background preloader

Italy

Facebook Twitter

Une grève générale massive en Italie. Rome (Italie), envoyé spécial.

Une grève générale massive en Italie

Il est neuf heures ce matin. On s’affaire devant l’Eglise Santa Maria Maggiore à Rome. Un enfant donne des coups de poings dans un ballon de baudruche qui représente le président du Conseil Matteo Renzi affublé d’un long nez.

Beppe Grillo

Quatre leçons des élections italiennes. Les résultats des élections italiennes des 24 et 25 février à peine connus, les commentaires allaient bon train.

Quatre leçons des élections italiennes

Le gouvernement français s’est empressé, lui aussi, de publier un communiqué pour en minimiser l’importance. Il eût mieux valu qu’il s’affronte directement à la réalité, ne serait-ce que pour en tirer les leçons. Mais on préfère s’enfermer dans une attitude de déni, cette fois avec l’appui d’une partie des médias français. Que n’avait-on chanté les louanges du dirigeant du Parti démocrate (PD), Luigi Bersani, ou du technocrate tourné politicien Mario Monti. Il suffisait pourtant de sortir de la bulle parisienne, de lire la presse italienne, britannique ou américaine pour avoir une petite idée de ce qui allait se passer.

La première qui émerge est, à l’évidence, l’ampleur du désaveu des politiques inspirées par Bruxelles et Berlin, mais aussi, il faut s’en souvenir, par Paris. On assiste en fait au début d’un processus d’enracinement du M5S. Ces retraités qu’on sacrifie en Italie. La réforme du travail du gouvernement Monti suscite beaucoup de mécontentement.

Ces retraités qu’on sacrifie en Italie

En particulier parmi les salariés incités à prendre leur retraite anticipée et victimes du relèvement de l’âge légal de la retraite. Esodati, littéralement “travailleurs en exode” ou “exodés”. Voici le néologisme barbare inventé par la presse italienne pour décrire la situation des salariés encouragés à quitter leur entreprise ou leur usine avec l’assurance de ­toucher leur retraite après une durée déterminée. Leur sort illustre les véritables ravages infligés au nom de la rigueur. Ces licenciements à l’amiable, pourrait-on dire, ont incité de nombreux travailleurs à choisir de rester au chômage, en échange d’une indemnité d’accompagnement jusqu’à leur retraite.

Italy and Spain downgraded by Fitch over eurozone crisis. The eurozone crisis intensified on Friday when Spain and Italy were downgraded by the ratings agency Fitch, heightening fears over the health of Europe's banks.

Italy and Spain downgraded by Fitch over eurozone crisis

The move ended a three-day rally on Wall Street and erased early gains on the stock markets that followed better-than-expected US employment figures. The euro fell against most major currencies, piling fresh pressure on European politicians to restore confidence in the single currency. Germany's Angela Merkel said Europe needed to find a solution for its banks by 17 October.

Analysts from Capital Economics estimate the total financial package may top €200bn (£172bn). Merkel and Nicolas Sarkozy of France are due to meet in Berlin on Sunday to discuss the crisis, with bank recapitalisation expected to be at the heart of their negotiations. Après Standard and Poor's, Moody's dégrade sévèrement la note de l'Italie. Italie : exactement ce qu’il ne faut pas faire… Après l'adoption d'un nouveau plan de rigueur, la note de l'Italie a été dégradée par Standard and Poor's.

Italie : exactement ce qu’il ne faut pas faire…

Une preuve de plus que l'austérité n'est pas la solution mais le problème. L'Italie a besoin d'un nouveau gouvernement, de réformes structurelles, sûrement pas d'une cure d'austérité qui risque de la plonger dans la récession. Le 20 septembre dernier, l'agence de notation Standard and Poor's a dégradé la note de la dette publique italienne, manifestant ainsi la défiance croissante des acteurs financiers à l'égard de la capacité de l'Etat italien de rembourser sa dette. Pourtant le Parlement italien venait d'adopter quelques jours auparavant un plan d'austérité massif, après déjà un premier plan adopté en juillet. La défiance accrue des investisseurs vis-à-vis de la dette publique italienne avait été la nouvelle la plus alarmante de l'été et reste la menace la plus lourde pour l'avenir de la zone euro.

Guillaume Duval Commentaires Commenter cet article. Pressure grows on Greece as Italy hit by downgrade. Greek Finance Minister Evangelos Venizelos held a teleconference Monday with officials from the European Union, the International Monetary Fund (IMF), and the European Central Bank (ECB), to reassure international creditors providing the country with bailout funds.

Pressure grows on Greece as Italy hit by downgrade

The emergency call came a few hours after Venizelos announced plans for Greece to speed up reforms aimed at bringing its debt crisis under control, but the country's creditors (on the other end of the telephone call) wanted to talk things through to make sure Greece's plans are on track. Time is running short, says Venizelos. L'Italie sous la menace des marchés. L'Italie était, vendredi, sous la pression des marchés, les banques chutant en Bourse et les taux obligataires atteignant un record en raison des craintes de contagion de la crise de la dette sur fond de tensions politiques et d'un début de scandale autour du ministre des Finances.

L'Italie sous la menace des marchés

La Bourse de Milan a clôturé sur une chute de 3,47 % sous l'effet d'une baisse brutale des valeurs bancaires. UniCredit, la première banque du pays, s'est effondrée de 7,85 % à 1,232 euro, Banco Popolare de 6,46 % à 1,42 euro et Intesa Sanpaolo de 4,56 % à 1,654 euro. Parallèlement, les taux italiens à dix ans restaient à un niveau record de 5,259 % vers 15 heures GMT, tandis que leur écart avec le Bund allemand, référence en zone euro, s'inscrivait à 242,4 points de base. Italy Pledges to ‘Intensify Its Reforms’ After S&P Warning. Flash Eco : Italie : S&P abaisse la perspective. L'agence de notation S&P estime que les possibilités de croissance sont faibles et craint pour la dette.

Flash Eco : Italie : S&P abaisse la perspective

Le ministre de l'Economie Giulio Tremonti se dit confiant et critique la décision. Les banques allemandes contre la zone euro. On sait que le gouvernement allemand, qui a les moyens de stopper la crise de la dette souveraine au sein de la zone euro, l’a au contraire entretenue et aggravée par ses hésitations et son refus de tirer les conséquences fédérales de la monnaie unique.

Les banques allemandes contre la zone euro

Désormais, ce sont ses banques qui sont accusées de mettre le feu à la zone euro. L'ancien président de la Commission européenne et ancien Premier ministre italien Romano Prodi a accusé, samedi, dans le quotidien Il Messaggero, la Deutsche Bank d’avoir vendu la presque totalité de ses obligations d’État italiennes au cours des dernières semaines, soit 8 milliards d’euros, selon des chiffres révélés par le Financial Times. Pour Prodi, cela constitue « un signal impressionnant d'absence de confiance » en direction des investisseurs.