs : coupes dans les retraites, réformes du marché du travail et objectif ambitieux d'excédents budgétaires primaires (hors services de la dette). « Il existe des différences majeures entre nous sur la plupart des sujets clé. Il n'y a eu aucun progrès pour réduire ces différences récemment », a souligné a indiqué Gerry Rice, le porte-parole du FMI. « La balle est à présent vraiment dans le camp de la Grèce », a-t-il conclu. Ce durcissement du FMI vient stopper net les espoirs qui étaient nés dans la soirée du mercredi 10 juin. Tout espoir serait donc perdu ? In Greek Debt Puzzle, the Game Theorists Have It. Photo That Yanis Varoufakis, the rakish Greek finance minister, would meet with senior European officials wearing a leather motorcycle jacket and open-collar shirt would probably have fascinated John F.

Nash Jr., the Nobel prize -winning mathematician, game theorist and Princeton professor who was thrown from a taxi and killed last month. Is Mr. Varoufakis really a radical, or simply acting like one to increase Greece’s negotiating leverage — what game theorists mean when they say it can be rational to behave irrationally? Mr. The intense and hard-fought negotiations between Greece and its creditors, which have roiled global financial markets for months and appear to be nearing a climax, are the sort of high-stakes game that fascinated Dr. Continue reading the main story Video “It’s exactly the kind of game that Nash had in mind,” said Sylvia Nasar, author of the definitive Nash biography “A Beautiful Mind,” which was the basis for the Academy Award-winning movie.

I asked Mr. Mr. Why the battle between Athens and Brussels matters to all of you | sturdyblog. Athens is a war zone. (AFP Photo / Louisa Gouliamaki) There is a lot being written about the current negotiations between the Syriza government in Greece and the EU/IMF. The distance of most journalists from the Greek reality and atmosphere and the sheer volume of competing information, makes for a lot of white noise. I want to filter much of it out and boil the issues down to some very basic points. This is by no means a definitive list, but it is one which I think captures a number of “big ticket items” which I have not seen made clearly and explicitly. 1. The crisis is not an economic, but a political one. 2. 3. 4. 5. 6. 7.

CONCLUSION: The EU/IMF have played their hand badly. If this intransigence is played out, they force Greece into a new election, possible Grexit, instability, and plunge the entire continent back into recession. They have, I think, realised this, but are still locked in a self-destructive raising of the stakes.

The reason this matters to all is twofold. Like this: Greece debt crisis: Syriza hardiners succeed in winning delay in €300m loan repayments to IMF - Europe - World - The Independent. Even as Prime Minister Alexis Tsipras and Finance Minister Yanis Varoufakis attempted to calm increasing fears that a deal would not be reached to repay a first tranche of Greece’s debts to international lenders, Syriza members threatened to revolt against the proposals – and their leader.

The vehement reactions in Greece fuelled speculation that Mr Tsipras may be forced to call early elections as the hardliners within the leftist party are holding firmer than ever in their opposition to any deal that could compromise the party’s pledges. Mr Tsipras and Jean-Claude Juncker, the head of the European Commission, failed to break the impasse of Greece’s unending debt crisis.

The demands made by creditors for pension cuts and tax hikes are widely considered impossible for the left-wing Syriza to accept. Senior politicians have now joined the hardliners of the party in saying they would oppose any proposal that would force-feed Greece more austerity measures. Loading gallery 1 of 25. Alexis Tsipras signe l'échec du "noeud coulant" européen.

Why Syriza Will Blink by Anatole Kaletsky. Grèce : comment Tsipras a renversé la situation. Defiant Greece at daggers drawn with EU creditors. Greece Deal Shows Hostility between Schäuble and Varoufakis. Troika Not Happy with Initial Draft of Greek Reforms; Eurogroup Reported Still in the Mix (Updated) Osborne demands ‘Plan B’ as eurozone talks with Greece falter. Yanis Varoufakis: No Time for Games in Europe. ECB to Greece: Drop Dead. Pourquoi la Grèce est déjà en position de force. Is the Euro Crisis Over? Union économique et mionétaire : le retour du « Comité Delors » Les trois faux-pas européens de François Hollande. Economic Affairs / Juncker slams Greek euro-exit 'propaganda' Et si la Grèce décidait de faire faillite en restant dans l'euro? La faillite de la Grèce, une idée effrayante qui fait son chemin. Grèce: la BCE fait obstruction à la démocratie. Les tensions montent en Europe. L’Europe « solidaire » va-t-elle boire la tasse de l’amertume irlandaise ? Trichet Says Greece, ‘All Countries’ Must Meet EU Deficit Rules.

L’Europe recherche un mécanisme de crise. EU’s Almunia Rebuffs Calls for Greece to Seek IMF on Deficit - B. Les grecs dans la Rue. Zone euro : l'heure de vérité... Sauver le soldat grec : un impératif européen. L’Union monétaire en danger, l’euro attaqué. Grèce : les marchés redoutent une intervention de la zone euro - Les 30 jours qui ont ébranlé l'euro - POLITIQUE MONETAIRE.

L’Union ne fait pas la solidarité. Juncker: "on ne laissera pas tomber la Grèce" - Coulisses de Bru. Aider la Grèce ? - POLITIQUE ECONOMIQUE. Grèce, tous les tiroirs du test ne sont pas encore ouverts. Les propos surprenants de Papandréou. Euro : sauver la Grèce (presse nationale) Grèce: qui veut démontrer quoi. La confusion comme unique stratégie.

L’austérité comme unique stratégie. Déclaration des chefs d'états et de gouverneme. CRISE DE L'EURO • Pour sauver la Grèce, tout sauf le FMI | Courr. Grèce : le bal des hypocrites. Opéra-bouffe, par Eole. La Grèce pousse l'Europe à changer de régime - Coulisses de Brux. La Grèce veut sa contrepartie - Grèce Union européenne Jean-Clau. L'Allemagne ne donnera «pas un cent» à. Grèce : Paris et Berlin d'accord sur la lutte anti-spéculateurs. Pourraient nettement mieux faire. Les Allemands à la tâche. Dérivés sur dette souveraine : Bruxelles étudie l'interdiction d. Désunion européenne, éditorial du New York Times. Angela Merkel, la « dame de plomb » Brussels hosts crucial EU talks on economy, Greece. Grèce: c'est un "succès" pour l'Europe puisqu'on vous le dit... Le plan d'aide à la Grèce, une arme de dissuassion massive - Cou.

Letting Greece sink a bit deeper: Why Greece is not suffering qu. Jean-Claude Juncker dénonce à son tour la dérive nationale de Be. La France dégaine son plan d’aide à la Grèce d’un montant de 6,3. ECB Chief Trichet: In Over His Head, And In Total Denial.