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Territoires

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Demeurer au pays ou vivre sa retraite à la campagne : comment cohabitent les personnes âgées en milieu rural isolé. Le milieu rural isolé est un espace résiduel dans la nomenclature de l’Insee [1]. Il renvoie à une campagne éloignée des grandes aires urbaines comme des villes petites et moyennes, marquée par une faible densité résidentielle et commerciale et une difficulté à maintenir des services publics. Cet espace a cependant connu, comme les autres espaces ruraux, un regain démographique depuis les années 1970. Le « vieillissement continu de la population rurale » que l’on y observe est dû autant à un solde naturel négatif qu’à un solde migratoire positif, lié à l’installation de citadins autour de l’âge de la retraite (Détang-Dessendre et Piguet 2003) [2]. Les vieux habitants du milieu rural isolé sont ainsi plus hétérogènes que les représentations communes ne le supposent.

Deux campagnes contrastées En Ardèche, le canton se déploie entre la moyenne montagne et la plaine, où se trouve le chef-lieu. Profiter de sa retraite à la campagne : les retraités nouvellement installés Bibliographie. Le périurbain, ou comment inventer la ville à la campagne. Il y deux périurbains, l'homme et le territoire. Tous les deux témoignent d'une extension de l'urbain partout, dans le quotidien et dans la géographie. L'homme veut mettre la ville à la campagne. Avec ces désirs, surgissent des contradictions symptomatiques d'une consommation urbaine du territoire, de la prévalence de la voiture et d'intensifications des mobilités. Le territoire périurbain pour sa part révèle le brouillage des frontières administratives, géographiques et sociologiques et la difficulté de dominer ces mélanges. La "métropolisation" a fait son oeuvre.

François Ascher parlait de "métapoles" dans laquelle cette organisation se "fait mode de vie ". Ce territoire a beau être "péri", c'est le règne de l'urbain, au moment où la ville pénètre les moindres recoins de nos vies. Le périurbain est un péril parce qu'on atteint les limites de l'exercice - ni l'homme, ni le territoire ne sont élastiques. La ségrégation entre diplômés et non-diplômés s'intensifie entre territoires. Villes, périurbain, rural : quels sont les territoires les moins favorisés ? Entre la ville, l’habitat périurbain ou rural, où les niveaux de vie sont-ils les plus élevés ? Longtemps, la richesse des villes a attiré les populations démunies de la campagne, et entraîné un phénomène qualifié d’exode rural. La division de l’espace est devenue plus complexe, notamment du fait de l’étalement urbain.

Les banlieues des villes se sont étendues, en particulier du fait de l’essor de l’habitat pavillonnaire périurbain. Le débat sur les niveaux de vie des territoires n’est pas nouveau. Les banlieues défavorisées, et en particulier les quartiers définis comme « zones urbaines sensibles », sont souvent présentés comme les territoires qui cumulent les difficultés (1). Pourtant, selon les données de l’Insee, l’espace périurbain, même s’il est très loin d’atteindre les niveaux de vie des quartiers aisés de centre-ville, reste, en moyenne, largement favorisé. Les campagnes plus pauvres que les villes Les campagnes demeurent en moyenne moins riches que les villes. Le bilan Focus. La croissance de la démographie française portée par les petites communes.